Les hauts responsables de Poutine envoyés à Jérusalem à cause du désaccord avec Netanyahu. Première opération de la Fronde de David israélienne à titre dissuasif

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et le chef d’état-major, le général Valery Gerasimov, ont été envoyés d’urgence en Israël, le lundi 23 juillet, à cause du désaccord Poutine-Netanyahu qui s’est creusé concernant la présence iranienne persistante en Syrie.

Le Premier ministre Binyamin Netanyahu a annoncé sa mission au gouvernement par des termes révélateurs : il a déclaré qu’Israël n’accepterait pas l’entrée de l’armée syrienne dans la zone tampon établie par l’accord de séparation des forces israélo-syrien de 1974, indiquant ainsi qu’il n’avait pas confiance dans l’idée que l’armée syrienne se conformerait à ces précédents traités (de 1974), en dépit des soit-disant garanties que lui présentait Poutine, notamment lors de leur conversation téléphonique du vendredi 20 juillet. Nos sources notent que ce nouvel engagement de Poutine est survenu après qu’il eut renié une série de promesses qu’il avait récemment adressées au président américain Donald Trump et à Netanyahu, au cours de ces dernières semaines, visant à maintenir les Iraniens et leurs supplétifs loin (jusqu’à 80 km promis, alors qu’en réalité ils étaient à moins de 27km) de la frontière israélienne.

Pour insister sur le fait qu’Israël était désormais très sérieux, Tsahal reçu l’ordre lundi d’utiliser l’arme antimissile de la Fronde de David pour sa première opération de combat contre des missiles syriens tirés dans une bataille contre les rebelles, dans la zone tampon. Des alertes ont été déclenchées sur toute la longueur du nord d’Israël, depuis le Golan et le Bashan au nord de la mer de Galilée jusqu’à Safed et Tibériade. La Fronde de David a diffusé un signal à tous les concernés qu’Israël avait l’intention d’utiliser ses armes les plus avancées dans le sud de la Syrie si nécessaire.

Trois points importants ont émergé des événements de lundi :

  1. L’affirmation selon laquelle l’armée syrienne se bat pour la conquête du sud de la Syrie relève plus de la fiction que des faits : outre les éléments en lambeaux de cette armée, les batailles sont menées par le Hezbollah et les milices chiites pro-iraniennes sous commandement iranien. Ainsi, «l’armée syrienne» est un terme impropre lorsqu’il se réfère à des intrusions dans la zone tampon, ou à la proximité de la frontière israélienne du Golan – distance actuellement estimée par des sources militaires à moins de 3 à 8 km. On  devrait, de manière plus correcte, parler des supplétifs de l’Iran.
  2. Certaines de ces forces bénéficient du soutien de l’armée de l’air russe.
  3. Si les avions de combat israéliens ont tiré des missiles depuis le Liban dimanche soir sur un dépôt de missiles à Masyaf près de Hama, tuant des officiers iraniens et du Hezbollah, cela soulève une question : pourquoi Israël prendrait-il des mesures militaires contre l’Iran et le Hezbollah loin de ses frontières, alors que jusqu’à présent, il s’abstiendrait d »attaquer ces mêmes forces près de sa frontière avec le Golan? En effet, Netanyahu a menacé, dans sa dernière conversation avec Poutine, dans les termes les plus durs: « Toute colline capturée par l’Iran et le Hezbollah près de la frontière israélienne se transformera en cratère », a-t-il promis. Le président russe semble avoir pris cette menace suffisamment au sérieux pour envoyer ses lieutenants à Jérusalem pour retenir Israël.

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Adaptation : Marc Brzustowski

Putin’s top officials sent to Jerusalem after DEBKAfile disclosed his rift with Netanyahu. Israeli David’s Wand in first operation

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dany83270

Enfin BiBi découvre le vrai visage a 2 faces de Poutine que l’on devrait obliger à donner des garanties sérieuses au lieu des vagues promesses qui ne sont jamais tenues; chaque fois que la Syrie ou ses supplétifs, qu’ils soient Russes ou Iraniens franchissent la zone tampon, cette zone tampon doit être occupée par Israël et une nouvelle zone tampon doit être définie plus loin…. et ainsi de suite jusqu’à ce que les Syriens cessent les hostilités s’ils ne veulent pas voir leur pays grignoté par Israël au fur et à mesure jusqu’à Damas…et cela en toute légalité puisque la loi internationale stipule que « tout pays qui en agresse un autre s’expose à voir son territoire occupé par le vainqueur ».

[…] “Toute colline capturée par l’Iran à la frontière deviendra un cratère” […]