Un État qui capitule devant les islamo-gauchistes qui imposent leur loi dans les grandes écoles et universités est discrédité pour toutes ses prétentions à combattre l’islamisme, encore plus l’immigration sauvage, et n’est plus audible quant à sa capacité à défendre l’identité française.

La France découvre l’islamo-gauchiste, qui est la version française des frères musulmans qui a pour objectif de détruire de l’intérieure la société grâce à des idiots utiles qui sont les marionnettes de l’islamisme. Sous différentes appellations ces mouvements de gauche cherchent à saper les fondements d’une société judéo-chrétienne, notamment en détruisant une de ses bases à savoir la famille via le mariage pour tous, la GPA, la PMA l’agenre et autres inventions de ce type.

Des politiques crient haro sur Sciences Po Grenoble.

Laurent Wauquiez suspend son financement à l’Institut tandis que le député François Jolivet demande une mise sous tutelle.

L’affaire de l’IEP de Grenoble – et en toile de fond, celle de l’islamo-gauchisme à l’université -, connaît un nouveau rebondissement. Elle pourrait bien se terminer devant les tribunaux. Lundi, elle a franchi les frontières du monde politique. Laurent Wauquiez, président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a annoncé suspendre «tout financement et toute coopération avec l’établissement» (environ 100.000 euros par an) qui est, selon lui, «depuis trop longtemps dans une dérive idéologique et communautariste inacceptable».

L’établissement est depuis trop longtemps dans une dérive idéologique et communautariste inacceptable

Laurent Wauquiez, président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes

Comme l’a révélé Le Figaro, Sabine Saurugger, la directrice de l’Institut, a décidé par un arrêté du 14 décembre, de suspendre Klaus Kinzler, ce professeur d’allemand dont le nom, assorti d’accusations de fascisme et d’islamophobie, avait été placardé sur les murs de l’IEP le 4 mars. À l’époque, l’enseignant échangeait, depuis plusieurs mois déjà, des mails avec certains de ses collègues, dont une historienne, sur la notion d’« islamophobie». Un mot qu’il refusait de voir accoler aux termes «antisémitisme» et «racisme», dans le cadre d’une semaine de l’égalité.

«Chasse aux sorcières»

C’est par une lettre recommandée que le professeur a appris la nouvelle, le 18 décembre. Suspendu pour quatre mois, il sera bientôt convoqué devant un conseil de discipline, saisi «dans les meilleurs délais». Une mesure rare dans le monde universitaire, tant les chefs d’établissement savent qu’ils s’exposeraient à une réaction de solidarité enseignante. Visiblement pas dans le cas de Klaus Kinzler. Se référant au code de la fonction publique, la directrice de l’IEP reproche au professeur des «propos diffamatoires», tenus «depuis le 7 décembre dans plusieurs médias» (Marianne, L’Opinion et CNews) contre l’établissement et sa directrice. Des faits qui «semblent constituer des fautes de nature pénale, dont la qualification est en cours d’analyse», explique l’arrêté.

Une «sanction déguisée en mesure conservatoire» qui «témoigne à nouveau d’une véritable chasse aux sorcières, diligentée à l’endroit de la liberté d’expression et de la liberté académique de Klaus Kinzler», estiment ses avocats, Me Klugman et Me Terel, qui expliquent avoir été mandatés pour «contester par toutes les voies utiles la mesure». Le professeur a deux mois pour déposer un recours devant le tribunal administratif.

Des étudiants extrémistes

Pourquoi cette décision de la directrice plus de neuf mois après le début de l’affaire largement médiatisée? Professeur au verbe haut, Klaus Kinzler a toujours dénoncé tout à la fois une «terreur» régnant à l’IEP, du fait d’une minorité d’étudiants extrémistes, et un «manque de soutien» de ses collègues et de sa hiérarchie.

Après la relaxe, le 19 novembre, par la commission de discipline de l’université de Clermont, des étudiants poursuivis pour avoir participé à la diffusion des accusations d’islamophobie, Klaus Kinzler avait à nouveau pris la parole dans les médias, estimant, dans L’Opinion notamment, que cette impunité était «un appel à l’intolérance». Décrivant l’arrivée de jeunes chercheurs «adeptes des théories woke, décolonialistes, communautaristes, anticapitalistes», il pointait une direction  «faible», «otage»  des «ultras».

