Cette péricope annonce toujours les trois semaines de deuil du 17 Tamouz au 9 av.

Trois semaines précédant les catastrophes nationales du peuple juif avec la destruction des deux Temples de Jérusalem du 9 av -586 par Nabuchodonosor et en 70 par Titus….

Après cette date, suivent 7 semaines dites de « consolation ».

 

QUE SE CACHE-T-IL DERRIÈRE LE DÉNOMBREMENT DU PEUPLE ?

Au long des lectures hebdomadaires de la Torah, HaShem demande de compter le peuple. Parfois, le dénombrement se fait par tribu, parfois par familles. Parfois, on compte le nombre d’hommes de 20 à 60 ans parfois il faut compter différemment. Parfois on trouve la même quantité de personnes parfois les nombres sont différents.
Une signification particulière se cache-t-elle dans ce désir divin de connaître le nombre exact de Ses sujets ?
Le Shlah HaKadosh avait coutume de penser que de même qu’un père compte ses enfants à chaque fois car il les aime et s’inquiète pour eux, lehavdil, HaShem aime à compter les Enfants de Jacob qu’IL aime particulièrement.
A l’aide du demi-shekel offert par chaque homme le Cohen Gadol pouvait connaître le nombre de personnes dont était composé le peuple juif.
Le point intéressant est qu’entre la mitsva de l’offrande du demi-shekel (parashat ki-tissa) et le début du quatrième livre du Pentateuque « les Nombres » (bamidbar), le nombre rapporté est exactement le même.
Certains seraient enclins à croire qu’il s’agit du même décompte alors que Rashi tend à croire que les deux recensements ont été effectués à des périodes différentes : l’un avant la construction du Tabernacle et l’autre eut lieu pour rosh hodesh Iyar de la deuxième année.
Seulement sept mois s’écoulèrent le premier décompte (le lendemain de Yom Kippour de la première année) et le deuxième (rosh hodesh Iyar de la deuxième année).
Les exégètes mettent l’accent sur un point particulier : si dans ki-tissa nous savons que le dénombrement se fit d’après le demi-shekel, dans la sidra de bamidbar, on ne sait pas comment le compte se fit.
D’après Abravanel, le premier recensement se fit avec le mahatsit hashekel car c’est avec ce métal fondu que furent coulés les montants du Tabernacle qui existaient donc après au moment du deuxième dénombrement.
Mais, pour Rashi, cet argument ne peut être pris en considération étant donné que la raison du mahatsith hashekel était de faire participer le peuple dans son entier à l’effort de la nation tout entière à l’offrande des sacrifices quotidiens au Temple.
Nahmanide souligne que le décompte de Bamidbar n’inclut pas les membres de la tribu de Lévy de plus, insiste-t-il ce recensement ne concerne que les mâles de 20 ans et plus (« bons pour le service ») alors que le dénombrement de ki tissa concernait les hommes à partir de l’âge de 13 ans car c’est à partir de l’âge de 13 ans qu’un garçon est redevable d’un sacrifice. Selon le texte, le dénombrement devait se faire par famille d’après les tribus (d’après les maisons paternelles).
Caroline Elisheva REBOUH

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