L’Iran et le Jihad palestinien décident d’ajouter les milices chiites irakiennes et le Hezbollah au commandement terroriste combiné à Gaza

L’Iran a autorisé la délégation du Jihad islamique palestinien, en visite à Téhéran, à rattacher les milices chiites irakiennes, sous le commandement d’Al Qods et du Hezbollah, au commandement des opérations terroristes communes dans la bande de Gaza, rapportent des sources exclusives militaires et du renseignement de DEBKAfile. Il a, en outre, été décidé de n’activer la salle des opérations élargie que dans le cas d’une guerre à grande échelle israélo-palestinienne centrée sur la bande de Gaza. Il s’agirait alors d’un «deuxième front» de soutien.

La délégation du Jihad palestinien, en pourparlers avec de hauts responsables iraniens, dont le dirigeant suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, est dirigée par son commandant général, Ziyad Rashid al-Nakhalah, et le directeur du secteur de Gaza, Muhammed Al-Hindi. 

Le général Tamir Hayman, chef du Renseignement militaire israélien (AMAN), a averti lundi 31 décembre, que l’Iran avait acquis la capacité de lancer des attaques contre Israël depuis l’Irak. Lundi également, Nakhalah a évoqué l’augmentation des capacités du mouvement terroriste soutenu par l’Iran, dans une interview à la télévision publique iranienne. Il a déclaré: «L’Iran et le Hezbollah ne sont plus tenus à des lignes rouges. Désormais, l’ampleur et la profondeur de la coopération entre le Jihad islamique, l’Iran et le Hezbollah sont sans limite ».

Le chef du Jihad palestinien a continué à se vanter de la précision améliorée des nouvelles fusées du groupe, dont 530 ont été tirés contre Israël au cours du barrage massif que le Jihad et le Hamas ont organisé depuis la bande de Gaza les 12 et 13 novembre. 

Il parlait du Asklon, qui porte une ogive estimée entre 200 et 500 kg et dune autonomie allant jusqu’à 10 km. Les sources militaires de DEBKAfile identifient cette arme comme étant un Grad amélioré équipé d’un système de marquage de cible.

L’ayatollah Khamenei a déclaré à ses visiteurs palestiniens que le barrage de deux jours de novembre dernier et les affrontements qui avaient suivi ont prouvé que les forces de défense israéliennes n’étaient plus en mesure de résister aux «forces de la résistance palestiniennes». Au cours des deux guerres précédentes, il a souligné que «le régime sioniste a appelé à une trêve après 22 jours à une occasion et 8 jours à une autre. Mais dans le dernier affrontement, il a demandé un cessez-le-feu après seulement 48 heures. « 

La délégation palestinienne a également rencontré le conseiller iranien pour la sécurité nationale, Ali Shamkhani, et a tenu des conférences secrètes avec de hauts responsables des gardes de la révolution iraniens.

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Élie de Paris

C’est que ces abrutis prennent notre sollicitude pour les civils parmi lesquels ils se dissimulent pour une faiblesse.
Ils n’ont d’ailleurs pas tort.
Il faut repenser effectivement les règles d’engagements. Et reprendre les « neutralisations » ciblées, à grande échelle, c-à-dire même les grosses têtes, enturbannées, loin, et ne point hésiter, même si des civiles, à Dieu ne plaise, devaient subir les éclats de la proximité.
Nous sommes désormais dans le triste choix de choisir entre le sort de nos enfants et ceux de nos ennemis.
Et le choix est vite fait.
Le Cohen de guerre enjoignait ainsi,les nouveau mariés, ou nouveaux acquéreurs de maisons ou de vignes, et ceux que leur cœur abandonnait de se retirer des combats…mais il s’agissait de guerre « facultatives ».
Pour les guerres de défenses, on venait chercher le nouveaux marié jusque dans le lit nuptial !
Et il n’y avait pas de pitié à avoir pour l’ennemi dès que la sécurité du pays était menacée.
C’est le cas.