Human hands touching with fingers from lines, triangles and particle style design. Illustration vector

L’escalier de la science est l’échelle de Jacob, il ne s’achève qu’aux pieds de Dieu. Albert Einstein

Quand la science croit en Dieu, le livre qui bouleverse nos certitudes.

Les découvertes de la relativité, de la mécanique quantique, de la complexité du vivant, de la mort thermique de l’Univers et, surtout, du Big Bang sont-elles suffisantes pour convertir les incroyants d’aujourd’hui? Les auteurs de Dieu, la science, les preuves en sont convaincus.

Le 18 décembre prochain, le James-Webb Telescope sera lancé depuis Kourou, en Guyane, et placé en orbite autour du Soleil, à 1,5 million de kilomètres de la Terre. Le remplaçant d’Hubble découvrira-t-il dans la faible lueur de lointaines galaxies le «visage de Dieu»? Les deux auteurs du livre Dieu, la science, les preuves, Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies, n’ont pas besoin d’en être convaincus: ils le voient déjà.

Ils retracent donc avec fougue les étapes de la plus époustouflante odyssée scientifique de l’humanité. En 1992, l’astrophysicien nobélisé George Smoot a photographié la première lumière cosmique d’un Univers encore vagissant, 380.000 ans après le Big Bang. Son image montrait un ovale bleuté, taché de couleurs safran et orangées. C’est à lui que l’on doit d’avoir dit devant la Société américaine de physique: «C’est comme voir le visage de Dieu.»

Les scientifiques et la foi

Depuis, les observateurs de ce passé vieux de 14 milliards d’années ne cessent d’accumuler de nouveaux éléments, et les décennies qui arrivent s’annoncent spectaculaires. «Dans les trente ans à venir, nous allons avoir des révélations passionnantes sur la cosmologie des origines», confie l’astrophysicien Trinh Xuan Thuan, qui fait partie de ces astrophysiciens croyants – il est bouddhiste – que les auteurs de ce livre mettent à l’honneur.

Il n’est pas le seul à parier sur un grand architecte. Quelques études ont été faites, par exemple aux États-Unis, en 2009, où le Pew Research Center a sondé «les scientifiques et les croyances aux États-Unis». On y apprend qu’une majorité de scientifiques américains croient en «quelque chose» (51 %), contre une minorité d’athées (41 %).

Bolloré et Bonnassies citent également une étude de 2003 menée par le généticien Baruch Aba Shalev sur les croyances des lauréats du prix Nobel depuis l’origine. Elle montre que 90 % des prix Nobel scientifiques sont identifiés à une religion, dont deux tiers au christianisme. Et que le pourcentage d’athées parmi les prix Nobel de littérature s’élèverait à 35 %, contre 10 % seulement parmi les scientifiques.

Il semble en vérité que la science d’aujourd’hui ait réussi à se faire le témoin du “Fiat lux” initial – Pie XII, en 1951

Bien sûr, l’argument d’autorité n’est pas le bon. Quand bien même tous les scientifiques seraient des athées militants, cela n’empêcherait pas de croire en Dieu. Mais il donne le ton d’un changement d’époque. Car la validation du Big Bang au début des années 1960 a fait les affaires des trois monothéismes, tant ce récit correspond à celui de la création du Monde dans l’Ancien Testament – laissons de côté les littéralistes qui s’accrochent à l’idée d’un monde créé en six mille ans.

Dès 1951, Pie XII s’était enthousiasmé: «Il semble en vérité que la science d’aujourd’hui ait réussi à se faire le témoin du “Fiat lux” initial.» Mais il s’était aussi montré prudent: «Les faits jusqu’ici constatés ne constituent pas un élément de preuve.»Le génial Georges Lemaître, prêtre et physicien belge trop sous-estimé, qui a eu l’intuition en premier du Big Bang, nous invitait lui aussi, dès ces années-là, à ne pas confondre «cosmologie et théologie».

