Valerie Pecresse, head of the Paris Ile-de-France region and Les Republicains (LR) right-wing party candidate for the 2022 French presidential election, delivers a speech during a public meeting as part of a visit in Saint-Martin-Vesubie, France, December 6, 2021. REUTERS/Eric Gaillard

Valérie Pécresse s’invite dans la bataille du second tour.

Dans une enquête Ifop-Fiducial pour Le Figaro et LCI réalisée après sa désignation, la candidate LR apparaît en position de se qualifier pour le second tour. Avec 17% d’intentions de vote, elle progresse de sept points et fait jeu égal avec Marine Le Pen.

C’est l’effet de souffle de la primaire. À peine désignée candidate des Républicains pour l’élection présidentielle, Valérie Pécresse enregistre une progression spectaculaire de sept points pour atteindre les 17% d’intentions de vote au premier tour. Selon une enquête Ifop-Fiducial pour Le Figaro et LCI, réalisée pour l’essentiel avant le meeting d’Eric Zemmour, elle obtiendrait même 48% au second tour face à Emmanuel Macron (52%). Ce dernier demeure le seul à ne pas être encore entré dans la course mais maintenant que tous ses principaux concurrents sont connus, Valérie Pécresse est la première à s’approcher aussi près du président de la République dans le duel final de l’élection présidentielle. «La désignation de Valérie Pécresse a libéré le peuple de droite, observe Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop. Il y avait une interrogation sur l’impact de la primaire, avec un corps électoral fortement réduit par rapport à celui de 2016, mais l’effet est là».

Toujours stable au premier tour, le chef de l’État bénéficie de 25% d’intentions de vote. «Il est toujours en pôle, installé sur un socle solide. L’émergence de Valérie Pécresse le touche peu», souligne Frédéric Dabi. Pour l’heure, le chef de l’État perd un peu chez les retraités, là où Valérie Pécresse progresse. Mais de tous les candidats à la primaire LR, elle était celle qui inquiétait le plus dans l’entourage du chef de l’État par sa capacité à s’imposer comme la candidate de la droite. Si le sondage indique que le rassemblement a démarré, la route est encore longue et raide. Avec un exercice d’équilibriste complexe à réaliser pour réussir à conserver tous les militants qui ont fait sa victoire sans faire fuir les partisans d’Éric Ciotti. Or c’est sur eux que lorgnent Marine Le Pen comme Eric Zemmour, en difficulté depuis la désignation de Valérie Pécresse. Malgré sa résistance aux assauts du polémiste, la présidente du Rassemblement National enregistre un recul de 2,5 points à 17% au premier tour. Sa qualification n’est désormais plus assurée. Face à une Valérie Pécresse qui apparaît en dynamique, Marine Le Pen est sur le reculoir. Et quand bien même elle réussirait à se qualifier, elle serait largement battue au second tour avec 44% face à Emmanuel Macron (56%).

Quant à Eric Zemmour, il apparaît toujours englué dans un faux plat, même si seulement un quart des personnes interrogées dans l’enquête l’ont été après le meeting de Villepinte. Le candidat de Reconquête ! recule de deux points à 13% et n’apparaît plus en position de se qualifier pour le second tour. «La poussée de Valérie Pécresse s’opère aux dépens de Marine Le Pen, d’Eric Zemmour mais aussi de Nicolas Dupont-Aignan, observe Frédéric Dabi. Dans cette élection, le match se joue à droite».

Car à gauche, c’est plus que jamais morne plaine. Le total des voix de tous les candidats atteint péniblement les 24%, du jamais vu. Et qui entretient le spectre d’un troisième 21 avril avec l’élimination de tous les candidats de gauche dès le premier tour. Anne Hidalgo et Yannick Jadot stagnent mollement sur leurs acquis à 5% et 6%. La maire de Paris ne parvient toujours pas à impulser la moindre dynamique à sa campagne, le candidat écolo ne parvient pas à prendre la sienne en main sur fond de rivalités chez les écolos. De son côté, Arnaud Montebourg descend sous la barre des 2% à 1,5%. Dans ce paysage sépulcral, seul Jean-Luc Mélenchon survit, en hausse de 0,5 point à 9%. Même pas de quoi entrevoir une place de troisième homme.

 

Le Figaro – LCI

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Bonaparte

Sondages bidons .

La véritable injustice serait que EZ n’obtienne pas les 500 signatures .

Charles DALGER

Les merdia de francekipu et les vermines propagandistes recommencent, comme avec TRUMP à préparer les faibles d’esprit à la fraude électorale massive d’avril 2022.

Normalement EZ est au 2ème tour avec de solides chances de gagner.

C’est indigne d’un média juif de colporter cette propagande infecte !

Daniel

Ils seraient pas un peu bidon vos sondages?