
Un tir a touché le train à grande vitesse mercredi 12 décembre en fin d’après-midi, provoquant un trou de 2 cm dans la vitre. Le parquet ouvre une enquête.
La munition retrouvée dans le train est le plus souvent utilisée pour la chasse au gros gibier. La SNCF parle d’un acte de malveillance.
Un TGV reliant Paris à Nice a été touché par une munition de chasse mercredi vers 18 h 30, à la hauteur d’Avignon (Vaucluse), et le projectile s’est fiché dans un appui-tête après avoir traversé la vitre, a-t-on appris jeudi auprès du parquet d’Avignon.
Le train n’a pas été arrêté au moment du tir et c’est à l’escale à Marseille que les enquêteurs de la Direction de la sécurité publique (DDSP) des Bouches-du-Rhône ont constaté les dégâts. La munition, de type Brenneke, destinée à la chasse au gros gibier, a percé la vitre pour venir se loger dans un appui-tête, sans faire de blessé, a précisé la vice-procureur d’Avignon, Caroline Armand.
Un trou de 2 cm dans la vitre
Aucune hypothèse n’est pour l’instant privilégiée par le parquet, que ce soit un tir volontaire ou une balle perdue. Dans ses annonces aux passagers à Marseille, la SNCF a parlé d’un « acte de malveillance ».
Richard Barnes, un journaliste australien monté à bord du train à Marseille, a témoigné de l’importance des dégâts, avec « une vitre totalement étoilée, et un trou d’environ 2 cm de diamètre au milieu ».
Tous les passagers de la rame touchée ont finalement dû débarquer et monter dans la seconde rame de ce TGV 6 169 parti de Paris à 16 h 02. Initialement attendu à Nice à 22 h 08, le train a quitté la gare Saint-Charles de Marseille avec une heure de retard.
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