On se posait la question : mais qu’est-ce qui pourrait unir les Arabes ? Voilà que l’on a un début de réponse. Même les Algériens ennemis irrédentistes des Marocains se sont vus contraints de soutenir quoi ? L’équipe de football du Maroc.
Peu importe si cette équipe est composée en grande partie de binationaux, tous formés généreusement en France. Mais là n’est plus la question. Le plus important dans cette affaire est la fierté arabe, et surtout, montré que la victoire est possible. Mais bizarrement, la victoire qui est ici sous-tendue, c’est celles des Arabes contre Israël. C’est ce drapeau symbole du combat qui est hissé à chaque instant dans cette affaire. Bon c’est donc une bonne chose. Cette équipe franco-marocaine veut gagner son combat contre Israël par le foot ?
Mais, on n’y comprend plus rien ! les Marocains qui ont des accords d’amitié avec Israël auraient-ils conservé leur inimitié à l’égard de ce pays et quoi dire alors de la France dont l’hymne a été copieusement sifflé, alors que les joueurs sont en majorité des binationaux. Donc la rancune en toute occasion est à chaque présente. Les échecs ne sont pas assumés, par contre les victoires troubles, sont revendiquées quite à oublier ceux qui les ont permises.
Nos parents disaient : Eine Emouna bagoyim (pas de confiance aux non-juifs) cet adage est-il toujours d’actualité ?
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Les joueurs du Maroc célèbrent avec un drapeau palestinien, à la fin des huitièmes de finale remportés contre l’Espagne, au Qatar, le 6 décembre 2022. Glyn Kirk/AFP
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