Terreur à Jérusalem, drapeaux de l’OLP à Tel-Aviv

Terreur à Jérusalem, drapeaux de l’OLP à Tel-Aviv

Les manifestants déplorant un danger concocté – la soi-disant « mort de la démocratie israélienne » aux mains du gouvernement dirigé par Netanyahu – se sont moqués du véritable massacre d’innocents.

(29 janvier 2023 / JNS) Ni le massacre terroriste de sept fidèles juifs et les blessures de trois autres dans le quartier de Neve Yaakov à Jérusalem, ni la fusillade quasi mortelle le lendemain matin d’un père et de son fils à l’entrée de la Cité de David parc national de la capitale israélienne, a empêché les manifestations anti-gouvernementales de se dérouler comme prévu.

De peur qu’ils ne perdent un pouce de leur hauteur morale autoproclamée, cependant, ceux qui sont sortis en nombre contesté pour le quatrième samedi soir consécutif – ostensiblement pour décrier les plans du ministre de la Justice Yariv Levin de remanier le système judiciaire – ont lancé leurs manifestations avec une minute de silence pour les victimes.

Compte tenu de la tragédie personnelle et nationale des dernières 24 heures, le geste était justifié. Pourtant, annuler les rassemblements aurait été bien plus approprié dans les circonstances.

Les organisateurs auraient envisagé cette option, mais se sont prononcés contre. Le fait que la commission de la Constitution, des lois et de la justice de la Knesset ait été créée dimanche pour intensifier les discussions sur la législation relative à la réforme judiciaire a fait pencher la balance en faveur de la signalisation de la vertu sur les places de la ville.

Comme si cela ne suffisait pas, le spectacle habituel qui a suivi la reconnaissance de l’occasion de 60 secondes était odieux. Les participants qui se pavanaient en déplorant un danger concocté – la soi-disant « mort de la démocratie israélienne » aux mains de la coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahu – se moquaient du véritable massacre d’innocents.

Il s’agissait d’Asher Natan, 14 ans, du couple marié Eli, 48 ans, et de Natalie Mizrahi, 45 ans, qui ont été abattus alors qu’ils tentaient d’apporter de l’aide aux blessés ; Raphaël Ben-Eliyahu, 56 ans ; Shaul Hai, 68 ans; Ilya Sosansky, 26 ans; et la ressortissante ukrainienne Irina Korolova.

Le manque de respect envers les familles brisées des tués et des blessés ne s’est pas arrêté là ; parmi les sentiments exprimés lors des événements intersectionnels figurait l’empathie pour les terroristes palestiniens.

Moti Kastel, correspondant de Channel 14 , a demandé à un groupe d’opposants à la « réforme judiciaire » à Tel-Aviv s’ils n’avaient pas « honte » de brandir des drapeaux de l’OLP, en particulier un tel soir, immédiatement après le meurtre de Juifs.

« Pas du tout », a répondu l’un d’eux. « J’en suis fier. Nous [Israéliens] tuons en retour.

Un autre a répondu en pointant le « meurtre » de neuf Palestiniens à Jénine. C’était une façon intéressante de décrire l’ élimination jeudi des terroristes du Jihad Islamique Palestinien complotant une attaque majeure et imminente contre les Israéliens.

Un troisième a blâmé – qui d’autre ? – les partisans de la nouvelle coalition au pouvoir pour les décès. Il a suggéré que la droite « dise aux morts : ‘Nous avons choisi que tu meures. Nous ne voulions pas faire de compromis, c’est pourquoi nous vous enterrons.

Alqam Khayri, le terroriste de 21 ans qui a ouvert le feu sur des hommes, des femmes et des enfants devant la synagogue Ateret Avraham à la veille de Shabbat, et a été tué par la police avant de poursuivre son massacre, n’aurait pas pu mieux dire lui-même. Comme ses apologistes de la foule juive, le résident d’a-Tur, porteur d’une carte d’identité israélienne, à Jérusalem-Est, était aligné sur les Palestiniens déterminés à détruire le pays.

Contrairement à eux, cependant, il ne faisait pas de distinction entre un gouvernement israélien et un autre. Il ne se serait certainement pas soucié de la question qui est censée être à l’origine des rassemblements : préserver le pouvoir des juges nommés aux dépens de la législature élue.

Son acte pervers, en tant que réponse du mouvement de protestation, devrait faire la lumière sur le résultat des élections du 1er novembre à la Knesset.

 

RUTHIE BLUM  JNS  www.jns.org

Ruthie Blum est une journaliste basée en Israël et auteur de « To Hell in a Handbasket: Carter, Obama, and the ‘Arab Spring.’ ”