L’ONU retire ses accusations de famine à Gaza

L’ONU retire ses accusations de famine à Gaza. Selon l’ONU, les prédictions de famine généralisée à Gaza entre mars et juillet 2024 étaient erronées.

Une étude récente montre que les approvisionnements alimentaires ont augmenté au lieu de diminuer. De plus, les données sur les camions d’aide ont été sous-évaluées de 22 % par l’OCHA. L’alerte précoce contre la famine a multiplié par dix la population touchée, une exagération documentée qui alimente un narratif erroné.
Rappel : Karim Khan, le procureur de CPI avait conclut qu’il existe des “motifs RAISONNABLES ” de croire que Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant sont responsables de crimes de guerre liés à l’usage de la famine comme méthode de guerre. C’est sur cette base d’accusation que les 3 juges dont un juge français avaient délivré des mandats d’arrêts.
JForum avec Source aijac.org.au

L’« enquête spéciale » publiée cette semaine par Reuters sur le système mondial de prévention de la famine est certainement révélatrice, mais peut-être pas dans le sens souhaité par l’agence de presse.

Tout en prétendant révéler les échecs du système intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) dans la prévention de la faim – échecs qui, selon Reuters, ne sont pas imputables à l’IPC – l’enquête a par inadvertance mis en évidence des failles flagrantes dans la manière dont les famines sont mesurées, en particulier à Gaza.

L’article évoque plusieurs famines dans le monde, notamment celle qui aurait eu lieu à Gaza, où l’IPC avait mis en garde contre une « famine imminente » dans la région nord. Cette famine, bien sûr, ne s’est jamais matérialisée, HonestReporting ayant révélé auparavant que l’IPC avait discrètement fait marche arrière sur ses déclarations. Selon Reuters, cependant, cette prévision inexacte n’était pas due à des données douteuses ou à des déclarations exagérées – c’était, bien entendu, la faute d’Israël.

En citant « les bombardements israéliens et les restrictions de mouvement » comme obstacles à la collecte de données sur la malnutrition et les décès non liés aux traumatismes, Reuters passe sous silence des faits essentiels. Par exemple, Israël a facilité l’entrée de près d’ un demi-million de camions d’aide humanitaire à Gaza depuis le début de la guerre – information que Reuters omet commodément. Il n’est pas non plus fait mention de l’habitude bien documentée du Hamas de voler et d’accumuler l’aide. En fait, le mot « Hamas » apparaît deux fois dans l’article de 4 000 mots, et seulement dans les légendes des photos faisant référence à la « guerre Israël-Hamas ».

 

Reuters reconnaît que la collecte de données par l’IPC à Gaza est défectueuse, car l’organisation ne peut pas utiliser ses « méthodes préférées » pour évaluer la malnutrition en raison, semble-t-il, de la destruction par Israël d’hôpitaux et de cliniques. Cela comprendrait la destruction de toutes les balances et toises de Gaza, des outils que l’organisation considère comme essentiels pour mesurer la famine.

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