Député LREM de l’Indre, François Jolivet estime aujourd’hui légitime de demander une «mise sous tutelle» de l’IEP de Grenoble, en proie à «un courant sectaire». Il demande aussi «l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire sur la situation des universités françaises». Car le rapport sur l’islamo-gauchisme, promis en février par la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, en est toujours au point mort.

Quatre mois de suspension

Le 13 décembre, dans une interview à Marianne, la directrice avait pris la défense de l’établissement. « M. Kinzler reproche un certain nombre de faits qui ne sont pas exacts. Il dit notamment que la direction ne l’a jamais protégé. Sciences-Po Grenoble est un établissement où la liberté d’expression et la liberté d’enseignement se trouvent au cœur du projet académique« , avait-elle dit. Le professeur a, selon la directrice, « gravement méconnu à plusieurs obligations« , notamment en matière de « discrétion professionnelle« . « Il y a lieu à saisir le conseil de discipline« , ajoute-t-elle dans l’arrêté qui le suspend pour quatre mois.

De leur côté, les avocats de Klaus Kinzler dénoncent une « chasse aux sorcières« , leur client ayant été « contraint de prendre la parole afin de se défendre » après avoir été mis en cause « sur la place publique« . « Ça empoisonne ma vie mais il faut peut-être aller jusqu’au bout pour savoir qui a le droit de dire quoi et dans quelle situation« , a déclaré l’enseignant, évoquant un possible recours devant le tribunal administratif. Contactée, la direction de l’IEP n’a pas souhaité réagir à « une mesure interne« .

À l’origine de l’affaire, fin 2020, Klaus Kinzler et une collègue historienne avaient échangé des courriels véhéments à propos d’une journée de débats intitulée « racisme, antisémitisme et islamophobie« , terme dont il contestait le caractère scientifique, tout en critiquant l’islam. Le 4 mars, M. Kinzler et un autre enseignant avaient été la cible d’affichettes les accusant d' »islamophobie », placardées par des étudiants et relayées sur les réseaux sociaux par des syndicats.

La directrice de l’IEP avait condamné « très clairement » ces affiches, tout en estimant que la façon dont M. Kinzler parlait de l’islam était « extrêmement problématique ». Le 26 novembre, 16 des 17 étudiants de l’IEP poursuivis devant une instance disciplinaire ont été relaxés, tandis que la ministre de l’Enseignement supérieur avait préconisé des sanctions à leur encontre. Un seul a fait l’objet d’une exclusion temporaire avec sursis.

À Sciences Po Grenoble, une poignée d’étudiants «guident la barque et on dérive tous ensemble»

Dans un rapport, l’Inspection générale de l’Éducation nationale considérait les membres d’un syndicat étudiant comme responsables du «climat de peur» régnant au sein de l’établissement.

C’est un sérieux revers pour Frédérique Vidal. La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche avait pourtant donné de sa personne, en appelant dans nos colonnes à ce que les étudiants de Sciences Po Grenoble ayant accusé deux de leurs enseignants d’être islamophobes et fascistes soient sanctionnés.

En fin de compte, 16 des 17 élèves mis en cause viennent d’être relaxés à l’issue d’un conseil de discipline (le dernier écope d’un sursis) – ils étaient pourtant liés au syndicat étudiant considéré par le ministère comme le principal fauteur de troubles. Dans son rapport, l’Inspection générale de l’Éducation nationale considérait en effet les membres de l’Union syndicale (US) de Sciences Po Grenoble comme responsables du «climat de peur» régnant au sein de l’établissement. Ces accusations, ajoutaient les deux inspecteurs, «portent atteinte à l’honneur et à la réputation de deux enseignants de l’IEP et, par suite, à l’image et à la réputation du corps enseignant, ainsi qu’à l’ordre, au bon fonctionnement et à la réputation de l’établissement».

