Basel Ghattas, un député du Parti Balad, qui fait partie de la Liste arabe unifiée, sera convoqué par la police pour un interrogatoire après que les services de la prison israélienne ont déclaré avoir reçu des informations selon lesquelles le législateur prévoyait de transférer les téléphones dans la prison de Keziot.
Selon la chaîne israélienne Aroutz 2, la police a attendu Ghattas à sa sortie après une visite à la prison dimanche, pendant que le personnel de la prison fouillait plusieurs prisonniers qui étaient en contact avec lui.
« Balad est délibérément ciblé » par les autorités israéliennes, a déclaré Ghattas dimanche soir, soulignant qu’il n’avait « rien à cacher ».
« Il est clair que la police insiste pour continuer sa politique de poursuite contre les députés de Balad et les membres de haut niveau du parti », a-t-il dit. « Ce comportement démontre une politique de vengeance politique, qui ne nous a pas effrayés dans le passé et qui ne nous intimidera pas à l’avenir non plus », a précisé le député.
Selon le quotidien israélien Haaretz, la police craint que Ghattas ne tente de quitter le pays pour éviter l’enquête et a donné des instructions aux agents de contrôle aux frontières avec la Jordanie et l’Egypte, ainsi qu’à l’aéroport international de Ben Gourion.
La liste arabe unifiée détient 13 des 120 sièges au Parlement, dont trois sont détenus par le parti Balad, le troisième plus grand bloc au sein du parlement.
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré dimanche soir que Ghattas devrait être suspendu de ses fonctions en tant que législateur si les soupçons se révélaient être vrais.
« Si les soupçons contre le député Ghattas se révèlent corrects, alors nous parlerons d’une infraction grave à la sécurité des citoyens israéliens », a déclaré le Premier ministre.
« Quiconque nuit à la sécurité de l’État doit être puni sévèrement et devrait être interdit de servir à la Knesset », a-t-il ajouté.
Les allégations contre Ghattas surviennent quelques mois après que les députés de Balad, Jamal Zahalka et Hanin Zoabi, ont été interrogés par la police dans le cadre d’une enquête pour fraude, blanchiment d’argent et utilisation illégale de fonds.
Zahalka, Zoabi et Ghattas ont également été mis sous le feu des projecteurs en février après avoir rencontré les familles de terroristes palestiniens, dont le corps n’avait pas été retourné par les autorités israéliennes.
i24

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