Un discours attendu de Hollande pour la Journée nationale d’hommage aux Harkis

Après la fin de la guerre d’Algérie, des milliers de harkis ont subi les représailles sanglantes. Depuis 2003, le 25 septembre est une journée d’hommage pour ces victimes.
François Hollande est attendu dimanche dans la cour de l’Hôtel national des Invalides où il prononcera une allocution dans le cadre de la journée nationale d’hommage aux Harkis. Instituée par le décret du 31 mars 2003, cette journée donne lieu chaque année, à Paris, à une cérémonie officielle. Outre François Hollande, l’ancien président Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, présidente du FN, et Jean-François Copé, candidat à la primaire de la droite, devraient assister à cet hommage.
Selon le secrétariat d’État aux Anciens combattants et à la Mémoire, cette journée sera l’occasion de présenter le bilan de la 2e année du «Plan Harki», le plan d’action en faveur des anciens membres des forces supplétives et de leurs proches présenté le 25 septembre 2014.
Certains politiques ont déjà multiplié les déclarations dès ce samedi. François Fillon, candidat à la primaire de la droite, a affirmé qu’il fallait «réparer» les injustices vis-à-vis des harkis, pour qui il fera «les gestes symboliques nécessaires» s’il est élu président de la République. «Nous avons commis des fautes à l’égard des harkis. Aujourd’hui, il faut réparer ces injustices. Si je suis élu président de la République, je ferai les gestes symboliques nécessaires pour remettre les pendules à l’heure et l’histoire de notre pays où elle doit être», a écrit l’ancien premier ministre sur sa page Facebook.
François Fillon rencontrait samedi une famille de harkis en Camargue. Il s’est déclaré «Heureux et honoré d’être reçu par la famille Boualem au Mas-Thibert. Je suis très attaché à l’histoire de ces femmes et de ces hommes qui se sont battus pour la France et qui n’ont pas été considérés à la hauteur de leur combat».
55.000 à 75.000 Harkis «abandonnés» en Algérie
En visite à Perpignan, Nicolas Sarkozy s’est lui engagé à supprimer la date du 19 Mars, qui commémore la fin de la guerre d’Algérie.
»Pourquoi commémorer la guerre d’Algérie le 19 mars suscite une controverse
Depuis plusieurs années, la question de l’abandon des harkis revient au sein de la classe politique. Dans un discours prononcé le 5 avril 2012, François Hollande, alors candidat à l’élection présidentielle, s’était engagé à reconnaître la responsabilité de la France «dans l’abandon des harkis, le massacre de ceux restés en Algérie et les conditions d’accueil des familles transférées dans des camps en France».
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Vous avez utilisé une de mes photos, la moindre des corrections aurait été de me demander l’autorisation de sa publication sur votre forum. Je ne refuse jamais.
Cordialement Stéphane Petit
Désolé, cette photo non signée, sinon par le rédacteur du préambule, par ses initiales : AS, a été empruntée au site « Mémoire Harkie de Nantes ». http://memoireharkidenantes.weebly.com/a-lire6.html.
A posteriori, nous vous en demandons donc l’autorisation, si elle est réellement de vous, et n’apprenant que maintenant qu’elle appartient à votre patrimoine. A moins que vous n’en exigiez la suppression, auquel cas, merci de nous prévenir et nous en changerons. Elle n’est qu’illustrative d’un sujet grave qu’il convenait avant tout de présenter comme il se doit aux lecteurs.
Bonjour, elle est signée en bas à droite. Mais souvent utilisée.
Les harkis inspirent curieusement Hollande !
Comme vous le savez sans doute, Harki était synonyme de traitre et collaborateurr, en 1962, en Algérie, d’où des représailles sangantes et l’on parle de dizaines de milliers de harkis, livrés à la haine fu F.L.N. C’est à dire que ces serviteurs, bien peu respectés de la nation française, étaient tout à fait le contraire de ces collabos de Vichy…Ce parallèle historique est donc incongru, même s’il s’agit de faire le proc
ès de l’abandon de minorités par l’éxécutif de la Frnce, comme devant le nazisme…
On est, quand même, surpris de constater que le réquisitoire de Hollande sur ce sujet ait trouvé grâce, à ce point, dans vos colonnes. Certes, le sort des Harkis a été horrible et injuste et il était bon de ne pas l’ouublier.
Cependant, les grondements de Hollande, parlant de » responsabilité de la France ou de condition d’accueil inhumaiones » pour les Harkis qui avaient pu gagner la Métropole mérite, aussi, de désigner le Président de la République comme un haut dirigeant qui » jette de l’huile sur le feu ». avec beaucpoup de légèreté et pour impressionner les Sarko, Le Pen etc…
Aalors que Hollande multiplie les précautions pour que le pays n’entre pas dans une guerre civile, de tels propos ne peuvent que faire monter l’adrénaline dans les nouvelles générations de harkis, on ne peut pas dire que son discours aux Invalides va calmer les esprits dans les cités et asilleurs..
Marc Guedj