Fanfaronnade

Une relaxe que Vincent Tournier, l’un des deux professeurs visés par les collages, reçoit comme «un coup de massue sur la tête». Ce maître de conférences en science politique assure n’avoir même pas été auditionné par la commission disciplinaire – qui aurait pourtant reçu plusieurs enseignants ayant affiché leur soutien à l’égard des étudiants mis en cause. «Personne ne pourra plus oser les contredire» s’émeut de son côté Klaus Kinzler, l’autre professeur visé qui indique avoir été mis en arrêt maladie depuis sa propre altercation avec ces mêmes élèves. Lesquels ont accueilli la nouvelle de leur relaxe par une fanfaronnade: Thomas Mandroux, président de l’US à l’époque des faits, «est venu parader dans les locaux de Sciences Po après sa relaxe» et «est allé voir les professeurs qui le soutiennent pour s’en féliciter», ajoute Vincent Tournier. Un comportement que le principal intéressé dément formellement, mais que confirme pourtant le témoignage d’une autre enseignante.

À l’époque des faits, Thomas Mandroux avait justifié publiquement le soutien apporté par l’Union syndicale à ces menaces, au nom d’une «critique scientifique des formations dispensées». À Grenoble, tous le décrivent comme le chef de file d’un groupe d’élèves qui mène une guerre ouverte à la direction et à certains enseignants ; il passe pour un jeune homme «charismatique», un meneur. «Cela fait des mois qu’il jouait à la diva en se faisant passer pour un rebelle qu’on s’apprêtait à condamner à mort», raconte un étudiant. Un autre ajoute: «C’est un peu le gourou.» Les inspecteurs soutiennent qu’il aurait été vexé par le rejet par la direction de «sa demande d’obtention d’un statut de “vice-président étudiant”». Là encore, le leader syndical dément vivement.

Partager la profession de foi de l’UNI sur un groupe de promo, c’est se prendre des dizaines de messages qui ne sont pas loin d’être haineux

Le rapport indique en tout cas qu’après l’épisode supposé, «l’US s’est engagée dans un conflit sans concession avec la direction de l’IEP». Et a contribué à dégrader l’ambiance au sein de l’établissement, selon d’autres étudiants. L’un d’eux se souvient: «Les membres de l’US avaient une certaine influence, on le sentait dans les groupes de promo. Ils défendaient leurs convictions et il n’y avait pas trop d’opposition…

Thomas Mandroux (D), president de l « Union Syndicale » et Hugo Prevost (G),

Une hégémonie fondée sur la peur, dénonce Yvenn Le Coz, président de l’UNI Grenoble (syndicat de droite opposé à l’US): «Partager la profession de foi de l’UNI sur un groupe de promo, c’est se prendre des dizaines de messages qui ne sont pas loin d’être haineux.» En octobre dernier, l’annonce de «produits 100 % halal» dans la cafétéria de l’IEP avait fait polémique ; dans la foulée, une élève avait manifesté son désaccord dans la presse. Une fois son visage identifié et son nom affiché, cette étudiante à l’IEP dit avoir été la cible de «regards», de «jugements» pesants. «On est catégorisés comme des fachos dès lors qu’on défend une opinion qui n’est pas la leur.» Ainsi face à la multiplication des courriers ou des cours en écriture inclusive, les voix discordantes se font peu nombreuses. «La majorité des étudiants, en fait, s’en fiche. Ils ne sont pas politisés. Le terrain idéologique est laissé entre les mains des membres de l’US. Ils guident la barque et on dérive tous ensemble», résume sobrement un étudiant.

Pression

La direction, elle, n’y peut pas grand-chose. Selon une enseignante également de l’IEP, le directeur des études du premier cycle aurait expliqué à son entourage que son congé maladie de l’an dernier était directement lié à la pression exercée par quelques étudiants sur la direction de l’IEP. «Lorsque la décision de relaxe nous a été communiquée, il s’est effondré en pleurs dans son bureau: il a lui-même fait l’objet de menaces à plusieurs reprises», ajoute-t-elle.

