« Un président de la République qui rend honneur à Pétain » : Mathilde Panot divise la gauche et indigne le camp d’Emmanuel Macron.

Voilà que la fameuse LFI Mathilde Panot récidive. Après « la rescapée » en parlant d’ Elisabeth Borne voilà qu’elle veut laver plus blanc que blanc en accusant Emmanuel Macron d’avoir rendu hommage à Philippe Pétain, en déformant ses propos. LFI qui revendique son antisionisme qui est le faux-nez de l’antisémitisme ne sait plus quoi faire pour se donner un semblant de respectabilité. Voilà que pour le besoin de la cause elle tronque une phrase d’Emmanuel Macron, pour soi-disant combattre l’antisémitisme. Cela lui vaut maintenant une levée de boucliers, qui tombe en plaine affaire Coquerel.

L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête. » Blaise Pascal.

La députée LFI a publié un message à l’occasion des 80 ans de la rafle du Vél’ d’Hiv, pour « ne pas oublier ces crimes, aujourd’hui plus que jamais », en référence à des propos tenus en 2018.

Les commémorations politiques organisées pour les 80 ans de la rafle du Vél’d’Hiv, samedi 16 et dimanche 17 juillet, ont été le lieu d’un affrontement politique, quelques heures avant un discours du président de la République, Emmanuel Macron, dans un nouveau lieu de mémoire installé dans la gare de Pithiviers (Loiret), d’où sont partis huit convois pour le camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau.

Un message publié sur Twitter, samedi, par la députée La France insoumise du Val-de-Marne, Mathilde Panot, a suscité une volée de réactions indignées dans le camp présidentiel ainsi que d’une certaine partie de la gauche et au sein de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes).

« Il y a quatre-vingts ans, les collaborationnistes du régime de Vichy ont organisé la rafle du Vél’d’Hiv. Ne pas oublier ces crimes, aujourd’hui plus que jamais, avec un président de la République qui rend honneur à Pétain et 89 députés RN », a écrit sur Twitter, samedi, la présidente du groupe parlementaire de LFI à l’Assemblée nationale.

Une déclaration d’Emmanuel Macron en 2018

L’élue fait référence à une phrase prononcée par Emmanuel Macron en 2018, à l’occasion du centenaire de la fin de la première guerre mondiale. Dans le cadre d’une longue itinérance mémorielle dans plusieurs communes marquées par la guerre, le chef de l’Etat s’était prononcé pour que Philippe Pétain soit honoré, comme les autres maréchaux de France de l’époque, lors de la cérémonie du 11-Novembre célébrant l’Armistice aux Invalides, à Paris.

« Le maréchal Pétain a été pendant la première guerre mondiale un grand soldat, c’est une réalité de notre pays. C’est aussi ce qui fait que la vie politique, comme l’humaine nature, sont parfois plus complexes que ce qu’on pourrait croire. On peut avoir été un grand soldat à la première guerre mondiale et avoir conduit à des choix funestes durant la deuxième », avait alors déclaré M. Macron, interrogé sur ce choix par la presse.

« Je me suis toujours opposé au défaitisme français lorsqu’il a pu exister, à la complaisance avec toute idéologie. Vous ne pouvez pas me reprocher à moi d’être ambigu sur ce point : j’ai toujours été absolu dans ce combat », avait immédiatement précisé le président de la République. Mais l’impression donnée, malgré de multiples démentis, d’un équilibre accordé entre deux des périodes de la vie de Philippe Pétain avait déclenché de nombreuses critiques politiques. Immensément populaire après son rôle joué entre 1914 et 1918, le militaire était profondément tombé en disgrâce après son procès, en 1945, et sa condamnation à mort pour son rôle actif dans la collaboration avec le régime nazi. Le travail des historiens mené dans les décennies suivantes a renforcé, auprès de l’opinion publique, cette dernière image.

Avant lui, le général de Gaulle, Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterand et Jacques Chirac avaient marqué, chacun à leur manière, une différence dans le regard porté au maréchal Pétain selon ces deux époques, sans pour autant la concrétiser lors d’un événement officiel. L’Elysée avait fait finalement marche arrière, en 2018, en enlevant Philippe Pétain du programme de la cérémonie du 11-Novembre. Le dirigeant vichyste n’y avait pas été célébré nommément et le dépôt de gerbe n’avait concerné que les cinq maréchaux inhumés aux Invalides.

« Au-delà de la honte. On n’ose y croire »

A la suite du message de Mathilde Panot, le ministre chargé des transports, Clément Beaune, a appelé la députée à retirer son tweet et à présenter « ses excuses à la France, vite »« Au-delà de la honte. On n’ose y croire », a-t-il réagi sur le même réseau social. « Quelle honte ! »« La nausée »« Aucune limite dans l’indécence », ont encore réagi respectivement les ministres Agnès Firmin Le Bodo, Isabelle Rome et Olivier Dussopt.

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a répondu à Mme Panot en relayant sur Twitter l’intervention de Robert Badinter, alors président du Conseil constitutionnel, qui avait conspué, en 1992, les membres du public ayant sifflé François Mitterand lors de son arrivée à la cérémonie des 50 ans de la rafle du Vél’ d’Hiv. « Les morts vous écoutent. Croyez vous qu’ils écoutent ça ? (…) Je ne demande que le silence que les morts appellent. Taisez-vous », a cité Mme Braun-Pivet.

« J’ai mal à ma France (…) qui sait nommer l’antisémitisme et le combattre ; qui ne confond pas tout, ne brouille pas les destins ; qui se souvient, transmet, sans instrumentaliser, dans la dignité de l’unité », a commenté, à gauche, la présidente du conseil régional d’Occitanie, Carole Delga. « Quand on s’offusque légitimement des équivalences hasardeuses et injurieuses, on s’abstient soi-même d’y céder. Donc de la même manière que LFI≠RN, Macron≠Pétain », a aussi relevé le député de l’Essonne, Jérôme Guedj, membre de la Nupes.

