Souviens-toi et n’oublie jamais. Yom Hashoah le 18 avril 2023. Déplacez-vous dans vos synagogues pour les cérémonies de la Shoah et entendre le Kadish lundi 17 avril 2023 soir, minute de silence avec Israël le 18 avril.
Les deux frères Palei , Yaakov et Asher , 6 et 8 ans, tués dans une attaque à la voiture bélier à Ramot
Les deux frères Yagel et Hillel Yaniv, 16 et 22 ans, tués et exécutés dans leur voiture à Huwara.
Les deux sœurs Rina et Maya Dee, 15 et 21 ans et leur maman Lucy , exécutées dans leur voiture en Judée-Samarie.
Parce que juifs. Que leur Mémoire soit bénie.
Yom HaShoah et Israël.
Pessa’h, Matzah ou Maror les mots de la libération, de la révolution, les mots au goût de l’espoir, de l’effort et de l’amertume passée.
Cette année plus de 2500 juifs sont déjà montés sur Har HaBaït, en y affrontant les vociférations.
Cette année Rina, Maya et leur mère Lucy ont été exécutées dans leur voiture immobilisée par un accident sciemment organisé. Le décès de la maman a été déclaré le lendemain de funérailles de ses deux filles. Le père, anglo-israélien a fait un discours appelant à l’unité, à la force, Am Israël ‘Hay. Leo Dee a déclaré qu’il devait se concentrer sur ses trois enfants auprès de lui. Un Prince d’Israël. Les sanglots de la foule montaient comme des vagues qui claquaient en heurtant le rocher de l’antisémitisme. Quel autre nom donner à cette haine barbare, de surcroît rémunérée. La famille du porc terroriste va être abreuvée de gloire et de salaire. Car, chez ces gens-là, les tueurs de juifs sont des héros, célébrés et rémunérés.
Yom HaShoah veHaGuevoura
Dans quelques jours, le 17 avril commencera la Lecture des Noms. Des noms qui s’égrènent sans fin, les 24 heures prévues ne permettront de lire que la moitié des noms. Il y a les noms aux sonorités disparues, les noms des familles avec les âges des enfants, des noms de père, mère, grand-père, grand-mère, frère, sœur, oncle, tante, des bébés. Chaque nom, un monde englouti. Vous trouverez ci-après un véritable monument sonore, des textes qui tracent des sillons dans notre mémoire. Non, pas des sillons, des cicatrices. Une lecture publique présentée par Gérard Rabinovitch et ses mots sur la « rupture de civilisation » puis la lecture.
Pourquoi cette année est-elle différente des autres années ?
Depuis plusieurs années déjà, le mois de Ramadan est l’occasion d’une propagande sans limite sur « la prise d’assaut » et « les attaques » des juifs contre la mosquée Al-Aqsa. Une propagande mensongère répétée jour après jour et reprise par les agences de presse, de quoi enflammer les opinions publiques, qui n’en ont même pas besoin. Mais de surcroît, cette année la pieuvre iranienne agite tous ses bras pour créer une situation où des attaques terroristes combinées du Liban, de la Syrie et de Gaza sont prises en compte par Israël qui se déclare au milieu de la bataille.
Le drapeau d’Israël
Le père de Rina et Maya, Leo Dee, a appelé à partager un drapeau israélien sur les réseaux sociaux. Le drapeau d’Israël pour transmettre un message à l’humanité : « que nous ne reconnaitrons jamais le terrorisme comme légitime, que nous n’accuserons jamais les victimes de meurtres. Il n’y a pas d’égalité morale entre le terroriste et la victime, le terroriste est toujours le méchant. Aujourd’hui, nous disons oui à la construction d’un avenir meilleur et non à ceux qui veulent juste détruire ». Les mots de celui qui vient de perdre deux filles et son épouse. Son message a été repris par Benjamin Netanyahou qui demande également de diffuser le plus largement le drapeau d’Israël qui « symbolise le bien, Israël et le bien sont impliqués dans la construction », à la Mémoire de Rina, Maya et Lucy
IHRA
Si le jour de Yom HaShoah nous ne parlons pas d’Israël, si nous ne parlons pas des victimes du terrorisme et de la haine anti juive rémunérée par le citoyen d’honneur de la Ville de Paris, Mahmoud Abbas, nous n’aurons pas commémoré les victimes de l’antisémitisme. Un tribunal vient de condamner le dénommé Chalençon pour ses menaces de mort. mais aussi pour son usage du mot sioniste. Le tribunal précise que le mot « Sioniste » est sorti de tout contexte politique et « vise le fait que la personne est de confession juive et non sioniste ». Ce qui revient ainsi à assimiler, conformément à la définition de travail de l’IHRA, l’antisionisme à l’antisémitisme. Les excuses habituelles n’ont plus leur place : pas de politique, Israël, pas d’importation du conflit. Alors que des officines ouvertement antisionistes, et donc antisémites,agissent chaque jour en France, empoisonnant les esprits, en particulier les faibles et déséquilibrés, il est temps de faire face.
A la Mémoire de Rina (Z’l , Maya (Z’l) et Lucy (Z’l)
Ve Chalom al Israël
Évelyne Gougenheim
Le monument
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