Dans leur rapport, les inspecteurs décrivaient déjà une direction fragile. La directrice, Sabine Saurugger? Fraîchement nommée après «une période de grave crise financière et de gouvernance», elle hérite de «faiblesses structurelles», par manque de ressources humaines et économiques. Autour d’elle? «Une équipe entièrement renouvelée et manquant d’expérience» qui a pris ses fonctions dans un contexte particulièrement peu propice, marqué par de nombreux blocages pour protester contre la réforme de l’enseignement supérieur. Pas d’idéologues à la tête de l’IEP donc, mais une équipe débordée qui ne peut pas être sur tous les fronts à la fois. Acquiescer aux revendications cosmétiques (écriture inclusive, semaines de l’égalité…) des étudiants les plus mobilisés ne coûte dès lors pas grand-chose. «Mais la direction est prise à son propre piège: la moindre parole critique, dans cette maison, devient suspecte», déplore Vincent Tournier.

La nouvelle génération entend d’abord porter les faits sur les réseaux sociaux, puis dans un second temps aux responsables des établissements scolaires

Avec l’apparition du mouvement #SciencesPorcs et l’affaire Duhamel qui avait coûté son poste au directeur de Sciences Po Paris en février dernier, l’Union syndicale use d’un autre moyen de pression face à sa direction: l’accusation souvent réitérée de légèreté face à des soupçons d’agressions sexuelles au sein de l’établissement. De nombreux appels à témoignages ont en effet été lancés l’an passé et la direction s’est vu reprocher dans la foulée sa «complicité». Des «rumeurs», notaient les auteurs du rapport d’inspection, proférées «sans le moindre signalement enregistré par la direction (…) ou la moindre action en justice». Une fois ledit rapport rendu, dix signalements ont toutefois atterri sur le bureau du procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant, dont huit sont toujours en cours d’instruction. Mais le magistrat déplore l’habitude prise par les étudiants de contourner systématiquement l’institution judiciaire: «La nouvelle génération entend d’abord porter les faits sur les réseaux sociaux, puis dans un second temps aux responsables des établissements scolaires. C’est un paramètre que nous devons prendre en compte dans nos dispositifs, mais il faut pousser les victimes à porter plainte», confie-t-il.

Le scandale plutôt que la judiciarisation des faits? C’est qu’aux yeux du collectif Sciences Po Grenoble en lutte la justice n’est pas la solution, mais le problème. En témoigne sa véhémence face à la venue d’Éric Vaillant à l’IEP début décembre, pour une conférence organisée justement au sujet des violences sexistes et sexuelles. Des étudiants avaient tagué sur le mur «Feu au système pénal et patriarcal», et un communiqué de soutien aux vandales dénonçait «l’inefficacité et le non-sens du système justice-police-prison pour lutter contre le patriarcat, le système pénal étant l’un de ses piliers»«La direction peut toujours donner des gages à ces gens-là, ce ne sera jamais assez. Ils la dépasseront toujours sur leur gauche», souffle un étudiant, lassé de ce nouveau sabordage d’une initiative qui avait pourtant été décidée pour permettre des avancées concrètes dans la prise en compte des faits de harcèlement, maintes fois brandis par l’Union syndicale.

«Ad hominem»

S’ils sont aujourd’hui si influents, c’est que les représentants des élèves dans les conseils d’administration ont acquis un poids inédit au sein de l’école, sur fond de vie étudiante «mal encadrée» et gérée «en vase clos», comme le notaient encore les inspecteurs. Et le cas grenoblois est un précurseur emblématique des évolutions récentes de gouvernance dans l’ensemble des IEP, estime Arnaud Lacheret, docteur en science politique et actuel directeur de la French Arabian Business School, qui ne reconnaît plus l’école dans laquelle il a fait ses classes il y a vingt ans. À l’époque syndiqué à l’Unef et membre du conseil d’administration, il garde le souvenir d’un établissement «résolument de gauche» mais où «le débat était encore possible», regrettant l’arrivée au pouvoir d’une «nouvelle gauche, plus activiste et portée davantage sur les attaques ad hominem que l’échange intellectuel, avec un goût avoué pour les procès staliniens».

