© 2009 AFP (Pierre Verdy)
Le plan gouvernemental contre la grippe H1N1 se met progressivement en place avec l’arrivée des premiers vaccins en quantités limitées, la mise au point de la logistique de vaccination et la publication de documents d’information par plusieurs ministères.Le plan gouvernemental contre la grippe H1N1 se met en place avec l’arrivée jeudi des premiers vaccins en quantités limitées, en attendant la mi-octobre pour pouvoir en disposer de plusieurs millions et de débuter la campagne de vaccination des Français.

Affichant la préparation des autorités à l’épidémie à la veille de la rentrée, une cellule de crise pandémie grippale élargie s’est réunie jeudi au ministère de l’Intérieur, avec pas moins de sept ministres ou secrétaires d’Etat.

Devant la presse, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot n’a pas précisé la provenance des premiers vaccins reçus ni leur nombre, « pour des raisons de sécurité ».

« Nous avons réservé 94 millions de doses de vaccins », a-t-elle rappelé, affirmant que la France disposerait de « plusieurs millions de doses à la mi-octobre, période où les autorisation de mises sur le marché seront délivrées ».
Vaccin contre la grippe H1N1

Elle a seulement confirmé avoir fait appel au laboratoire américain Baxter, en plus des laboratoires français Sanofi-Pasteur, suisse Novartis et britannique GlaxoSmithKline. Baxter, qui a terminé en juillet la production des premiers lots de vaccins, utilise un processus de fabrication plus rapide mais plus coûteux.

La totalité de la commande reviendra à un milliard d’euros.

Le vaccin, en deux injections, sera délivré gratuitement, selon la circulaire envoyée la semaine dernière aux préfets. Le plan de vaccination, qui doit pouvoir être activé à partir du 28 septembre, prévoit au moins trois centres de vaccination par département et des équipes mobiles se déplaçant dans les établissements scolaires.
Marie-Luce Penchard, conseillère pour l’outre-mer à l’Elysée, le 27 août 2007

En Outre-mer, quelque 100.000 personnes ont été touchées à ce jour par le virus, qui y a causé la mort de 10 personnes, a dit Mme Penchard. L’Outre-mer est situé pour une bonne part dans l’hémisphère sud, où l’hiver est propice à la grippe.

Mme Bachelot a réitéré que la vaccination ne serait pas obligatoire, même si les commandes de vaccins seront susceptibles de couvrir les besoins de toute la population.
Plusieurs millions de doses de vaccins contre la grippe H1N1 seront disponibles à la mi-octobre, a annoncé la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Durée: 01mn36s.

En Outre-mer, quelque 100.000 personnes ont été touchées à ce jour par le virus, qui y a causé la mort de 10 personnes, a dit Mme Penchard. L’Outre-mer est situé pour une bonne part dans l’hémisphère sud, où l’hiver est propice à la grippe.

Parmi ces 10 décès, deux sont seulement « possiblement liés » à la grippe H1N1 à la Réunion, où Mme Penchard se rend vendredi et samedi avec Mme Bachelot.

Le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux s’est réjoui que la France ait été « moins exposée » que d’autres pays au virus, du fait d’une stratégie d' »endiguement », d' »anticipation » et d' »adaptation ».

Mais comme le soulignait jeudi le professeur britannique de virologie John Oxford, la France pourrait souffrir davantage que la Grande-Bretagne cet hiver, justement parce qu’elle est « peu touchée pour le moment », et donc peu immunisée.

Evoquant les querelles d’experts autour des mesures à prendre et du développement de la pandémie, Mme Bachelot a estimé dans un sourire que les crises sont « propices aux débats, aux extrémismes, aux prophètes, aux querelles d’ego ».

Il faut prendre cela « avec un certain self-control », a dit la ministre.

Brice Hortefeux a répondu à ceux qui accusent le gouvernement d’en faire trop. « Il est clairement de notre responsabilité de nous préparer, dès à présent aux différents scénarii », a-t-il lancé. « Considérer que le gouvernement en fait trop, ce sont des propos totalement irresponsables », a-t-il dit.

Plus tôt dans la journée, le gouvernement a demandé la mise en place d’un plan de continuité de l’activité dans les services publics, dans une circulaire envoyée aux ministres.

64% des Français quant à eux disent ne pas être inquiets devant la pandémie de grippe H1N1 et jugent pour 60% que le gouvernement n’en fait ni trop ni pas assez, selon un sondage TNS-Sofres publié dans le Figaro Magazine.

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