viols massifs du Hamas: le silence, une trahison de toutes les femmes
La Première dame d’Israël déclare que le silence sur les viols massifs du Hamas est une « trahison de toutes les femmes »
Michal Herzog, déjà défenseur des victimes de violences sexuelles et de ceux qui les défendent, écrit dans Newsweek que l’incapacité à condamner les crimes de guerre du 7 octobre est « dévastateur » et qu’elle concentrera son attention sur le silence du monde et sur les victimes du Hamas. la semaine prochaine, Journée internationale pour la prévention de la violence à l’égard des femmes
La première dame d’Israël, Michal Herzog, a écrit sur les viols massifs perpétrés par le Hamas lors de son odieuse attaque terroriste du 7 octobre et sur le silence assourdissant des organisations de femmes dans un article paru mercredi dans Newsweek.
Dans son article, Herzog cite la catégorisation de la violence contre les femmes comme crime de guerre dans les années 1990 et l’hypocrisie flagrante dont le monde fait preuve lorsqu’il ignore les cris des victimes. Elle note que le 25 novembre, qui approche à grands pas, est la journée désignée par les Nations Unies comme Journée internationale pour la prévention de la violence contre les femmes et affirme que toutes les organisations internationales ont laissé tomber les femmes par leur silence sur les crimes de guerre perpétrés en Israël.
« Ce n’est pas que les condamnations de la violence sexiste par le Hamas ont été faibles ou insuffisantes – il n’y en a eu aucune. Déclaration après déclaration d’organisations comme ONU Femmes, le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) n’a pas réussi à condamnons ces crimes. Ils nous ont laissé tomber, ainsi que toutes les femmes, à ce moment critique », a écrit Herzog.
À la résidence présidentielle de Jérusalem, le couple présidentiel se prépare pour la journée du 25 novembre. Chaque année, ils accueillent des victimes, des dirigeants de la société civile, des militants et des universitaires qui défendent les droits et la sécurité des femmes. Cette année sera consacrée au 7 octobre, lorsque des milliers de terroristes du Hamas ont massacré des familles israéliennes, brûlé des enfants et des personnes âgées et kidnappé des otages, en plus de violer des femmes. Cela a eu un impact profond sur la compréhension de Michal Herzog de la cruauté de la violence sexuelle basée sur le genre – et sur sa confiance dans les organisations internationales qui prétendent se soucier des femmes.
Elle écrit que l’attaque du 7 octobre « a profondément affecté notre compréhension viscérale de la cruauté des violences sexuelles basées sur le genre – et notre confiance dans les organisations internationales qui prétendent se soucier des femmes ».
La Première dame d’Israël n’accorde une plus haute estime à aucune des parties au conflit. « En tant que femme et mère, mon cœur va aux femmes et aux enfants de Gaza qui subissent les conséquences de la guerre déclenchée par le Hamas. Je crois qu’ils méritent aide et soutien. Mais cela ne signifie pas l’effacement des atrocités commises par les terroristes palestiniens. le 7 octobre. Le silence des organisations internationales de défense des droits de l’homme et le refus de croire les femmes israéliennes face à des preuves accablantes ont été dévastateurs.
Herzog ajoute que des milliers de femmes qui auraient pu subir le même sort de viol, de meurtre et de mutilation parviennent à s’enfuir. Elle raconte d’horribles témoignages de témoins du festival de musique Nova, où les terroristes ont violé des femmes en groupe, et certaines ont même été prises en otage à Gaza où elles ont été défilées sans vêtements ou après avoir été agressées sexuellement à plusieurs reprises.
Herzog accuse également les organisations internationales d’avoir normalisé le crime prolongé consistant à laisser 240 otages détenus à Gaza, parmi lesquels de nombreuses femmes et filles. « Ce n’est que lorsqu’ils seront libérés que nous saurons ce qu’ils ont enduré », écrit-elle.
« Pour marquer cette année la Journée internationale pour la prévention de la violence à l’égard des femmes, les femmes israéliennes – juives, musulmanes, chrétiennes et druzes – se rassembleront à la résidence du président à Jérusalem. Elles se réuniront sous le choc persistant de la violation de nos droits, et avec le sentiment profond que nous tous qui croyons en ces droits avons été trahis », écrit Herzog.
Michal Herzog avec les familles des personnes enlevées (Photo : Résidence du président israélien )
Pourtant, Herzog promet de persister à présenter la vérité au monde et à toutes les organisations de défense des droits humains. Elle estime que nous le devons non seulement à nos propres victimes, mais aussi à toutes les femmes qui seront confrontées à ces crimes à l’avenir et qui doivent savoir qu’elles ne sont pas seules.
JForum.fr avec ynet Michal Herzog
Michal Herzog avec des enfants du kibboutz Holit( Photo : Haim Tzach, GPO )
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