Qu’est-ce qui a changé depuis? «Les syndicats ont obtenu de plus en plus de pouvoir car le nombre des représentants d’élèves parmi les administrateurs a doublé. Comme en outre les représentants des enseignants et ceux du personnel sont tout aussi mécaniquement de gauche, que celui de la métropole l’est aussi, il n’y a plus aucun pluralisme.» Des élus à qui l’indifférence de la majorité des étudiants confère d’ailleurs une légitimité toute relative: lorsque Thomas Mandroux est entré au conseil d’administration, plus de 80 % des inscrits n’avaient pas voté. Reste que la direction est une émanation directe de la gouvernance de l’IEP, laquelle ne laisse pratiquement plus de place à la diversité politique: «C’est un système de cooptation très efficace: les derniers professeurs à ne pas être de gauche sont issus de la vieille génération. Depuis, les recrutements s’uniformisent», déplore Arnaud Lacheret. Et de conclure: «En donnant un poids excessif à la représentation étudiante, les instituts d’études politiques ont instauré un gauchisme systémique!»

Avec le poids grandissant qu’ils obtiennent dans les IEP grâce à la multiplication de leurs sièges dans les instances représentatives, ces étudiants syndiqués obtiennent la nomination de directions complaisantes, ou impuissantes

Même chose à l’IEP de Lyon, où sous la direction de Renaud Payre (qui cumulait jusqu’à cet été son mandat avec celui de vice-président de la Métropole de Lyon, après son élection sur une liste d’union des gauches socialiste et communiste), a été récemment créée en plus du CA une commission des études et de la vie étudiante rassemblant autant d’étudiants que d’enseignants. Dans ce même IEP, les représentants des étudiants au conseil d’administration ne se voient pourtant déjà pas comme de simples élus mais s’appellent sur leur page Facebook les «vice-président-e-s étudiant-e-s». C’est le syndicat d’extrême gauche Solidaires étudiant-e-s qui est largement majoritaire au CA (il vient de remporter 7 des 9 sièges à pourvoir): celui-là même qui, en mars dernier, réclamait d’exclure la Licra d’une semaine contre le racisme en accusant la Ligue d’être… islamophobe.

Au demeurant, la nomination de directeurs très politisés à la tête des IEP est monnaie courante: le directeur de celui de Lille, Pierre Mathiot, est un socialiste de longue date, soutien officiel de la maire Martine Aubry. Majoritaire aussi, la section locale du syndicat Solidaires étudiant-e-s déplore pourtant que «les élu-e-s au CA de l’IEP ont une influence limitée sur les décisions et les orientations politiques de l’IEP». Influence suffisante, néanmoins, pour empêcher en janvier 2020 la tenue à l’IEP d’un débat entre Charles Consigny et Geoffroy Lejeune.

Clarification

«Avec le poids grandissant qu’ils obtiennent dans les IEP grâce à la multiplication de leurs sièges dans les instances représentatives, ces étudiants syndiqués obtiennent la nomination de directions complaisantes, ou impuissantes» poursuit Arnaud Lacheret. «Déjà lorsque la direction est peu politisée, elle peut difficilement les empêcher de verrouiller le débat au sein de l’école, mais lorsqu’elle penche à gauche elle est sommée de leur faire d’importantes concessions, sans songer au climat de terreur que cela instaure. C’est la seule façon d’acheter la paix sociale.» Une situation qui ne peut que se reproduire, à moins de réformes importantes dans la gouvernance des IEP: les inspecteurs, là encore, en avaient suggéré un certain nombre à Grenoble (clarification des règles de la représentation étudiante, rééquilibrage des sièges au CA…).

Faute de quoi, l’entre-soi idéologique a encore de beaux jours devant lui. Mais pour l’heure, l’urgence est de passer à tout prix à autre chose: les deux enseignants grenoblois mis en cause l’an passé se sont vu intimer à plusieurs reprises par leur direction (qui a refusé également de répondre à nos sollicitations) l’ordre de cesser de parler à la presse. Ce ne sont pourtant pas eux, ni leurs avocats, qui ont envoyé la décision de relaxe aux journalistes du Monde

Sources Diverses : Le Figaro – LCI – JForum

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Joren

C’est vrai que ce terme est ambigüe car confondant Islam (peuple) et islam (religion), il lie, par a priori , la critique d’une religion comme une aversion psychique au peuple, c’est un piège !
Ca ne peut pas être une définition rationnelle. Quand à Laurent Wauquiez , c’est un professeur d’histoire, il sait ce qu’il fait, il ne veut pas d’un Paty2 , puis Paty3 …