Dimanche après-midi, Emmanuel Macron prononcera un discours qui se veut « offensif » contre l’antisémitisme, qui « rôde encore et parfois de manière insidieuse », ce qui est « très préoccupant », a annoncé un conseiller de l’Elysée à l’Agence France-Presse. Selon la même source, le chef de l’Etat dénoncera également le « révisionnisme historique », notamment sur le rôle du maréchal Pétain pendant la seconde guerre mondiale.

Si, du côté de la majorité et du RN, on crie à l’indignation, le message a également du mal à passer du côté de la gauche et auprès de certains membres de la Nupes. C’est le cas du socialiste Jérôme Guedj, député socialiste de la Nupes.

“Quand on s’offusque légitimement des équivalences hasardeuses et injurieuses, on s’abstient soi-même d’y céder. Donc de la même manière que LFI≠RN, Macron≠Pétain. Et surtout en une journée de commémoration et donc d’union nationale, produire de la polémique dessert la cause”, écrit-il sur Twitter.

Un message qui a été approuvé et repartagé par l’un des hommes forts de la Nupes: Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste.

Soutien de la Nupes, le sénateur socialiste de Paris David Assouline a également pris ses distances avec Mathilde Panot. “En ce jour, être digne c’est le minimum…”, a-t-il tweeté.

Sa collègue écologiste Esther Benbassa a également mis le holà sur Twitter pour recadrer la députée, appelant à “laisser les morts en paix”, sans les “instrumentaliser”. Elle souligne aussi que “le macronisme”, bien qu’il soit leur adversaire, “n’est pas Vichy”. Et d’ajouter: “Dans votre tweet, je ne vois pas le mot ‘juifs’, c’est eux que la rafle a concernés.”

Autre députée élue avec le soutien de la Nupes, Valérie Rabault a, à la manière d’Olivier Faure, repartagé un message très critique à l’encontre de l’insoumise. Il s’agit en l’occurrence de la réaction de Carole Delga, présidente PS de la région Occitanie et opposante notoire à l’union entre son parti et La France insoumise. L’élue a ainsi déclaré avoir “mal à (sa) France (…), celle qui ne confond pas tout, ne brouille pas les destins, qui se souvient, transmet, sans instrumentaliser”.

“Ce tweet est une honte absolue. Ça, ce n’est pas ma gauche. Ça, ce n’est pas la gauche”, s’est également indigné le maire PS de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, également opposé à la Nupes.

 

JForum.fr – Le Monde avec AFP

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Asher Cohen

La question de savoir si Pétain devrait être honoré pour ses actes durant la guerre de 1914/18 est une polémique stérile. Chez les Juifs, la Justice est de reconnaître ce qui existe, la Réalité, et de donner à chacun ce qu’il mérite. Pétain était un antidreyfusard, donc un antijuif patenté, donc un psychotique, dès la guerre de 14-18. La France étant une fausse nation de pervers et corrompus, il n’hésitait pas à trahir son pays dès les années 1930. Une fois au pouvoir en 1940, il n’a pas hésité à faire interner les Juifs apatrides dans les camps de la mort du Sahara, pour les exterminer. Il a fait retirer à nos parents et grands-parents, Juifs d’Algérie, la nationalité française, et fait aryaniser leurs biens et entreprises.Il a donné aux allemands 80.000 Juifs présents sur le territoire français, sachant pertinemment qu’ils allaient à la mort. Et j’en passe.

En 1944, il s’est enfui à Sigmarigen, comme le médicaillon antijuif Destouches, dit Céline, autre psychotique, pour ne pas avoir à répondre de ses actes devant la Justice de son pays. A son procès, il a révélé sa psychose dans toute son horreur, en refusant catégoriquement d’assumer la responsabilité de ses choix et actions. Il prétendait « avoir donné aux français le pain et la vie ». Bien entendu il n’a pas parlé du « problème Juif », qui n’a même pas été évoque durant son procès. Il a été condamné à mort par les Assises de la Seine, pour le crime de haute trahison de l’État et intelligence avec l’ennemi, mais le raté de De Gaulle l’a gracié, et il a fini sa vie dans le confort. Dans la même veine, à la Libération, l’un des assassins de l’enjuivé Jean Zay n’a pas été condamné à mort par la Justice française, car en France le sang des Juifs ne vaut pas cher.

Et avec tout cela, les Juifs d’ Algérie et de France n’ont pas compris que dès 1945 ils devaient débrancher la prise électrique d’avec la France et aller faire leur vie ailleurs. Ceci montre combien la haine de soi juive pouvait être forte chez-eux. Si j’avais su tout cela en 1962, même enfant, j’aurais couru à la frontière, au besoin à pieds, pour fuir ce pays antisémite. En 1946, 200.000 réfuzniks Juifs préféraient rester dans les camps de personnes déplacées plutôt que vivre en Europe.

Après avoir qualifié Borne de rescapée, Mme Panot en rajoute en attaquant Macron dans sa démarche d’honorer le psychotique tueur de Juifs Pétain. Les français n’ont jamais pu régler leur « problème Juif ». Ils n’en ont pas la capacité.

Juifs, ne perdez-pas votre temps et énergie à vous laisser illusionner par des chimères dans ce pays antisémite. Ne vous mêlez-pas de leurs polémiques stériles de psychotiques. Laissez-les dans leur panade, et fuyez. Le Monde est immense.

franck

avec votre haine pathologique de la France j’espère que vous avez déguerpi depuis longtemps de ce pays; bon vent!