Il y a donc bien eu un avant et un après Big Bang. Cette théorie, aujourd’hui incontestable, a longtemps été combattue par tous ceux qui rejetaient les vieilleries métaphysiques et les superstitions bibliques, car elle ouvrait à nouveau une perspective théologique. Les auteurs nous rappellent d’ailleurs ces épisodes oubliés du nazisme et du communisme, qui ont combattu ces idées par la prison et la condamnation à mort.

Même Albert Einstein…

Et ils ont raison d’insister sur l’évolution d’une science de moins en moins dogmatique sur les questions religieuses. Les athées ne peuvent plus s’appuyer sur la science pour démontrer que Dieu n’existe pas. Les croyants peuvent-ils à leur tour invoquer les découvertes de la science pour prouver Dieu? Les auteurs vont jusque-là. Ils affirment que rien ne naît de rien, et que s’il y a eu un Big Bang c’est qu’il y avait avant lui quelque chose de plus fort encore: une intelligence suprême.

Pourtant, parler d’un «avant», c’est encore s’inscrire dans le temps. Or, le temps est né avec le Big Bang. Il est donc aussi absurde de demander «quel est le nord du pôle Nord» (Stephen Hawking), que de supposer un événement avant l’événement, un temps avant le temps. On en reste donc à une question sans réponse: comment quelque chose peut-il naître de rien? Ou, plus prosaïquement: qui a mis en marche l’horloge?

Un point est acquis: les chercheurs, qu’ils soient athées ou non, admettent le questionnement métaphysique. C’est déjà un immense pas en avant pour les croyants, quel que soit leur culte particulier. Après tout, même Albert Einstein avait fini par accepter l’idée d’un Dieu, «cause première des choses». Une autre tâche sera pour nos auteurs de réconcilier ce Dieu champion des chiffres et des particules avec le Dieu d’amour du Nouveau Testament.

Quand l’Univers chante le nom de Dieu

Le livre de Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies fait la synthèse des découvertes scientifiques du dernier siècle pour en conclure l’existence d’une intelligence supérieure. Les deux auteurs espèrent contribuer à la prise de conscience globale d’un univers traversé par le souffle divin.

Extraits choisis par Charles Jaigu

Il n’y a jamais eu autant de découvertes scientifiques, jamais d’aussi spectaculaires et qui soient apparues en aussi peu de temps. Elles sont venues bouleverser notre vision du cosmos et remettre sur la table, avec force, la question de l’existence d’un dieu créateur.

La physique, comme un fleuve en crue, a débordé de son lit et est venue télescoper la métaphysique. De cette collision ont jailli des éléments montrant la nécessité d’une intelligence créatrice. Ces nouvelles théories enflamment depuis près d’un siècle les discussions des savants. Nous vivons en effet un moment étonnant de l’histoire des connaissances.

Les progrès des mathématiques et de la physique ont été tels que des questions que l’on croyait à jamais hors de portée du savoir humain, comme le temps, l’éternité, le début et la fin de l’Univers, l’improbabilité des réglages de l’Univers et de l’apparition de la vie, sont devenues des sujets de science.

S’il existe une cause à l’origine de notre Univers, elle est nécessairement non temporelle, non spatiale et non matérielle.

Ces avancées scientifiques qui ont surgi au début du XXe siècle ont entraîné un renversement complet de la pensée par rapport à la tendance des siècles précédents, où l’on jugeait le champ scientifique incompatible avec toute discussion relative à l’existence de Dieu.

Quelles sont ces avancées? La mort thermique de l’Univers est la première d’entre elles. Issue de la théorie de la thermodynamique apparue en 1824, confirmée en 1998 par la découverte de l’expansion accélérée de l’Univers, cette mort thermique implique que l’Univers a eu un début ; or tout début suppose un créateur.

La théorie de la relativité, ensuite. Élaborée entre 1905 et 1915 par Einstein et validée par de nombreuses confirmations. Elle affirme que le temps, l’espace et la matière sont liés et qu’aucun des trois ne peut exister sans les deux autres. Ce qui implique que s’il existe une cause à l’origine de notre Univers, elle est nécessairement non temporelle, non spatiale et non matérielle.

