Le Premier ministre a livré son analyse de la situation, mais hésite encore à employer les mots justes. Après la mise en place d’une terminologie islamophile qui masque la réalité, comme le concept mensonger de « loup solitaire », le martelage du « pas d’amalgame », ou cette bizarre appellation d’islamiste au lieu de musulman, comme si une même religion pouvait avoir deux types différents d’adeptes, de djihadistes en lieu et place de terroristes barbares, ou de combattants voire de résistants pour parler de personnes sans foi ni loi comme c’est le cas du Hamas et du Hezbollah à qui tout est autorisé. Enfin à l’inverse parler de colons pour désigner les Juifs de Judée Samarie, ou de colonies pour les villes israéliennes rebâties sur la terre ancestrale du peuple juif, voilà une partie des travers qui marque les errements de la politique française et internationale imprimée entre autres par l’AFP ennemi N°1 du peuple Juif.

Si Manuel Valls, commence à employer des mots qui se rapprochent de la réalité, il reste encore prisonnier d’une sémantique qui la dénature. C’est à travers ce prisme qu’il faut comprendre ses propos, qui sont, certes, courageux, mais que la classe politique française, à quelques exceptions près, n’a pas encore saisi dans sa réelle dimension.

Combien d’attentats et de morts seront nécessaires, pour que l’Occident ouvre vraiment les yeux ?.

M.COHEN SABBAN

Attentat en Isère : Manuel Valls invité du Grand Rendez-Vous

« On ne peut pas s’habituer à la violence, à la barbarie, à la mort. » Invité du « Grand Rendez-vous » Europe 1, i-Télé, Le Monde, dimanche 28 juin, le premier ministre, Manuel Valls, est revenu sur l’attaque à Saint-Quentin-Fallavier, dans l’Isère, vendredi.

Indiquant que l’enquête était en cours, M. Valls n’a pas souhaité donner de précisions sur d’éventuels complices de Yassin Salhi ou sur la façon dont le suspect a pu être formé.

Le premier ministre a rendu hommage à la victime, comme à celles des attentats de Sousse, en Tunisie, et du Koweït, qui ont eu lieu le même jour. « Le combat contre le terrorisme n’a pas de frontières. » Il n’est d’ailleurs pas seulement mené en France, a-t-il précisé, faisant référence à l’intervention française au Mali ou à la participation à la coalition internationale en Irak.


Manuel Valls : « Nous vivons sous une menace… par Europe1fr

« Guerre de civilisations »

« Il faut s’attendre à une volonté de la part des organisations terroristes de s’attaquer au monde, et donc à la France. »

Selon Manuel Valls, la menace terroriste sous laquelle vit la France s’inscrit désormais dans la durée. Une guerre longue s’annonce donc selon lui contre « Daech [acronyme arabe de l’Etat islamique, employé par le gouvernement], son idéologie totalitaire et ses succursales qui cherchent à imposer partout sa logique ».

Il ne s’agit pas de défendre les valeurs « occidentales » mais les valeurs « humanistes », a insisté le premier ministre, rappelant que les premières victimes du terrorisme islamiste dans le monde étaient les musulmans. « La bataille se situe aussi au sein de l’islam entre un islam humaniste et un islamisme obscurantiste. »

« Nous ne pouvons pas perdre cette guerre, qui est une guerre de civilisations. »

Comment la mener ? Avec des moyens humains notamment, a souligné M. Valls en défendant les actions gouvernementales, chiffres à l’appui : deux lois antiterroristes depuis 2012 ; 30 000 policiers, gendarmes et militaires chargés de la protection de 5 000 lieux sensibles ; 1 830 postes supplémentaires en cours de création dont 930 affectés au renseignement…

« Le terrorisme cherche à diviser »

Mais la France « n’a jamais fait face à une telle menace », estime le premier ministre. Car l’ennemi est également à l’intérieur, a-t-il répété, évoquant les personnes « connues pour être en lien avec des filières djihadistes », les départs en Syrie et les retours sur le territoire. « Un phénomène incroyablement puissant. »

Interpellé sur la possibilité d’une nouvelle attaque en France, le premier ministre a regretté de ne pouvoir promettre « des résultats immédiats, même s’il y en a », évoquant six attentats évités en France depuis 2013.

« Le terrorisme cherche à diviser », a prévenu M. Valls. Appelant à « l’unité et au rassemblement », il a salué « le sang-froid » et la réaction des Français, à l’occasion de la manifestation du 11 janvier, mais « encore hier » à Saint-Quentin-Fallavier.

« Notre force c’est la démocratie, l’Etat de droit, l’unité. »

Minute de silence et « Marseillaise » à Saint… par lemondefr

Europe 1

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Laurence

M Valls devraient demander des leçons de sécurités à Israel
Ce sera plus efficace