La compagnie Ryanair a ouvert neuf lignes directes qui relient Tel-Aviv à Rome, Milan, Paphos, ainsi que plusieurs destinations d’Europe de l’Est, qui sont venues s’ajouter aux 20 lignes que Ryanair exploite déjà vers les aéroports de Ben Gourion et d’Ovda, qui dessert la station balnéaire d’Eilat. Avec 28 vols hebdomadaires, Ryanair connecte Israël à l’ensemble de ses 200 destinations.

Selon Europe 1: « La compagnie irlandaise doit faire face à de nombreuses grèves et aux coûts engendrés par les annulations de vols. Son modèle low-cost est menacé, tandis que ses concurrents gagnent en confiance. 1.100 vols annulés en mai, 1.100 également en juin et 1.000 en juillet : cette année, l’été n’est pas synonyme de retour du soleil pour Ryanair. Rien que sur le premier mois des vacances, le nombre de vols annulés a été multiplié par 44 comparé à l’an passé. Des annulations engendrées par les « grèves inutiles » des pilotes et des personnels de cabine, selon les mots de la compagnie. Mais avec ces grèves à répétition, les augmentations de salaire auxquelles la compagnie a dû consentir, l’arrivée des syndicats et la hausse du prix du pétrole, c’est tout le modèle économique de Ryanair qui est menacé. Son bénéfice net est en forte baisse, tout comme son action. Une médiation a été demandée par la direction vendredi ».

La direction avait bon espoir de calmer les esprits quand, le 30 janvier dernier, elle a reconnu pour la première fois un syndicat de pilotes, ce qu’elle avait rechigné à faire depuis sa création en 1994.

D’autant que Michael O’Leary, le fondateur et PDG de la compagnie irlandaise, avait également consentie à une augmentation de 20% de tous ses pilotes.

Depuis l’annulation de 20.000 vols par la compagnie aérienne en septembre dernier en raison du manque de pilotes, le climat s’était fortement tendu avec la direction.

Problème, ces décisions ont eu l’effet inverse. Enfin reconnus après des années d’absence, les syndicats se sont sentis pousser des ailes. En surfant sur le ras-le-bol des salariés, ils ont réussi à instaurer un rapport de force.

Les grèves se sont multipliées dans plusieurs pays et notamment en Irlande, au siège de la compagnie. Les 25 et 26 juillet derniers ce sont les personnels navigants cabine espagnols, portugais et belges qui ont forcé la compagnie à annuler 600 vols, laissant plus de 100.000 passagers sur le carreau.

Et Ryanair doit déjà faire face à un nouvel appel à la grève pour le 10 août. Et cette fois-ci, les syndicats, plutôt que d’agir pays par pays, appellent à une grève dans tous les pays européens où la compagnie est présente.

Cette dernière pourrait de nouveau entraîner l’annulation de plusieurs centaines de vols. Or ces grèves coûtent cher à Ryanair.

Comme tous les transporteurs européens, la compagnie est tenue de ré-acheminer les passagers qui devaient voler avec elle le plus rapidement possible ou de rembourser le billet acheté. Résultat, lors du dernier trimestre (mars – juin), le bénéfice net de l’entreprise a baissé de 22%.

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