Le Big Bang, en troisième, est théorisé dans les années 1920 par Friedmann et Lemaître puis confirmé en 1964. Il décrit le début de l’Univers de façon si précise et spectaculaire qu’il a provoqué une véritable déflagration dans le monde des idées, au point que, dans certains pays, c’est au péril de leur vie que les scientifiques l’ont défendu ou étudié. […]

Le réglage fin de l’Univers, en quatrième, et le principe anthropique qui en résulte, admis largement depuis les années 1970. Ils posent un tel problème aux cosmologistes matérialistes que, pour le contourner, ceux-ci s’efforcent d’élaborer des modèles purement spéculatifs et parfaitement invérifiables d’univers multiples, successifs ou parallèles.

Pendant les siècles précédents, les découvertes scientifiques successives semblaient converger pour saper les fondements de la croyance en Dieu et ébranler les piliers de la foi.

La biologie, enfin, qui a mis en évidence à la fin du XXe siècle la nécessité d’un réglage fin supplémentaire de l’Univers: celui qui a permis le passage de l’inerte au vivant. En effet, ce que l’on estimait auparavant n’être qu’un saut à effectuer, d’un côté à l’autre du fossé séparant l’inerte le plus complexe connu du vivant le plus simple connu, s’est révélé en réalité le franchissement d’un gouffre immense, qui n’a certainement pas pu se réaliser par les seules lois du hasard. Et si nous ne savons aujourd’hui ni comment cela s’est produit ni, a fortiori, comment répliquer un tel événement, nous en savons assez pour évaluer son infinie improbabilité.

Pendant les siècles précédents, pourtant, les découvertes scientifiques successives semblaient converger pour saper les fondements de la croyance en Dieu et ébranler les piliers de la foi. […] Porté par ce contexte très favorable, le matérialisme semblait régner sans partage sur le monde intellectuel de la première moitié du XXe siècle. Dans de telles circonstances, beaucoup de croyants en Occident abandonnèrent leur foi d’autant plus facilement qu’elle ne reflétait plus déjà, pour nombre d’entre eux, qu’un caractère superficiel et mondain. Et parmi ceux qui la conservèrent, beaucoup conçurent un complexe d’infériorité vis-à-vis du rationalisme. Ils se tinrent donc à l’écart des débats scientifiques et philosophiques, cantonnés à leur sphère intérieure d’où ils étaient d’ailleurs priés de ne pas sortir sous peine de subir moqueries, mépris ou hostilité de la part de la classe matérialiste devenue intellectuellement dominante.

Si un dieu créateur existe, qu’est-il sinon un super-extraterrestre?

Il est révélateur, par exemple, que l’on préfère consacrer beaucoup de temps et d’argent à la recherche d’éventuels extraterrestres, comme dans le cadre du programme SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence), plutôt que de consacrer un peu d’attention à l’hypothèse d’un dieu créateur. S’il existe, qu’est-il, en effet, sinon un super-extraterrestre? Contrairement à de potentiels extraterrestres, son existence est plus probable et mieux admise, et les traces de son action dans l’Univers plus tangibles. Un tel déséquilibre manifeste finalement une forme de peur. Pour un esprit matérialiste, capter des signes lointains de vie extraterrestre est certes palpitant, mais n’implique pas une remise en question existentielle ; au contraire, prendre conscience que Dieu existe se fait au risque d’un immense bouleversement intérieur.

L’idéologie et les passions peuvent donc faire entrave à l’acceptation de la vérité et à l’examen serein de preuves susceptibles de révolutionner notre conception du monde.

