Environ 200 policiers se sont réunis, ce mercredi 21 novembre, devant le commissariat central de Nantes, à l’appel du syndicat Unité SGP police. Ils dénoncent le manque de moyens humains.

La pilule ne passe pas. La semaine dernière, les policiers ont appris, en prenant connaissance du tableau de renforts d’effectifs au 1er janvier, que Nantes n’aurait rien du tout.

« Alors que le Premier ministre lui-même est venu nous annoncer des effectifs supplémentaires pour la mise en place de la police de sécurité du quotidien (PSQ) », déplore Philippe Boussion, secrétaire régional du syndicat Unité SGP police, parlant d’un  « véritable mépris » .

Le syndicat, qui représente les gardiens de la paix et les membres du personnel administratif, a organisé un rassemblement devant le commissariat central Waldeck-Rousseau, ce mercredi 21 novembre.

« Policiers en colère »

Près de 200 personnes y ont participé, scandant  « Policiers en colère » , à grand renfort de tambours et vuvuzelas.

« Après les gilets jaunes, ce seront les gilets bleus dans la rue » , promet Yves Lefèbvre, secrétaire général Unité SGP police, qui revendique localement la mise en place de  « vacations fortes » .

« À Saint-Nazaire, La Baule, Angers, les policiers ont obtenu un cycle de repos d’un week-end sur deux, alors qu’on est à un week-end sur six à Nantes , explique Philippe Boussion.  On nous dit que le coût en effectif est trop important. Pour nous, ce n’est pas un coût, c’est un investissement pour avoir des policiers plus reposés, plus efficaces. »

Et le syndicat de promettre,  « sans effectif supplémentaire, il n’y aura pas de PSQ ».

Un argument salué par les militants venus de toute la région, à quelques jours des élections syndicales de police, le 6 décembre prochain.

Stéphanie BAZYLAK

ouestfrance

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