Un groupe armé a attaqué dans la nuit de mardi à mercredi un champ pétrolier situé au sud de Syrte, exploité conjointement par le groupe pétrolier français Total et la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), selon un porte-parole de la NOC.
«Un groupe armé inconnu a attaqué le champ mais le personnel a été évacué à temps», a déclaré à l’AFP Mohamed al-Herari qui n’a pas fait état de victimes parmi les employés de Total ou de la NOC.
Il n’y a «pas d’Occidentaux» parmi les victimes de l’attaque d’un groupe armé contre un champs pétrolier exploité conjointement par le groupe français Total et la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) en Libye, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.
Fief de groupes radicaux
«Ce que je confirme, c’est qu’il n’y a pas d’Occidentaux, pas de Français parmi les victimes», a déclaré Stéphane Le Foll, précisant que Paris était «en train de vérifier le nombre de victimes».
Il pourrait y avoir des victimes parmi les gardes des installations pétrolières, dépendant de l’armée régulière libyenne.
Syrte, ancien bastion des fidèles à l’ancien régime de Mouammar Kadhafi dans le centre de la Libye, est devenue un fief pour des groupes radicaux comme Ansar Asharia.
Le site d’Al-Mabrouk, à 100 km au sud de la ville de Syrte, est à l’arrêt, comme de nombreuses autres installations pétrolière libyennes, en raison notamment du fonctionnement ralenti des terminaux d’exportation. Des affrontements se sont multipliés autour de ces terminaux pétroliers dans l’est du pays, à la suite d’une offensive en décembre des milices de Fajr Libya qui contrôlent la capitale et qui tentent de s’emparer de ces sites stratégiques.
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