Un terrorisme palestinien coordonné et récompensé par l’Europe

“Je suis fier de lui” : Voilà ce que le père de l’assassin de Dafna Meir a déclaré quand les media palestiniens lui ont demandé ce qu’il pensait de son fils Murad Adais, assassin de sang froid.

Dimanche après-midi, Adais a massacré Meir chez elle, devant ses enfants.

Si Adais père est vraiment heureux que son fils moisisse en prison est moins important que ce qu’il a déclaré devant la foule chez lui, il sait que la foule considère son fils comme un héros. Et donc il a joué son rôle devant son auditoire.

Depuis septembre dernier, quand les Palestiniens ont commencé leurs agressions terroristes, des tueurs comme Adais ont été décrits comme des loups solitaires. Mais une étude publiée en novembre dernier sur le journal « Mosaic Online par Daniel Polisar du College Shalem montre que cette description est à la fois fausse et inutile.

Polisar a étudié les données de l’opinion publique palestinienne à partir d’enquêtes conduites par quatre groupes de recherche indépendants au cours des 25 dernières années. Ses données ont montré trois aspects clés dans les positions palestiniennes sur Israël, qui portent toutes directement sur l’offensive terroriste palestinienne actuelle.

Sa première découverte est que durant la plus grande part du dernier quart de siècle, une lourde majorité de Palestiniens ont soutenu le terrorisme contre les Israéliens.

De plus, plus une attaque est meurtrière, plus elle est approuvée

La seconde découverte de Polisar a été que la grande majorité des Palestiniens haïssent les Israéliens et croient que les Juifs n’ont aucun droit sur la Terre d’Israël, et que donc notre Etat n’a pas droit à l’existence.

Mises ensemble, ces deux informations conduisent à une conclusion claire sur la nature de la campagne de terrorisme palestinien récente contre les Israéliens.

Comme Polisar l’a expliqué, elles montrent que cette campagne n’est pas conduite par des « loups solitaires », incités par la propagande de l’Autorité Palestinienne.

Plutôt, cette propagande reflète la haine meurtrière que la vaste majorité des Palestiniens éprouve envers Israël et les Israéliens.

Adais et ses camarades peuvent être ou pas des membres de groupes terroristes. Mais ils sont les représentants loyaux de leur société soutenant le terrorisme.

Evidemment, tout discours de processus de paix dans ce climat est une folie totale. Le mieux à quoi Israël puisse aspirer est de dissuader les Palestiniens imbibés de haine de les attaquer.

Cela nous amène à la troisième information de l’étude de Polisar. 25 années de données de l’enquête montrent clairement que la majorité des Palestiniens croient que le terrorisme paie.

Et la simple réalité est qu’ils ont raison. Au cours de la génération passée, les Palestiniens n’ont fait que bénéficier du meurtre d’Israéliens via le terrorisme.

Le fait est que les concessions israéliennes aux Palestiniens ont renforcé leur conviction que le terrorisme paie plutôt qu’il ne les a convaincus que de faire la paix montre que toutes les concessions face au terrorisme sont dangereuses.

Alors que la majorité des Israéliens a appris cette leçon et donc élu des gouvernement qui s’opposent au compromis, les Palestiniens ont appris que le public israélien n’a pas le dernier mot pour les récompenser ou non de leurs crimes contre l’humanité.

Les Palestiniens croient qu’Israël est dépendant de la bonne volonté de l’Occident. Aussi dans la limite où les pressions de l’Occident font qu’Israël cède aux exigences palestiniennes, les USA et l’UE oeuvrent la main dans la main avec les terroristes palestiniens et prouvent qu’ils ont raison d’assassiner des mères dans leur foyer devant leurs enfants.  

Cette semaine l’ambassadeur des USA Dan Shapiro a prouvé que les Palestiniens ont raison, une fois de plus. Au début de son discours devant l’Institut des Etudes de Sécurité Nationale lundi, Shapiro a émis une condamnation formelle des « actes de terrorisme barbares » contre des Israéliens lors de ses remarques préalables.

