L’Iran met en garde l’Arabie saoudite contre sa « dépendance » envers Israël
L’Arabie saoudite a marqué son soutien aux accords d’Abraham, mais s’est abstenue de reconnaître officiellement l’État juif ; « Vous comptez sur un Israël qui s’effondre », déclare le haut commandant des Gardiens de la révolution iraniens
L’Iran a déclaré jeudi que les dirigeants de l’Arabie saoudite, ennemi régional, devraient mettre fin à leur rapprochement avec Israël, selon l’agence de presse semi-officielle Tasnim, dans une référence apparente aux liens croissants entre Israël et les États arabes du Golfe.
« Vous comptez sur un Israël qui s’effondre, et ce sera la fin de votre ère », a déclaré Hossein Salami, le commandant en chef des Gardiens de la révolution iraniens, dans ce qu’il a appelé un « avertissement » au dirigeant du royaume, Al -Famille Saoud.
Corps des gardiens de la révolution iraniens( Photo: EPA )
La déclaration de Salami contredit les récents commentaires d’un haut conseiller du guide suprême iranien qui a appelé à la réouverture des ambassades pour faciliter le rapprochement entre Téhéran et Riyad.
« Nous sommes voisins de l’Arabie saoudite et nous devons coexister. Les ambassades des deux pays doivent rouvrir afin de mieux résoudre nos problèmes », a déclaré mercredi le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Velayati.
L’année dernière, Téhéran et Riyad ont entamé des pourparlers directs dans le but d’améliorer leurs relations, qui se sont effondrées lorsque les relations diplomatiques entre les deux pays ont été rompues en 2016. Bagdad a jusqu’à présent accueilli cinq séries de pourparlers, la dernière en avril.
L’Arabie saoudite a signalé son soutien aux soi-disant accords d’Abraham en vertu desquels les Émirats arabes unis et Bahreïn ont noué des relations avec Israël il y a deux ans. Mais Riyad s’est arrêté avant de reconnaître officiellement Israël voisin.
Israël a exprimé sa volonté de travailler militairement avec ses nouveaux partenaires du Golfe, qui ont été publiquement plus réticents à une telle perspective.
JForum avec Reuters et Ynet
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