Les commandos iraniens prennent la tête des unités d’élite de l’armée syrienne

L’Iran a transféré des éléments de sa 65ème Brigade d’élite en Syrie. A leur arrivée, le 21 octobre, ils ont pris le commandement de la Brigade commando syrienne Malik Ashtar (à l’origine un des disciples de l’Imam Ali, aurait été éborgné lors de la bataille de Yarmouk).

Téhéran a annoncé samedi 21 octobre, que des éléments de ses forces spéciales de sa 65ème Brigade (qui se compare elle-même aux Bérets Verts américains) se sont déployés en Syrie afin de renforcer les forces dégarnies du régime Assad sur les lignes de Front. Ce transfert s’est déroulé au cours de la visite de trois-jours du Chef d’Etat-Major iranien, le Major-Général Mohammed Bagheri, à Damas, quand une série d’accords censés dynamiser la coopération militaire irano-syrienne contre Israël ont été signés par les deux parties.

La 65ème Brigade est l’une des quatre unités des forces spéciales iraniennes. Elle a été la première unité de l’armée régulière iranienne à être transportées sur un sol étranger, contrairement à la constitution officielle de la République Islamique. Jusqu’à présent, seuls les officiers des Gardiens de la Révolution islamique étaient déployés en Syrie pour occuper des fonctions de commandement et d’entrainement.

Ce nouveau déploiement a été directement annoncé par le Général de Brigade Ahmad Reza Pourdastan, commandant des forces terrestres de l’armée iranienne. Il a brièvement signifié que les capacités de ces commandos iraniens étaient si en avance sur leurs homologues qu’ils ont immédiatement pris les postes de commandement de la brigade commando Malik Ashtar.

Le nombre de commandos envoyés en Syrie et leur localisation n’ont pas encore été dévoilés.

 Les sources des renseignements militaires révèlent que ces troupes iraniennes sont entraînées à opérer derrière les lignes ennemies, en petits groupes, afin de s’emparer de postes de commandement, de positions militaires et de véhicules, avant de faire des prisonniers et de les ramener en territoire contrôlé par les Iraniens. Ils sont aussi exercés au sabotage, comme de faire exploser des ponts et des infrastructures stratégiques profondément à l’intérieur du pays de l’ennemi. La 65ème Brigade iranienne peut agir à la façon d’une unité spéciale antiterroriste occidentale.

L’intégration des forces spéciales des opérations iraniennes dans l’armée syrienne a ébranlé le centre de Commandement américain en Jordanie, ainsi que les chefs militaires jordaniens et israéliens. Excepté la province d’Idlib, au Nord,la plupart des villes syriennes détenues par les rebelles ou Daesh sont tombés aux mains du régime syrien, prises avec l’aide du Hezbollah et de ses alliés iraniens, ou encore par les FDS kurdo-arabes.

Aussi, quelle sera exactement la fonction de ces nouveaux arrivants iraniens?

Ni les Etats-Unis, la Jordanie ni Israël ne sont pressés de voir à l’oeuvre ces nouveaux venus, où que ce soit dans leur environnement. Par-dessus tout, leur arrivée représente un défi franc et brutal, pour le Premier Ministre Binyamin Netanyahu et le Ministre de la Défense Avigdor Lieberman, qui ont déclaré sur tous les tons et de façon répétée qu’Israël ne tolérerait aucun enracinement militaire iranien en Syrie et qu’ils recourraient à des actions foudroyantes pour contrer ces prétentions iraniennes.

Adaptation : Marc Brzustowski

Iranian commandos take over elite Syrian army unit

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Abd Allah al-Mufakkir

Je jouis de savoir que les juifs sionistes seront bientôt exterminer et leurs femmes et enfants pris comme biens et que les occidentaux chrétiens évangélistes et athéegristes vont devoir retourner bredouille, humilier et détruit.

MANITOU

Je dirais prêt à recevoir une branlée magistrale qui mettra fin au régime iranien des enturbannées.

Gaulois furieux

La vérité est très simple : ces chiens d’Iraniens se préparent à une confrontation avec ISRAEL depuis leurs bases de Syrie et, notamment, depuis le Golan.