Les responsables israéliens de la Défense ont affirmé qu’ils s’attendaient à ce que soient bientôt accomplis des progrès significatifs dans l’enquête sur le meurtre de la famille Fogel.
Depuis l’assassinat de cinq membres de la famille Fogel le mois dernier à Itamar, l’armée israélienne a arrêté des dizaines de Palestiniens des villages alentours. Certains ont été rapidement relâchés, mais d’autres sont toujours interrogés par le Shin Bet.

Le 11 mars dernier, les parents Fogel – Ehoud et Ruth – et trois de leurs enfants – Yoav, 11 ans, Elad, 4 ans et Hadas, âgé de trois mois – ont été poignardés à mort dans leur sommeil. Une autre de leur fille, Tamar, âgée de 12 ans, a découvert les corps ensanglantés tandis qu’elle rentrait chez elle après ses activités dans un mouvement de jeunesse. Deux de ses frères et soeurs étaient vivants et indemnes.

Les enquêteurs ont découvert plus tard que les tueurs avaient grimpé la clôture de sécurité autour de la localité et s’étaient échappé de la même façon. Le système de sécurité avait détecté le contact avec la barrière mais le patrouilleur envoyé à la clôture n’a rien remarqué d’inhabituel, annulant donc l’alerte.

Les assassins seraient resté plus de deux heures dans Itamar avant de prendre la fuite pour le village d’Awarta selon les enquêteurs. Le village est ainsi soumis à un couvre-feu depuis quelques jours et des perquisitions de porte-à-porte ont été menées. Des dizaines d’habitants du village ont été arrêtés.

Le Shin Bet, la police de district et l’armée israélienne, ont travaillé de concert pour retrouver les tueurs. Nombre d’hypothèses sur le meurtre, y compris venant des Palestinien, affirment que les tueurs ont agit seuls et qu’ils connaissaient bien les lieux. Ils n’auraient pas agit sous les ordres d’une organisation, selon les premiers résultats.

Le Commandement central de Tsahal est désireux de faire des progrès concrets non seulement en raison de la nature brutale du meurtre, mais également par crainte que certains habitants de la localité ne cherchent à se venger.

Les habitants d’Awarta et certains responsables de l’Autorité palestinienne se sont plaints de la conduite des forces de défense israéliennes ces derniers jours. Les mouvements à partir du village, et vers celui-ci, sont extrêmement contrôlés par Israël dans le cadre de l’enquête. Le ministre palestinien a cependant estimé qu’il ne s’agissait là que d’une manoeuvre afin de démolir le village pour étendre la localité d’Itamar.

Dans le même temps, la localité a marqué le trentième jour depuis l’odieux meurtre. Au cours de l’événement, une pierre angulaire a été placée pour marquer l’emplacement d’un beit midrash – un centre d’études de la Torah – qui sera nommé d’après le nom du père de la famille, Ehoud Fogel.

L’un des orateurs au mémorial était un ancien rabbin militaire, Avichai Rontzky. « Nous quitterons cette grande crise plus forts qu’avant. J’en suis sûr », a-t-il déclaré.

Le rabbin séfarade Shlomo Amar a déclaré qu’il y avait « un chagrin individuel et un chagrin général. Chaque maison d’Israël en fait le deuil. Les meurtres sont tombés aussi bas que l’on puisse tomber. Ils ne devraient pas penser que notre sensibilité est une faiblesse. Elle vient d’une profondeur qu’ils ne connaissent pas ».

Diane Fink

Guysen.com

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Eaben

Les responsables de cette tuerie , se sont comportés , comme des loups
Il faut réagir de la même manière
Après avoir retrouver les responsables et , seulemenr , APRES , la sanction doit être TERRIBLE
La détention , n’est pas dissuasive ,
la destruction des biens , de la famille , et des affidés serait encore insuffisants
Le bannissement du Village et de ses responsables doit être appliqué
Alain