Au seuil de ce livre, nous tenons à préciser que nous n’avons ni le désir ni l’ambition de militer pour une religion, pas plus que de nous engager dans des développements relatifs à la nature de Dieu ou de ses attributs. La vocation de ce livre est seulement de rassembler en un même volume l’état le plus à jour des connaissances rationnelles relatives à la possible existence d’un dieu créateur. […]

Il est parfaitement possible que l’Univers ait connu une phase avant le Big Bang, et que l’on puisse suivre l’histoire de l’Univers jusqu’à cette période précédant le Big Bang – Georges Efstathiou, astrophysicien

Est-ce qu’on ne peut pour autant rien en dire? Oui et non…

Non, parce que comme nous l’avons vu, il est possible à la science d’affirmer que la cause du Big Bang est non spatiale, non temporelle et non matérielle, ce qui est déjà beaucoup! En s’appuyant sur le principe de causalité, qui fait partie intégrante de la science, on peut de manière très scientifique conclure à «l’incomplétude» de notre Univers. La science est dans ce cas dans une démarche «apophatique», c’est-à-dire qu’on parle de réalités que l’on ne peut déduire que de manière indirecte et ne qualifier que de manière négative, sans avoir la moindre connaissance des phénomènes en jeu. On ne peut donc pas a priori avoir de connaissance directe de «l’avant Big Bang» et cet état du pré-espace-temps restera sans doute à jamais à l’extérieur du domaine de la science expérimentale.

Klosterneuburg – Sir Roger Penrose during interview with Austria Presse Agentur at Institute of Science and Technology (IST) Austria on 21st May 2015. Sir Roger Penrose OM FRS is an English mathematical physicist, mathematician and philosopher of science. He is the Emeritus Rouse Ball Professor of Mathematics at the Mathematical Institute of the University of Oxford, as well as an Emeritus Fellow of Wadham College. (Photo by HANS KLAUS TECHT / APA-PictureDesk / APA-PictureDesk via AFP)

Mais cela n’empêche pas les plus grands physiciens d’essayer d’imaginer ce «quelque chose» qui existait avant le mur de Planck. Un exemple? La théorie développée depuis une dizaine d’années par sir Roger Penrose, de l’université d’Oxford, prix Nobel de physique 2020. Cet ancien compagnon de pensée du célèbre physicien de Cambridge, Stephen Hawking, a écrit une série d’articles scientifiques ainsi qu’un livre passionnant titré dans l’édition anglaise: «Que s’est-il passé avant le Big Bang?» De son côté également, bravant le scepticisme obstiné de ses collègues, l’astrophysicien Georges Efstathiou, directeur du prestigieux Institut de cosmologie à l’université de Cambridge, n’a pas hésité à déclarer en mars 2013: «Il est parfaitement possible que l’Univers ait connu une phase avant le Big Bang, et que l’on puisse suivre l’histoire de l’Univers jusqu’à cette période précédant le Big Bang.» Et déjà, en 1993 – treize ans avant d’obtenir le prix Nobel -, George Smoot avait pris le risque de poser dans son livre Les Rides du temps cette question prophétique: «Qu’y avait-il avant le Big Bang? Qu’y avait-il avant le commencement du temps?»

Excellente question bien sûr! Mais que peut-on en dire?

Avant le Big Bang, le temps serait encore purement imaginaire et la réalité n’existerait à ce stade que sous la forme d’une information pure, une sorte de code d’essence mathématique.

C’est là que notre quête devient passionnante. En effet, puisqu’il est clair pour tous que l’espace, le temps et la matière naissent ensemble, cela veut dire qu’en deçà de l’instant de Planck, le temps, l’espace et la matière n’existaient pas encore. Cette conclusion parfaitement logique est partagée par tous les scientifiques adeptes du modèle standard de la physique. En poussant un peu plus loin le raisonnement, on en déduit donc qu’à la place du temps, il ne pouvait donc exister que quelque chose d’intemporel. De même, au lieu de la matière, on va donc trouver «avant le Big Bang» une entité immatérielle. Mais encore une fois, comment comprendre ce temps intemporel et cette matière immatérielle?

