L’histoire du Temple de Jérusalem a ses origines dans deux principaux objets de culte : l’arche et le tabernacle. Selon la Torah, ceux-ci ont été introduits par Moïse sur le mont Sinaï.

Telle était l’importance accordée à l’arche et au tabernacle qu’environ un tiers du livre de l’Exode leur est dédié.

Pour apprécier l’importance donnée à la tente et à l’arche, on a bien a considérer qu’il a fallu un peu plus d’un chapitre pour décrire la structure du monde, mais six ont été utilisés pour ces objets de culte.

Le tabernacle et l’arche étaient des signes de la présence de Dieu en Israël. Ils représentaient, selon les mots du théologien Terence E. Fretheim, les signes d’un Dieu qui ne réside pas au-dessus de la vie d’Israël, mais au cœur de son existence

Il était « un Dieu qui est avec et pour son peuple pour toujours, et pas seulement à des moments semblables à des « spectacles laser » sur les sommets des montagnes. »

Les Juifs n’ont jamais pensé que la rencontre avec Dieu est limitée à un endroit précis. Néanmoins, on a d’abord pensé qu’il était présent dans la tente d’assignation qui abritait l’arche, et plus tard dans le Temple de Jérusalem.

De plus, le prophète Jérémie dit:

Lorsque vous aurez multiplié et fructifié dans le pays, en ces jours-là, dit l’Éternel, on ne parlera plus de l’arche de l’alliance de l’Éternel; elle ne viendra plus à la pensée; on ne se la rappellera plus, on ne s’apercevra plus de son absence, et l’on n’en fera point une autre.

Ceci est une des raisons pour lesquelles Jérémie est considéré un prophète.

Les réalisations par lesquelles le Judaïsme s’est fait connaître à l’humanité ont été achevées après que le Temple de Jérusalem ait été détruit. Il n’était plus qu’un souvenir.

Il est clair que la disparition du Temple n’a pas fait reculer le judaïsme ni ne l’a empêché de continuer à évoluer. Les plus grandes réalisations du judaïsme : ses Écritures, la reconstruction d’une société qui invente, produit, développe, prospère et inspire, sur la terre d’Israël, ont été en fait réalisées au cours d’une période « sans-Temple ».

Qu’est-ce que cela peut signifier pour ceux qui s’opposent au changement et qui dirigent toutes les énergies créatrices du judaïsme dans des institutions dont les capacités à répondre à l’évolution des défis sont dépassées ?

Le TaNaKh ne parle pas à un monde figé. Il expose des réponses appropriées aux défis auxquels les êtres humains sont confrontés et à la nécessité de trouver de meilleures réponses à ces défis.

Par Moshe Pitchon

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