Quelque 313 bandes ont été recensées en France, au 1er janvier 2012, qui se sont affrontées à 331 reprises en 2011, selon un décompte de la police et de la gendarmerie rassemblé par le ministère de l’Intérieur.

Six décès ont été constatés (contre 7 en 2010) à l’issue de ces affrontements entre bandes et 252 blessés ont été recensés (contre 196 en 2010), selon ce décompte.

Le ministre de l’Intérieur Claude Guéant effectue vendredi un déplacement dans le Val-d’Oise sur ce thème, et il devrait y faire « des annonces » en matière de lutte contre « le phénomène de bandes », a-t-on indiqué jeudi soir Place Beauvau.

Une bande, précisent les analystes de l’Intérieur, « est un groupe d’au minimum trois personnes dont la structure peut varier, qui comprend au moins un noyau stable de membres qui se considèrent ou sont considérés par les membres occasionnels comme étant une bande ».

Quelque 313 bandes ont été recensées en France, au 1er janvier 2012, qui se sont affrontées à 331 reprises en 2011, selon un décompte de la police et de la gendarmerie rassemblé par le ministère de l’Intérieur. ( © AFP Loic Venance)

La présence régulière de groupes plus ou moins organisés, capables de passer à l’action pour contrôler leur quartier, s’opposer aux services de police ou même s’opposer entre eux « est un fait communément reconnu et observé par les forces de sécurité », ajoute-t-on de même source.

Au total, « 313 bandes sont répertoriées sur le territoire métropolitain au 1er janvier 2012, contre 607 en 2010 », selon le décompte, qui confirme une information du Figaro.

Parmi elles, « 246 ont été recensées en zone police (Sécurité Publique), 48 dans l’agglomération parisienne et 19 en zone gendarmerie ».

331 affrontements entre bandes ont été répertoriés au cours de l’année 2011, contre 401 l’année précédente.

L’Ile-de-France demeure « la région la plus exposée avec 237 faits, soit 71,60% des faits enregistrés », part en baisse au regard de 2010, lorsqu’elle avait atteint 77,80%. Cette surreprésentation s’explique, selon la même source, par « la concentration des quartiers d’habitat social en Ile-de-France ».

« Les départements de l’agglomération parisienne les plus touchés ont été la Seine-Saint-Denis (41 faits) et les Hauts-de-Seine (29 faits), tandis qu’en grande couronne, le Val d’Oise est le département le plus concerné avec 44 faits recensés.

En province, « 82 affrontements ont eu lieu, soit 24,77 % des faits recensés, dont la Seine-Maritime, avec 15 faits, le département le plus touché, suivi de l’Eure et du Haut-Rhin (5 faits chacun).

Outre-mer, « 12 affrontements entre bandes ont été recensés, 4 sur l’île de la Réunion, 3 en Guyane, devant Saint-Martin, la Nouvelle Calédonie, la Guadeloupe, la Martinique et Mayotte (un chacun).

La quasi-totalité des affrontements ont eu lieu sur la voie publique (71,30%), et leurs participants ont exhibé et/ou utilisé des armes dans 74,32% des cas (contre 63,84 % en 2010).

© 2012 AFP

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