Plainte contre des mercenaires français recrutés au Yémen

Depuis mars 2015, le conflit qui déchire le Yémen aurait fait 57 000 victimes, directes et indirectes. REUTERS/Anees Mahyoub - RTX2953V

Depuis mars 2015, le conflit qui déchire le Yémen aurait fait 57 000 victimes, directes et indirectes. REUTERS/Anees Mahyoub – RTX2953V

Reuters/Anees mahyoub

Les Émirats arabes unis auraient recruté des anciens de la Légion étrangère pour mener à bien des éliminations ciblées. Visés : des hommes politiques et des religieux, notamment du mouvement Al Islah (FM)*.

*Le parti fait partie des Frères musulmans, qui sont considérés comme une organisation terroriste par les gouvernements de Bahreïn, Égypte, Russie, Syrie, Arabie saoudite et Émirats arabes unis. Cependant, depuis la guerre civile au Yémen , l’Arabie saoudite a forgé des relations plus étroites avec Al-Islah.

Les Émirats arabes unis (EAU) ont-ils recruté des mercenaires français pour mener une campagne d’éliminations ciblées au Yémen ? C’est le grave soupçon qui a motivé la plainte avec constitution de partie civile déposée le jeudi 21 mars 2019 auprès du tribunal de grande instance de Paris par le cabinet d’avocats Ancile, mandaté par l’association Alliance internationale pour la défense des droits et des libertés.

Dans un article du 16 octobre 2018, le site d’information américain BuzzFeed révélait que les Émirats auraient fait appel à Spear Operations, un prestataire de services de sécurité basé aux Etats-Unis, pour constituer une équipe de combattants aguerris. Objectif: éliminer des responsables politiques et des personnalités religieuses proches du parti yéménite Al Islah, le Congrès yéménite pour la réforme (Appartenant à la mouvance des Frères Musulmans).

1,5 million de dollars et des primes

C’est un homme bien connu des diplomates et des services étrangers qui aurait joué les intermédiaires : Mohammed Dahlan, ancien directeur du redoutable Service palestinien de sécurité préventive, réfugié aux EAU depuis 2011 et désormais très proche conseiller de Mohammed Ben Zayed Al-Nahyan, l’homme fort de cet Etat fédéral (ayant à présent établi des relations ouvertes et normalisées avec Israël au Moyen-Orient).

A la fin de 2015, Spear Operation aurait donc mis sur pied un groupe de choc d’une douzaine d’anciens soldats, dont trois vétérans des forces spéciales américaines et neuf anciens de la Légion étrangère française. Selon BuzzFeed, les mercenaires auraient découvert les détails de leur mission une fois à bord de l’avion Gulfstream qui venait de décoller de l’aéroport de Teterboro, dans le New Jersey. Vingt-trois fiches comprenant le nom et la photo de leurs cibles, ainsi que des informations sur chacune d’elle, leur auraient alors été distribuées. Prix de leurs services: 1,5 million de dollars, auquel devaient s’ajouter des primes pour chaque élimination réussie.

« Escalade dans l’horreur »

« Dès lors, indique la plainte que L’Express a pu consulter, les impératifs de lutte contre l’impunité des criminels de guerre justifient l’ouverture d’une enquête à l’encontre des mercenaires vraisemblablement français, employés par une société privée américaine, qui auraient commis des crimes de guerre, dans le cadre du conflit au Yémen, ainsi qu’à l’encontre de Mohammed Dahlan en tant que complice de ces crimes. » En effet, le droit pénal français réprime l’atteinte à la vie des personnes ne prenant pas part aux hostilités, la qualifiant de crime de guerre, ainsi que la participation à une activité de mercenaire.

Certes, la Légion étrangère, comme son nom l’indique, recrute des volontaires de tous les pays. Ceux-ci, au terme de leur engagement, ont la possibilité de prendre la nationalité française. Sachant qu’ils sont 35% à faire ce choix, Me Joseph Breham, du cabinet Ancile, évalue à 99%, démonstration statistique à l’appui, la probabilité que l’un au moins des neuf légionnaires recruté par Spear Operation ait opté pour un passeport français.

La procédure engagée en France par Ancile Avocats conforte la saisine par le même cabinet de la Cour pénale internationale (CPI), en novembre 2017, au sujet du recours par les EAU à des soldats de fortune sur le champ de bataille yéménite. « Les éléments qui nous amènent aujourd’hui à saisir les juridictions françaises nous permettent également de soumettre une communication supplémentaire à la CPI afin de compléter celle de 2017, précise Me Breham. Seule cette cour détient la possibilité de mettre un terme à l’impunité des Emiratis à l’origine de cette escalade dans l’horreur: des éliminations ciblées de civils pacifiques par des soldats privés payés au cadavre. »

57 000 victimes en quatre ans

La guerre qui ravage le Yémen depuis mars 2015 et les exactions subies par les populations civiles ont conduit Ancile Avocats à se tourner vers la justice française à deux reprises déjà. En avril 2018, le cabinet a déposé une plainte pour « complicité de tortures » contre Mohamed Ben Salman, le prince héritier d’Arabie Saoudite, à la tête de la coalition d’une dizaine de pays arabes et sunnites qui combat depuis quatre ans, au Yémen, les rebelles houthis d’obédience chiite. En novembre dernier, c’est son allié émirati Mohammed Ben Zayed Al-Nahyan qui faisait à son tour l’objet d’une plainte pour « complicité de crimes de guerre ».

Depuis les premières frappes aériennes menées par la coalition, les 25 et 26 mars 2015, 57 000 personnes auraient été victimes de ce conflit, selon le rapport Global humanitarian overview 2019 de l’Organisation des Nations Unies. Selon le Secrétaire général des Nations Unies, le Yémen est « la pire crise humanitaire au monde ».

lexpress.fr

Un agent israélo-hongrois engagé par le rival d’Abbas pour des éliminations ciblées

Mohammad Dahlane le 10 novembre 2009 à Ramallah
Abbas Momani (AFP/Archives)

Mohammed Dahlan, l’ancien rival de Mahmoud Abbas et ex-chef des forces de sécurité de l’Autorité palestinienne à Gaza, a conclu un accord avec une entreprise de mercenaires dirigée par un Israélien pour réaliser des éliminations ciblées au Yémen au nom des Émirats arabes unis, a rapporté mardi le site Buzzfeed.

Dahlan a déclaré à Golan que, dans des circonstances différentes, ils essaieraient certainement de s’entre-tuer. Au lieu de cela, ils ont constitué un tandem étrange, en se laissant même photographiés ensemble.

Muhammed Dahlan (Photo: AP)

Muhammed Dahlan (Photo: AP)

 

Ces dernières années, Dahlan est devenu le conseiller de l’héritier du trône des Émirats arabes unis, Muhammad bin Zayed al-Nahyan (MBZ), le dirigeant de facto du pays. « Les EAU l’ont pris comme pitbull« , a déclaré un ancien agent de la CIA à propos de Dahlan.

Muhammad bin Zayed al-Nahyan (Photo: AP)

Le groupe Spear Operations dirigé par son fondateur israélo-hongrois Abraham Golan, a été engagé pour mener une série d’attaques à partir de décembre 2015.

Golan et Gilmore avec leurs acolytes non-identifiés.

Golan, centre à droite, et Gilmore, centre à gauche

Golan, centre à droite, et Gilmore, centre à gauche

 

Selon Buzzfeed, M. Golan a fait appel à une équipe de mercenaires américains professionnels – y compris d’anciens membres d’unités d’élite de l’armée américaine – pour mener ses opérations au Yémen.

À la fin de 2015, Golan et Gilmore ont réussi à constituer une équipe de 12 mercenaires. Trois d’entre eux étaient des réservistes américains et la plupart des autres étaient d’anciens membres de la Légion étrangère française.

Ils ont pris l’avion des Émirats arabes unis pour se rendre sur une base en Érythrée où, selon Gilmore, ils ont reçu une liste noire : 23 cartes avec 23 noms et 23 visages. Chaque carte contenait des informations concernant le renseignement: le rôle de l’individu dans la politique yéménite et l’emplacement exact de son domicile et de ses bureaux. Certains d’entre eux étaient des terroristes, mais Gilmore admet qu’il n’est pas sûr qu’ils l’aient tous été.

« Il y avait un programme de liquidations ciblées au Yémen qui a été approuvé et financé par les Émirats arabes unis au sein de la coalition », a reconnu M. Golan. L’accord aurait été conclu entre M. Golan et M. Dahlan, lors d’un déjeuner dans un club d’officiers d’une base militaire des Emirats arabes unis à Abou Dhabi.

Selon Golan, ces cibles étaient des cibles légitimes choisies par le gouvernement des Émirats arabes unis, allié des États-Unis dans une guerre soutenue par Washington.

Cependant, Gilmore a admis qu ‘«il est possible que la cible soit quelqu’un que MBZ n’aime pas. Nous avons essayé de faire en sorte que cela ne se produise pas ».

Dahlan entre Golan et Gilmore

Dahlan entre Golan et Gilmore
Des mercenaires issus d’unités d’élite américains ont été embauchés par l’ex-homme fort palestinien Mohammed Dahlan pour éliminer des leaders de groupes proches des Frères Musulmans et considérés comme « terroristes » par les Émirats arabes unis.

Des commandos américains, dont d’anciens Navy SEAL ont été embauchés par les Émirats arabes unis pour liquider de manière ciblée des personnalités religieuses et politiques au Yémen, déchiré par la guerre, où Abu Dhabi est impliqué dans un conflit meurtrier et controversé qui a coûté la vie à plus de 100 000 personnes.

Les combattants d’élite des opérations spéciales américaines, qui ont suivi des années d’entraînement spécialisé dans l’armée américaine, notamment lors des longues années de combat de Washington en Irak et en Afghanistan, ont été payés pour participer à des missions de mercenaires visant à liquider un certain nombre de Yéménites considérés comme des « terroristes ». par les Emirats Arabes Unis, a révélé le chef du groupe .

« Il y avait un programme d’éliminations ciblées au Yémen », a déclaré Abraham Golan à  BuzzFeed News. « Je le dirigeais. Nous l’avons fait. Cela a été supervisé par les EAU au sein de la coalition [dirigée par l’Arabie saoudite]. »

Golan, un prestataire de sécurité israélo-hongrois résidant aux États-Unis, a annoncé que sa société, Spear Operations Group, avait suggéré l’idée à Mohammed Dahlan, ancien responsable de la sécurité de l’Autorité palestinienne, ainsi qu’à d’autres conseillers clés du prince héritier des Émirats Arabes Unis, Mohammed bin Zayed.

Le ton de la réunion était clair et net. On a demandé au groupe d’aider à « perturber et à détruire » le parti al-Islah du Yémen, décrit par Golan comme « une branche politique d’une organisation terroriste » – faisant référence aux Frères musulmans et faisant écho aux sentiments des Émirats arabes unis, qui, avec l’Arabie saoudite, tente d’écraser ce mouvement radical dans la région.

Al-Islah a plusieurs cordes à son arc et se comporte comme l’un des principaux alliés du président Abedrabbo Mansour Hadi dans le sud.

En contrepartie de la réalisation des éliminations ciblées, les mercenaires américains recevraient 1,5 million de dollars par mois et les succès remportés seraient récompensés par d’autres bénéfices non divulgués. Plus tard, le Spear Operations Group assurerait également une formation aux tactiques de commando pour les soldats émiratis. Mais Golan a révélé qu’il avait posé une condition aux Emiratis : demander à ce que son groupe soit, au moins, semi-officiellement intégré au sein des forces armées des Émirats, et disposent des uniformes et de la carte d’identité des Émirats, « pour des raisons juridiques« .

Les combattants américains se verraient attribuer un grade militaire par les EAU afin de leur fournir une couverture légale. Tout le matériel serait fourni par Abou Dhabi.

« Parce que si le sh * t frappe (les ennuis arrivent), » a t-il expliqué, l’uniforme et les plaques d’identité des EAU marqueraient « la différence entre un mercenaire et un militaire« .

Le budget initial de Golan permettait à ses combattants de recevoir 25 000 dollars par mois, soit environ 830 dollars par jour, plus des primes. Selon trois sources proches de l’opération, l’un des mercenaires travaillait auparavant avec la « branche terrestre » de la CIA – la version de Langley des forces spéciales. Un autre était toujours actif en tant que SEAL dans la réserve de la marine et avait obtenu une autorisation top secrète, ont révélé des sources.

Cela semble être une campagne ciblée. Il y a eu 25 à 30 éliminations
– Gregory Johnsen, Arabia Foundation

 

Bien que le commandement spécial de guerre de la marine ait refusé de commenter, la CIA a affirmé ne pas avoir connaissance d’un tel programme au Yémen. Mais un ancien responsable de la CIA, qui avait initialement déclaré que ce scénario était impossible, a, par la suite, déclaré à  Buzzfeed News:  « Certains gars faisaient essentiellement ce que vous avez dit. » Choqué par ce qu’il avait appris, l’ancien fonctionnaire a mis en question les « procédures de contrôle » afin de s’assurer que « le type que vous venez de fumer est vraiment un méchant ». Les mercenaires, a-t-il dit, ressemblent « presque à une brigade chargée d’assassinats ».

En décembre 2015, Golan et une douzaine de mercenaires américains embauchés, se sont rendus dans une base militaire émiratie dans le désert à bord d’un avion affrété de type Gulfstream, avant de prendre un avion de transport des forces aériennes des Emirats Arabes Unis pour se rendre sur une autre base à Assab, en Érythrée. Le groupe a été informé par un officier émirati en uniforme, qui leur avait attribué une liste noire de 23 personnes, dont certaines étaient identifiées par leur rôle dans la politique yéménite.

L’ancien officier de la marine américaine SEAL, Isaac Gilmore, qui a dirigé l’opération aux côtés de Golan, a confirmé que certains des désignés comme cibles étaient des membres du parti islamiste al-Islah du Yémen, des prédicateurs impliqués dans des actes de violence et des « terroristes intransigeants » – bien qu’il ait admis qu’il « ne pouvait pas en être sûr ».

Golan a suggéré que certains ennemis terroristes étaient si dangereux et difficiles à arrêter, que la seule solution viable était l’élimination, notant qu’il avait modelé son entreprise fournissant des compétences de combat commando pour les missions de liquidation sur le programme d’éliminations ciblées des services spéciaux d’Israël.

La ville côtière d’Aden, au Yémen, qui a été pendant plusieurs années la capitale temporaire du pays, a été confrontée à diverses situations en matière de sécurité, notamment des attentats à la bombe et des assassinats, dont beaucoup ont été jusqu’ici inexpliqués. 

Ces dernières années, des dizaines de religieux, de militants, djihadistes et de personnalités politiques ont été tués ou ont à peine échappé à des tentatives d’assassinat à Aden, où les forces émiraties contrôlent une grande partie de l’appareil de sécurité aux côtés de combattants séparatistes.

‘Echec d’une des Missions’

Mais le 29 décembre 2015, l’équipe de Golan s’est concentrée sur Anssaf Ali Mayo, le dirigeant local d’al-Islah. La mission secrète « In-Out » (incursion/sortie rapide) consistait, pour les mercenaires, à déposer un engin explosif à la porte du bureau de Mayo, mais dès que l’un des combattants a commencé à tirer pour des raisons inconnues, la mission a déraillé. La bombe a explosé quand ils ont quitté les lieux. L’équipe a ensuite appris que Mayo avait quitté le bâtiment dix minutes avant leur arrivée. Le bureau d’Ali Mayo se trouvait près d’un stade de football situé au centre de la ville d’Aden. L’explosion du 29 décembre 2015 était censée « tuer tout le monde dans le bureau » – mais elle a échoué.

Même avec les images du drone de l’incident, il est difficile de comprendre ce qui s’est exactement passé. En tout état de cause, les mercenaires se sont échappés dans un véhicule militaire des EAU.

Ensuite, il y a eu une explosion – celle de l’énorme bombe posée à l’entrée des bureaux – suivie d’une plus grande explosion dans le véhicule du mercenaire. Gilmore et Golan ont déclaré qu’ils avaient piégé leur propre véhicule afin de dissimuler la source de la bombe et de semer la confusion dans l’esprit de l’ennemi, mais les membres de l’équipage sont revenus à la base sans aucune preuve de la mort de Mayo.

« Cela a causé des problèmes avec Dahlan », se souvient Gilmore.

« Il semble que ce soit une campagne ciblée », a déclaré à Buzzfeed News , Gregory Johnsen de l’Arabia Foundation, qui a siégé en 2016 au sein un panel d’experts de l’ONU sur la guerre au Yémen « Il y a eu 25 à 30 liquidations« , a-t-il déclaré, bien que quelques-uns semblent être l’œuvre de la branche yéménite du groupe « État islamique ».

En avril, le ministre des Affaires religieuses, Ahmed Attiya, a déclaré que les tueries étaient « systématiques » et que plus de 50 membres des Frères Musulmans avaient quitté le Yémen pour se réfugier dans des pays tels que l’Égypte et la Jordanie.

« Si cela continue, nous demanderons aux religieux de rester chez eux et de ne plus aller dans les mosquées », a-t-il déclaré à Riyad.

Attiya a également lancé un appel pour tenter de « secourir les religieux, les érudits et les imams » d’Aden et son bureau a averti que les liquidations se déroulent de pair avec le remplacement forcé des religieux liés à Al Islah.

Plus de 100 000 personnes ont été tuées depuis qu’une coalition dirigée par l’Arabie saoudite a lancé une campagne militaire pour aider le gouvernement internationalement reconnu à reprendre le contrôle du territoire perdu par les rebelles houthis. Le conflit du Yémen aux multiples facettes a poussé le pays, déjà appauvri, au bord de la famine, provoquant ce que les Nations Unies considèrent comme la pire crise humanitaire au monde.

Golan a déclaré que l’équipe qu’il dirigeait était responsable de plusieurs éliminations majeures, mais il a refusé de préciser le nom des personnes tuées. Il a déclaré que les États-Unis avaient besoin d’un programme de liquidations similaire à celui qu’il a organisé durant des mois au Yémen.

«Je veux juste qu’il y ait un débat», a-t-il déclaré. «Peut-être que je suis un monstre. Peut-être que je devrais être en prison. Peut-être que je suis un méchant. Mais j’ai raison (sur l’élimination des terroristes incurables).

Golan, qui entretient de bonnes relations avec Israël par le biais d’accords de sécurité dans lesquels il est impliqué, a déclaré qu’il a vécu en Israël pendant plusieurs années. Dans le passé, il a assisté à une soirée avec l’ancien chef du Mossad, Danny Yatom, et son expertise « visait à assurer la sécurité des clients du secteur de l’énergie en Afrique ».

L'ancien directeur du Mossad, Danny Yatom (Photo: Gil Yohanan)

L’ancien directeur du Mossad, Danny Yatom (Photo: Gil Yohanan)

 

Yatom a confirmé, lors d’une conversation avec Ynet qu’ils s’étaient bien rencontrés lors d’une soirée à Londres: « Je ne suis plus en contact avec lui depuis des années ; nous avons été en contact pendant ma période en tant qu’homme d’affaires. »

Selon Yatom, « Je ne connaissais pas beaucoup Golan, mais il m’a donné l’impression d’un sioniste enthousiaste, un homme courageux qui était prêt à prendre de grands risques. Malheureusement, il a finalement émigré avec sa famille hors Israël. Il a émigré et depuis lors, nous ne nous parlons plus depuis de nombreuses années. « 

En ce qui concerne les affaires attribuées à Golan dans l’article, Yatom a déclaré: « Je n’ai rien à voir avec ces choses. »

Les États-Unis aident les forces de la coalition et fournissent des armes et des renseignements, entre autres. L’exposé de Buzzfeed est intervenu dans le cadre du scandale du « meurtre au consulat »: le supposé assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat saoudien à Istanbul, en Turquie.

L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis – ainsi que les États-Unis – affirment que leur objectif vise à rétablir le gouvernement reconnu du président Abdrabbo Mansour Hadi et à contrecarrer ce qu’ils prétendent être une tentative de l’Iran de prendre le contrôle du Yémen par le biais des rebelles.

AP Photo/Kevin Frayer, FileIn this Dec. 18, 2006 file photo, Palestinian Authority President Mahmoud Abbas, left, flashes the V-sign as then Fatah leader, Mohammed Dahlan, looks on in the West Bank town of Ramallah
AP Photo/Kevin Frayer, File

M. Golan a affirmé avoir été responsable d’une série d’assassinats très médiatisés au Yémen, sans donner davantage de précisions. Il a expliqué que son entreprise avait aussi visé un certain nombre de dirigeants terroristes palestiniens, qui ont été tués au cours de frappes aériennes et d’opérations confidentielles à partir des années 1970.

Il soutient que certains « ennemis terroristes » sont si dangereux et implacables – et si difficiles à arrêter – que « l’élimination pure et simple est la meilleure solution ». Selon M. Golan, le procédé d’éliminations ciblées en tant que stratégie anti-terroriste de précision cause moins de victimes civiles.

Les Émirats arabes unis, membres d’une coalition dirigée par des Saoudiens qui a mené des centaines de frappes aériennes, soutiennent un ensemble de milices yéménites dans la guerre civile qui sévit depuis trois ans dans le pays.

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victor nizard

Mais qui finance ANCIL ????

bensoussan jean joseph

Dahlane est un grand depressif retourné par les services Israéliens lors de son sejour en prison il se caracterise par une ambition devorante et un manque total de fiabilité Ceux qui ont à travailler avec lui le savent et verifient et revérifient ses faits et gestes Pour Israel, c’est une bonne option pour remplacer m.abbas. il avait fui gaza abandonnant ses hommes(en tant que chef de la securité du fatah) lors des combats qui ont conduit à la prise du pouvoir par le hamas Tout le monde le croyait fini or, ce n’est pas le cas joseph

Belle

Très vrai Bonaparte !!!!
Ts les chefs de ce peuple dit palestinien invente en 1967 ne st Que des hommes qui vivent comme des milliardaires avec nos dons . leur peuple fanatises par leur haine n est que leur instrument pr plus de pognon d ou cette manipulation criminelle…
La paix avec 1 peuple endocrine à ce point est impossible….
Qd leurs chefs seront moins pourris ils pourront avoir 1 avenir heureux .
Leur haine est le sens de leur vie …OLP et hamas doivent etre renverses pr des chefs qui aiment leur peuple plus que le pognon ..
Dalhan

Bonaparte

C’est Dahlan qui aurait dû être à la place d’Abbas et même à celle d’Arafat .

Que de temps perdu avec ces deux criminels qui non seulement ont fermé la porte à la paix………. mais ont détourné les milliards destinés au bien être de leur soit disant  » peuple palestinien  » .

Voilà avec qui Israêl est condamné à vivre , à travailler et à avancer dans le progrès pour le bien être de l’Humanité .