Mais c’était juste pour s’éclaircir la voix. Lors de ses remarques de fond, Shapiro a accusé Israël de racisme institutionnel en Judée et Samarie.

L’accusation scandaleuse de Shapiro a été rapportée et a accru la diffamation anti-Israël de son patron, le Secrétaire d’Etat John Kerry depuis deux ans. Au début 2014, Kerry a prétendu que si Israël ne «relarguait» pas la Judée et la Samarie et Jerusalem bientôt, il risquait de devenir un Etat d’apartheid criminel dans l’avenir.

En prétendant faussement qu’Israël use d’une loi clémente pour les Israéliens et d’une autre poigne de fer contre les Palestiniens, Shapiro a donné un substrat à l’attaque de Kerry depuis 2 ans. Et en déclarant que cet état de choses existe aujourd’hui, il a transformé la déclaration incendiaire de Kerry de futur apartheid en un couplet diffamatoire pour les délits imaginaires actuels.

L’agenda des agressions diffamatoires de Shapiro a été significatif pour deux raisons.

D’abord le jour suivant le meurtre de Meir par un Palestinien et des heures après qu’un autre Palestinien ait poignardé une autre mère juive en fin de grossesse, l’ambassadeur des USA a déclaré aux Palestiniens que l’Amérique reproche à Israël leur barbarie.

Shapiro a calomnié Israël au moment même où le Conseil de l’Europe annonçait qu’il allait renforcer ses règles d’étiquetage des produits juifs provenant de Judée, de Samarie et de Jerusalem, et a publié un document sur ses plans de prise en charge d’une licorne appelée « processus de paix au Moyen-Orient ».

Aussi bien l’annonce de l’UE sur l’étiquetage des produits juifs et son document que le « Processus de paix au Moyen-Orient » inexistant ont été notables pour deux raisons.

D’abord ils n’ont fait aucune mention du terrorisme. Pour les Européens, la seule partie empêchant la paix est Israël. Et pour apporter la paix, l’UE appelle l’Etat juif a être traité comme les Juifs d’Europe – c’est-à-dire soumis à la discrimination, aux abus et aux insultes.

La simultanéité rapprochée de la calomnie de Shapiro et les dernières mesures discriminatoires de l’UE contre Israël montrent aux Palestiniens qu’ils doivent maintenir leurs attaques. Israël sera pressé durement pour lancer une contre-attaque efficace avec les Américains et les Européens les étranglant en exigeant des concessions.

Le message que ces déclarations délivrent à Israël est vraiment pire que cela. La simultanéité de ces remarques n’était pas une coïncidence.

Ni la condamnation d’Israël par James Kirby, porte-parole du Département d’Etat des politiques légales d’Israël sur la terre dans la vallée du Jourdain, suivie immédiatement par une condamnation identique du Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-Moon et un appel de l’AP pour une résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU contre Israël.

Prises ensemble, elles montrent que nous nous trouvons au milieu d’une offensive politique coordonnée par les USA contre Israël.

Comment Israël est-il supposé se défendre contre l’attaque coordonnée terroriste et diplomatique ? Comment Israël peut-il maintenir les Américains et les Européens à l’écart et dissuader les Palestiniens d’assassiner ses citoyens ?

Au-delà des mesures anti-terroristes déjà réalisées, Israël doit agir à trois niveaux.

Sur le front diplomatique, le gouvernement doit changer le ciblage de sa politique publique.

Le gouvernement accepte actuellement la fausse prétention que l’attaque terroriste palestinienne est menée par des loups solitaires. Sa diplomatie publique est par conséquent limitée à condamner l’incitation de l’Autorité Palestinienne officielle.

Cette attitude est erronée et contreproductive.

Elle donne du crédit à la fausse conclusion que l’assaut est limité et peut donc être négligé par les occidentaux enclins à attaquer Israël.

Dans leurs déclarations publiques, nos officiels doivent adresser leurs remarques contre la société  palestinienne dans son ensemble. De même, le gouvernement doit attaquer la Gauche radicale en Israël et en Occident qui soutient une société qui cherche l’anéantissement d’Israël, applaudit la barbarie et tue tous ceux qui souhaitent vivre en paix avec Israël.

