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D’une part, les Kurdes de Syrie avancent sur les positions de Daesh avec l’aide des frappes aériennes américaines ; la Turquie tente un équilibre précaire en frappant simultanément les forces kurdes et de Daesh [ou en se servant du prétexte d’une réplique à Daesh pour mener sa politique anti-kurde].

Les Etats-Unis et la Turquie sont en train de finaliser les plans avant de lancer une campagne militaire visant à repousser l’Etat Islamique – Daesh à l’extérieur d’une bande de territoire le long de la frontière truco-syrienne, en approfondissant les efforts pour stopper les avancées des Islamistes.

Un respopnsable américain a délcaré qu’une « zone libre de toute présence de Daesh » vise à assurer une sécurité et une stabilité plus vaste le long de la frontière. Cepednant, ce responsable a affirmé que tout effort militaire conjoint avec la Turquie n’impliquera pas l’imposition d’une zone d’exclusion aérienne.

 

Smoke rises from the Kurdish city of Kobani in Syria near the Turkish border. (Photo: Reuters)
La fumée s’élève de la ville kurde de Kobané, en Syrie, près de la frontière turque. (Photo: Reuters)

La Turquie pousse les Etats-Unis à mettre sur pied une zone d’exclusion aérienne, alors que Washington a longtemps rejeté ces requêtes.

La Turquie a fini par accepter la semaine dernière, que l’Amérique lance ses frappes contre l’Etat Islamique à partir de ses bases.

Ce responsable a insisté pour rester anonyme, parce qu’il n’estpas autorisé à discuter publiquement des pourparlers en cours avec la Turquie.

 

Au même moment, la milice kurde des unités de protection du peuple kurde (YPG) s’est emparé d’une ville tenue par les djihadistes de l’Etat Islamique-Daesh dans le nord de la Syrie, au bout d’un mois d’une offensive de longue haleine contre les djihadistes radicaux dans cette zone, de façon à couper leurs lignes d’approvisionnement depuis Raqqa.

L’Observatoire syrien des DH a précisé que cette ville proche du fleuve de l’Euphrate était un tremplin pour le lancement des raids de Daesh contre la ville de Kobané, détenue par les Kurdes, plus au nord près de la frontière turque.

Les frappes aériennes menées par l’Amérique ont prêté assistance aux Kurdes au cours de cet assaut, selon Rami Abdulrahman, directeur de cet observatoire.

Une Strategie Conflictuelle

Les troupes turques, cependant, ont abondamment bombardé des positions tenues par les combattants kurdes qui étaient en train delivrer combat à l’Etat Islamique-Daesh, avec l’aide de l’aviation américaine, a témoigné un militant de ce groupe des milices kurdes en Syrie.

Les Unités de Protection du Peuple Kurde ou YPG ont affirmé que le bombardement dans la nuit de dimanche sur le village de Til Findire a pris pour cible l’un de ses véhicules. Elles ont précisé que Til findire se situe à l’est de la ville de Kobané, où les Kurdes ont infligé une défaite majeure à l’Etat Islamique- Daesh, au début de cette année.

 

A Turkish airstrike against ISIS positions.
Une frappe aérienne turque contre des positions de Daesh.

 

Lors de frappes transfrontalières, depuis vendredi, la Turquie a pris pour cibles autant les combattants kurdes que les djihadistes de Daesh, en renforçant ainsi son implication dans la guerre civile syrienne d’une grande complexité. Les Kurdes de Syrie font partie des forces les plus efficaces sur le terrain qui combattent contre l’Etat Islamique-Daesh, mais la Turquie craint par dessus-tout qu’ils ravivent une insurrection contre Ankara dans le but de revendiquer un Etat indépendant.

Un responsable turc a affirmé que les forces turques ne feraient que frapper des cibles de l’Etat Islamique en Syrie et le Parti des Travailleurs Kurdes (PKK) dans l’Irak voisin.

Ce responsable a déclaré : « l’opération militaire en cours cherche à neutraliser des menaces imminentes contre la sécurité nationale turque et continuera à frapper l’Etat Islamique en Syrie et le PKK en Irak.

« Le PYD, autant que d’autres, demeure à l’extérieur de la ligne de mire de l’effort militaire en cours », a prétendu ce responsable, faisant ainsi référence au bras politique des YPG.

L’officiel a ajouté que les autorités  » enquêtent sur les plaintes disant que les forces militaires turques ont engagé des positions détenues par d’autres forces que Daesh ».

Les YPG n’a pas précisé, dans son communiqué de lundi si ces bombardements avaient provoqué des pertes dans leurs rangs.

Agences de presse.

Publié le : 27.07.15, 13:50 / Israel News

 

ynetnews.com

Adaptation : Marc Brzustowski.

 

PS :

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