UN GARDE EST MORT ET 5 AUTRES BLESSÉS DANS L’ATTAQUE ALORS QUE L’IRAN CÉLÈBRE L’ANNIVERSAIRE DE SA REVOLUTION

« Cinq membres du personnel de la Garde révolutionnaire ont été blessés et un martyr (tué) », a déclaré Marashi, ajoutant que les célébrations de cet anniversaire se déroulaient dans le calme.

 

Des membres des forces armées iraniennes défilent lors du défilé militaire annuel à Téhéran

Des membres des forces armées iraniennes défilent lors du défilé militaire annuel à Téhéran, en Iran, le 22 septembre 2018. (crédit photo: AGENCE DE NOUVELLES TASNIM / COMMUNICATION VIA REUTERS)

« Une base (paramilitaire) du Basij à Nik Shahr a été touchée … par des tirs ce matin et plusieurs membres du personnel des communications des Gardiens de la révolution, qui câblaient, la base ont été touchés », a déclaré l’agence IRNA pour un Journal d’Etat, Mohammad Hadi Marashi, sous-gouverneur de la province chargé des affaires de sécurité.
« Cinq membres du personnel de la Garde ont été blessés et un autre est devenu martyr », a déclaré Marashi, ajoutant que les célébrations de cet anniversaire se déroulaient dans le calme.
L’agence de presse semi-officielle Tasnim a déclaré que Jaish al-Adl, un groupe militant sunnite, avait revendiqué la responsabilité de l’attaque.
L’attaque visait une base des Basijis, une force paramilitaire affiliée aux puissants gardiens de la révolution, dans la ville de Nik Shahr, dans la province du Sistan-Baluchestan, depuis longtemps tourmentée par les émeutes de gangs de trafiquants de drogue et de militants sunnites, opposés au pouvoir central.
Jaish al-Adl (Armée de la justice) a revendiqué la responsabilité de deux attentats à la bombe qui ont blessé trois policiers devant un commissariat de police à Zahedan, capitale de la province de Sistan-Baluchestan.
L’Iran a entamé vendredi dix jours de célébrations, organisées par l’État, à l’occasion de la révolution islamique de 1979 qui a destitué Shah Mohammad Reza Pahlavi, roi laïc allié de l’Occident.
Le président américain Donald Trump s’est retiré l’an dernier d’un accord international aux termes duquel l’Iran a mis un frein à ses activités nucléaires en échange d’un allègement des sanctions. Les sanctions réimposées ont entraîné un krach monétaire, une inflation galopante et une hésitation accrue des investisseurs à faire des affaires dans ce pays.
PAR REUTERS
 2 FÉVRIER 2019 10:27
Adaptation : Marc Brzustowski

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires