Trump ordonne le retrait des troupes américaines du nord-est de la Syrie. Israël restera t-il seul (avec les Kurdes) contre la Russie, l’Iran et la Turquie?

 

Le président américain Donald Trump a annoncé dans une série de tweets le retrait imminent des forces américaines du nord et de l’est de la Syrie. « Nous avons vaincu Daesh en Syrie, leur seule raison d’être là-bas pendant la présidence Trump », a-t-il déclaré. De hauts responsables de l’administration ont confirmé, mercredi 19 décembre, qu’il y aurait un «retrait complet et rapide».

DEBKAfile note que ce n’est pas la première fois que le président Trump décide de retirer les 2 000 soldats américains de la Syrie. Il a décidé cela en mars, le secrétaire à la Défense James Mattis et le secrétaire d’État Mike Pompeo l’ont convaincu de laisser un contingent. Ils ont expliqué que, dès que les troupes américaines seraient parties, les Russes combleraient le vide laissé, prendraient le contrôle de la frontière syro-irakienne et les forces pro-iraniennes envahiraient la région. L’Iran bénéficierait de son plus grand triomphe militaire de tous les temps en réalisant un pont terrestre sous son contrôle jusqu’à la Méditerranée. Le Hezbollah aussi serait renforcé.

Trump avait accepté leurs arguments à l’époque, mais revient maintenant à sa conviction constante que les troupes américaines n’ont rien à faire en Syrie depuis l’accomplissement de leur mission et que la Syrie devrait être laissée aux Russes. On ne sait pas encore si Mattis et Pompeo réussiront encore à reporter la sortie de l’armée américaine de Syrie. Si cela se concrétise, Israël devra faire face à une nouvelle et désastreuse réalité militaire face à un alignement débridé irano-syrien sur son front nord. Cette situation réduirait pratiquement l’opération de Tsahal contre les tunnels du Hezbollah à presque rien.

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Adaptation : Marc Brzustowski : Concrètement, Trump marque le point du succès obtenu grâce aux Kurdes contre Daesh à Hajin. Mais, d’une part, à cause des Turcs qui les menacent constamment au Nord-Est (expérience d’Afrin) et parce qu’il faudra bien consolider le terrain regagné (et non l’offrir aux Iraniens), il est probable que des forces spéciales minimales et des entreprises privées de sécurité viennent veiller discrètement à la bonne continuité des intérêts américains dans la région, dont la fidélité des Peshmergas kurdes est un élément permanent…

Trump orders US troop pullout from NE Syria. Israel left alone against Russia, Iran

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Élie de Paris

On peut conjoncturer à l’envie sur le rôle de sherif planétaire que Trump entendait re-attribuer aux US, et « voir venir », mais il y a juste 4 jours, daesh a exécuté plus de 700 personnes sans que l’humeur ricaine ait été contrariée. Ni que les merdias subventionnées, si promptes dès qu’Ysraël flingue un tueur, aient à peine évoqué la toute dernière mise en charnier.
Nous autres, confiants, attendons de découvrir ce que l’Eternel Tsebaot mijote.
Ça sent la daf. Grave bonne !
On aura sans doute même pas à préparer les kemiah.