Qui sont les véritables coupables de cette évasion?

Ce sont les coupables de l’échec sécuritaire suite à l’évasion des terroristes de la prison de Gilboa.

Dans la nuit de dimanche à lundi, un incident particulièrement inhabituel et grave s’est produit. Six prisonniers de sécurité qui devaient purger une peine de prison pendant de nombreuses années à la prison israélienne se sont évadés de la prison de Gilboa, dans le nord du pays, après avoir été impliqués dans des attaques terroristes meurtrières contre des citoyens de l’État d’Israël au cours des dernières décennies. Ils auraient creusé un tunnel qui menait de la cellule de prison à l’extérieur des murs. De là, ils ont fui vers l’inconnu. La nouvelle de leur évasion n’est parvenue à la police que deux heures et demie après l’évasion. Un bon moment pour disparaître et entrer dans l’un des villages régionaux. En outre, à ce stade, plusieurs échecs antérieurs sont connus pour avoir constitué une bonne base pour l’évasion tranquille des prisonniers.

Mais nous laisserons un instant la question de l’évasion et espérons que les forces de sécurité mettront la main sur eux dès que possible, morts ou vifs. Nous aborderons ce qui a conduit à cette évasion.

Pendant des années, des rumeurs et des informations ont été publiées selon lesquelles les conditions de sécurité des prisonniers dans les prisons israéliennes sont considérées comme une véritable indulgence, contrairement à ce qui aurait dû être. Il est question d’un contrôle total des prisonniers à l’ordre du jour et du fait qu’ils décident comment et quel endroit sera-t-il géré. Ils décident qui change de chambre, quelle sera la nourriture, combien de temps ils parlent au téléphone et quels gardes seront autorisés à rester près d’eux. Comme s’il ne s’agissait pas de terroristes meurtriers qui doivent pourrir dans un cachot toute leur vie.

Lorsque vous donnez aux détenus liberté et soulagement, et leur permettez d’améliorer les conditions de leur incarcération à leur guise et selon lesquelles tout sera calme, vous leur ouvrez la possibilité de prendre des mesures beaucoup plus exceptionnelles. Si vous vous entendez avec eux pendant des années et que vous vous abaissez devant eux, comment voulez-vous qu’ils n’essaient pas de s’échapper? Après tout, ils se sentent plus à l’aise. Bien sûr, ils tenteront leur chance dans l’évasion.

Et cette omission est enregistrée dans les noms de tous les ministres de la Sécurité intérieure de la dernière décennie. Gilad Ardan, Amir Ohana et Omar Bar-Lev. Tous ces éléments et leurs prédécesseurs ont permis aux prisonniers de sécurité de bénéficier de conditions d’hôtel et de pouvoir contrôler ce qui se passait dans la prison, et c’est donc eux qui sont responsables du résultat lamentable. Ce n’est pas une question de droite ou de gauche. C’est une question essentielle qui doit être claire pour tous les décideurs de l’État d’Israël : les prisonniers de sécurité sont des individus condamnés à mort. Parce que nous vivons dans un pays qui sanctifie la vie alors nous évitons de les tuer. Au lieu de cela, ils devraient être emprisonnés dans une petite cellule, seuls, pendant des décennies. Pas de pièces communes, et pas de conditions particulières et autres avantages. Il faut les laisser vivre comme des animaux. Ils ne méritent rien. Pas de téléphone, pas de lettres et pas de rendez-vous, zéro, rien. Laissez-les voir le noir et l’obscurité toute leur vie. Quiconque a du sang sur les mains sur fond terroriste n’a droit à aucun avantage. Comme s’il n’existait pas.

Une fois que la question est claire pour les décideurs et qu’ils s’éloignent réellement du politiquement correct dans les prisons, les prisonniers de sécurité peuvent comprendre à qui ils ont affaire et ne penseront pas à brûler des cellules, à exiger des demandes et à s’échapper de prison. Ils ne comprennent en aucune façon autrement. Seulement avec une poigne de fer, sans compromis.

Il est dit que lorsque des échecs précédents se produisent, en plus de traiter les résultats par défaut, il faut examiner comment un échec similaire ne se produira pas à l’avenir. Et dans notre cas, ce n’est qu’avec une poigne de fer et comprendre avec qui nous avons affaires que ce défaut prendra fin. Il faudra choisir entre le politiquement correct pour plaire aux nations et le politiquement non-correct en conformité avec nos textes sacrés.

J’espère que la nouvelle année apportera avec elle des nouvelles joyeuses et importantes, et que quelqu’un décidera de frapper haut et fort sur la table et de mettre fin à la saga des prisonniers de sécurité. Qu’il en soit ainsi!

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Ratfucker

Empruntant le bus qui passe sur la route n°4, aux arrêts des prisons de Hasharon et d’Ashmoret, je croise fréquemment la relève des gardiens: une grande majorité d’Arabes. Quelle confiance leur accorder?

Rachel78

C.la faillite ….