Certains scientifiques ont pensé possible d’esquisser des réponses…

Commençons par le temps. À quoi pourrait-il ressembler avant le Big Bang? La réponse apportée en particulier par Stephen Hawking dans les années 1980 est surprenante: pour lui, avant le Big Bang, le temps n’était pas réel mais peut-être «imaginaire»! Qu’est-ce que cela voudrait dire? Finalement, quelque chose de tout simple. En effet, le bon vieux temps de tous les jours, celui que nous mesurons sur nos montres, est mesuré par des nombres que les mathématiciens appellent «réels». […] Est-il possible d’aller plus loin encore dans cette direction? Peut-être.

Car si, comme Stephen Hawking, nous considérons qu’avant le Big Bang le temps était imaginaire, alors la matière ne pouvait pas exister. Qu’y avait-il à la place? Justement, quelque chose d’immatériel, qui pourrait être l’information. La boucle serait alors bouclée: avant le Big Bang – plus exactement à l’instant zéro – le temps serait, dans ce cas-là, encore purement imaginaire et la réalité n’existerait à ce stade que sous la forme d’une information pure, une sorte de code d’essence mathématique. Une information primordiale, qui aurait pu «programmer», avec une précision qui défie l’imagination, la naissance de l’Univers au moment du Big Bang puis son évolution tout au long des milliards d’années. D’où cette question qu’il est légitime de poser: s’il existait une information mathématique avant le Big Bang, qui est donc le fabuleux «programmeur» derrière un tel code?

Le réglage fin

Le «réglage fin» (fine tuning, selon une autre expression de Fred Hoyle en 1953) des données initiales, lois, constantes et structures de l’Univers, est un fait incontournable que personne ne conteste aujourd’hui, comme le reconnaissent les plus grands savants, souvent agnostiques, dont l’opinion revêt de ce fait une très grande valeur. John Lennox, professeur de mathématiques à Oxford explique: «Au début de l’Univers, pour que puisse exister la chimie qui permet la vie, le rapport entre la force électromagnétique et la force de gravitation dut être ajusté à 1/1040 près. Pour donner une idée de la précision 1/1040, imaginez que nous recouvrions toute la Russie de petites pièces de monnaie ; puis que nous construisions des piles de pièces sur tout ce territoire jusqu’à une hauteur égale à la distance de la Lune ; puis maintenant, prenons un milliard de systèmes comme celui-ci, enfin peignons une seule pièce en rouge, puis bandons les yeux d’un ami et demandons-lui de la trouver en un seul essai. La probabilité qu’il “tombe dessus” est de l’ordre de 1/1040. C’est vraiment une infime probabilité.» Cette précision, «de l’ordre de 1/1040», est décrite par le cosmologiste bouddhiste Trinh Xuan Thuan comme une improbabilité «comparable à celle d’un archer qui, en tirant une flèche au hasard, atteindrait une cible de 1 cm² située à l’autre bout de l’Univers.» Autrement dit, une probabilité quasiment nulle.

L’accumulation de toutes les improbabilités physiques que nous venons d’énoncer doit mathématiquement clore toute discussion : l’Univers n’est pas né du hasard

Nous pouvons arrêter ici la description des coïncidences incroyables qui constituent ce «principe anthropique», car l’accumulation de toutes les improbabilités physiques que nous venons d’énoncer doit mathématiquement clore toute discussion: l’Univers n’est pas né du hasard. L’existence d’un dieu créateur est incontournable. Cette preuve est aussi forte que celles résultant de la mort thermique de l’Univers et de la cosmologie, ces preuves différentes étant parfaitement indépendantes les unes des autres.

Toutes ces affirmations fortes rejoignent celles de quantité d’autres chercheurs et scientifiques. Elles sont directement dépendantes des nouvelles découvertes et amènent donc à des conclusions claires et simples. Mais on peut aller encore un peu plus loin, avec l’astronome américain Robert Wilson, prix Nobel 1978 pour avoir découvert en 1964 la première lumière de l’Univers: «Il y a certainement eu quelque chose qui a réglé le tout. À mon sens, si vous êtes religieux, selon la tradition judéo-chrétienne, il n’existe pas de meilleure théorie de l’origine de l’Univers qui puisse correspondre à ce point à la Genèse.»

Le Figaro

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