Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu (C-R), US national security adviser John Bolton (C-L), Russian Secretary of the Security Council Nikolai Patrushev (R) and Israeli National Security Advisor Meir Ben-Shabbat (L) take part in a trilateral summit in Jerusalem on June 25, 2019. (Photo by MENAHEM KAHANA / AFP)

Moscou autorise explicitement la tenue d’une réunion à Jérusalem-Est pour la concertation entre les Etats-Unis, la Russie et Israël sur la sécurité au Moyen-Orient

 

La première réunion des conseillers américains, russes et israéliens pour la sécurité nationale, le mardi 25 juin à Jérusalem, s’est révélée être un forum utile pour que les puissances puissent faire valoir les préoccupations du Moyen-Orient, même sans percée magistrale. John Bolton, Nikolai Patrushev et Meir Ben-Shabbat, éclipsé sur scène par le Premier ministre Binyamin Netanyahu, ont également présenté un éclairage intéressant sur leurs politiques respectives ou celles de leur patron.

  1. L’offensive anti-iranienne du président Donald Trump semble s’être réduite à un seul objectif, c’est-à-dire que l’Iran ne sera jamais autorisé à acquérir une bombe nucléaire. L’ultimatum de 12 points pour l’Iran élaboré récemment par le secrétaire d’État américain Mike Pompeo s’est mis en veilleuse. Comme les prochaines étapes qu’accomplira Trump sont inconnues, il était inutile que les trois conseillers en sécurité tirent des conclusions ou même se livrent à un brainstorming de grande envergure.
  2. Il était également inutile d’essayer de deviner les prochaines actions de l’Iran. Téhéran a subitement tué toute forme de diplomatie avec Washington après l’imposition de sanctions américaines lundi 24 juin contre le dirigeant suprême, l’ayatollah Ali Khamenei. Même le dialogue discret qui a lieu à Bagdad, avec la médiation suisse et irakienne, révélé en exclusivité par DEBKAfile, a été fermé.
  3. Les trois responsables se sont accordés pour demander le retrait de toutes les troupes étrangères de Syrie de manière générale, bien qu’ils soient divisés – les États-Unis et Israël contre la Russie – sur la présence de l’armée iranienne sur place et sur d’autres détails.
  4. Le conseiller américain à la Sécurité nationale, John Bolton, a traîné la jambe pendant toute la réunion après que le président Trump l’a discrédité dans une interview sur la NBC : « John Bolton est absolument un faucon », a-t-il déclaré. « Si c’était à lui de décider, il affronterait le monde entier en même temps. » Il n’y a pas si longtemps, Bolton était le principal responsable de Trump auprès du Kremlin, mais ce rôle semble s’être estompé au cours des derniers mois. Les problèmes de Bolton en interne ont contribué à réduire une partie de l’événement tripartite à une conversation entre les conseillers russe et israélien.
  5. Par conséquent, le plan pour Bolton et Patrushev, avec l’aide de Netanyahu, visant à produire un texte de travail commun sur les problèmes clés du Moyen-Orient pour la réunion Trump-Poutine, au sommet du G20, à Osaka plus tard ce mois-ci, a été abandonné.
  6. Le fait que les hauts responsables de la sécurité des deux puissances mondiales se soient assis à la même table à Jérusalem pour discuter de questions régionales vitales en partenariat avec Israël doit être mis au crédit de Netanyahu comme un exploit diplomatique extraordinaire et un élan sans précédent pour le prestige international d’Israël.
  7. Une autre caractéristique remarquée de l’événement avait également un autre caractère pionnier. C’était le consentement de Moscou à ce que le Premier ministre israélien préside cette grande réunion dans un lieu situé à Jérusalem-Est, l’Orient Hotel (3 Emek Refaim St, Jérusalem, 91999, Israël). Par ce geste, ainsi que par d’autres mesures pro-israéliennes, Poutine a apporté une contribution (indirecte) russe à la reconnaissance par Trump des deux parties de Jérusalem en tant que capitale d’Israël. Poutine n’a pas manqué de remarquer que la brillante conférence sur la sécurité à Jérusalem, a eu lieu le même jour que l’événement économique sur l’avenir des Palestiniens parrainé par les États-Unis, à Manama (Bahreïn).
  8. Dans un discours d’ouverture de la réunion, Netanyahu a annoncé que le président Poutine se rendrait en Israël plus tard cette année. Cette nouvelle a été complètement ignorée par les médias locaux. Cette annonce a été prise à juste titre comme un nouveau coup de pouce à la course à la réélection de Netanyahou en septembre, tout comme le Kremlin l’a soutenu lors du vote d’avril.

   ,  ,  ,  , 

Moscow pointedly allows East Jerusalem venue for US-Russian-Israeli Mid-East security meeting

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

4 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Jack Schwartz

Quel dommage. Le site Debka s’est trompe. L’Hotel Jerusalem Orient se trouve dans la soi-disant Colonie Allemande sur la rue Emeq Refa’im. L’hotel se trouve entierement dans la zone ouest de la ville de Jerusalem, la zone controllee par Israel depuis 1948.

Philippe D

Sacré Bon à parte.

Philippe D

Il ne faut rien exagérer quand même.

Bonaparte

@  » entre les Etats-Unis, la Russie et Israël sur la sécurité au Moyen-Orient  » .

Que de chemin parcouru depuis 48 .

Que de sang et de larmes .

Aujourd’hui nous avons atteint la Lune et sommes reconnus comme une puissance au MO .

L’Humanité a perdu 2000 ans de nos services et de progrès .