Anwar Malek

Campagnes de diffamation en ligne contre les critiques de l’axe iranien : Le cas d’Anwar Malek

Les campagnes de désinformation et de propagande menées par des groupes liés au Hamas, à l’Iran, au Hezbollah et aux Houthis continuent de sévir au proche orient. Quiconque exprime une opposition envers ces entités est étiqueté comme un traître et est inclus dans la liste des prétendus « sionistes arabes ». Cette situation est particulièrement prévalente sur les médias sociaux, touchant les pays arabes et les arabophones à l’échelle mondiale.

Cependant, au lieu de favoriser un dialogue constructif, les critiques du Hamas et de ses dirigeants, tels qu’Anwar Malek, se retrouvent injustement sur la liste des prétendus « sionistes arabes ».

Anwar Malek, un militant algérien renommé des droits de l’homme, s’est vu attribuer à tort cette étiquette infamante pour un arabe. Son opposition à l’axe iranien, tant sur le plan politique que religieux, semble être le seul facteur à l’origine de ces accusations. Malek avait démissionné de sa mission aux Nations Unies en Syrie en raison du parti pris en faveur du régime Assad, qui était devenu évident au fil des années.

Selon des sources proches, Malek aurait révélé des dissensions au sein de la direction du Hamas concernant la faisabilité de la guerre. Des allégations ont également été avancées selon lesquelles Yahya Sinwar, le chef du Hamas, souffrirait de problèmes mentaux et serait traité par des psychiatres dans une prison sous occupation, des accusations émanant prétendument d’agents du renseignement.

Les critiques émises par Malek à l’encontre du Hamas et ses appels à la responsabilité pour l’opération du 7 octobre semblent avoir irrité les dirigeants du mouvement. En réponse, ces derniers ont incité des militants à lancer une campagne diffamatoire à son encontre, circulant largement sur divers réseaux sociaux.

Ce phénomène n’est pas isolé, et d’autres figures, tels que le journaliste koweïtien Fajr Al-Saeed, le journaliste saoudien Abdul Aziz Al-Khamis, le journaliste libanais Nadim Qatish, et l’activiste saoudien Hassan Al-Ghawi, ont été confrontés à des situations similaires. Le dénominateur commun entre eux réside dans leur opposition documentée et argumentée envers l’axe iranien, représenté par le Hezbollah, les Houthis, le Hamas, le Jihad islamique, le régime syrien, et d’autres milices soutenues par l’Iran dans la région.

Ces critiques ont été injustement inscrites sur une prétendue liste « sioniste arabe », prétendument découverte sur un ordinateur des renseignements israéliens dans la bande de Gaza. Cette allégation, semble être le résultat des efforts déployés par les partisans de l’Iran et leur machine de propagande régionale, qui comprend des milliers voire des millions de faux comptes en ligne ainsi que des influenceurs rémunérés.

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