Mercredi, une tempête a éclaté en Angleterre après la publication par le journal “The Sun” des résultats d’une enquête secrète sur la diffusion de soi-disant groupes de droits de l’homme dans le magazine d’investigation de ‘Channel 2’ il y a deux semaines.

Cette enquête a montré que les activistes droits de l’hommistes chevronnés, Ezra Nawi de Ta’ayush et Nasser Tawaja de B’Tselem, complotant pour livrer aux forces de sécurité palestinienne un Palestinien voulant vendre de la terre aux Juifs, savaient qu’il serait torturé et tué.

Lors d’un débat animé au Parlement Britannique, les députés ont montré qu’une politique révélant la barbarie de la société palestinienne et le fanatisme de ses partisans occidentaux est efficace.

Le second domaine où le gouvernement doit agir est la politique des implantations.

Bien qu’il soit difficile pour Israël de défier le gouvernement Obama et de faire respecter les droits de propriété juifs en Judée, Samarie et à Jérusalem dans l’année à venir, rien ne doit le dissuader de détruire la construction palestinienne illégale financée par l’UE en la zone C.

Le gouvernement doit agir énergiquement pour retirer toutes les installations palestiniennes construites par l’UE dans la Zone C de Judée et Samarie. Le lieu où le gouvernement doit entamer la démolition se situe sur l’installation palestinienne à l’extérieur du site du patrimoine national de Sussiya, à quelques kilomètres du lieu où Dafna Meir a été assassinée. Le double objectif de cette construction illégale financée par l’UE est de menacer les communautés israéliennes de Sussiya et de Mitzpe Yaïr et de dénier la signification de l’antique cité juive de Sussiya.

Détruire la communauté illégale adressera un message puissant aux Palestiniens et à leurs  complices occidentaux.

Dans le même temps, le gouvernement doit accélérer le rythme de construction de nouvelles communautés juives de l’autre côté de la ligne d’armistice, depuis Sussiya dans le Nord du Neguev autour d’Arad sur les terres de l’Etat, menacées par les Bédouins soutenus par l’UE, travaillant en coordination avec les occupants palestiniens illégaux sur les collines au Sud de Hebron.

Enfin, ce qu’Israël doit faire face au terrorisme soutenu par la guerre politique encouragée par l’Occident, c’est de confronter les bureaucrates de l’UE au fait qu’Israël réussit là où leurs gouvernements échouent.

Il ne suffit pas qu’Israël appelle les Juifs de France et du reste de l’Europe à faire leur Aliya.

Au cours de deux années passées, l’Aliya en provenance d’Europe occidentale a atteint les plus hauts jamais vus. Alors que les gouvernements qui accusent l’Etat juif de crime prouvent chaque jour qu’ils sont incapable de protéger leurs citoyens juifs, de plus en plus de Juifs européens répondent à l’appel et partent en Israël.

Mais au cours de derniers mois, il est devenu apparent que malgré notre bonne volonté, Israël n’a pas trouvé la bonne façon d’absorber ses tout nouveaux citoyens. Des dentistes, des pharmaciens et d’autres professionnels sont « mastiqués et recrachés » par une bureaucratie de corporations professionnelles dont les exigences de licence protectionniste persuadent de nombreuses personnes de tourner les talons pour retourner en Europe.

Le gouvernement doit placer en priorité urgente de briser les corporatismes.

Il est beaucoup plus important de permettre à des professionnels juifs de France de travailler dans leurs domaines en Israël plutôt que de préserver des exigences de licences antiques pour des cliques professionnelles bornées.

Israël est victime d’attaques coordonnées par les Palestiniens qui nous haïssent et par les Européens et les Américains qui nous sont hostiles.

Nos options pour traiter cette attaque ne sont pas optimales mais elles sont formidables.

Si nous en faisons un usage judicieux, nous pourrons entraver la Maison Blanche et l’UE, et au minimum, nous pourrons commencer à prouver aux Palestiniens que leur foi dans le terrorisme n’est plus du tout justifiée.