Les manifestations étudiantes s’étendent un peu partout

Du Koweït à Paris en passant par le Liban et la Cisjordanie, un vent de contestation souffle sur les campus à travers le monde arabe et occidental. Inspirés par la mobilisation historique des étudiants américains, des milliers de jeunes sont descendus dans la rue pour dénoncer l’offensive militaire israélienne à Gaza.

Au Liban, environ 150 manifestants se sont rassemblés devant l’Université américaine de Beyrouth, brandissant un immense drapeau palestinien. « Les étudiants américains se sont inspirés de nous, et non l’inverse ! » lançait fièrement Batool, 19 ans, convaincue que la jeunesse libanaise a montré la voie.

À l’Université du Koweït, une professeure formée à Columbia rendait hommage au système d’enseignement américain « ancré dans l’égalité et la liberté d’expression ». « Nous exprimons notre gratitude envers nos collègues occidentaux qui ont rejoint nos voix », affirmait-elle.

En Tunisie, l’appel à une grève étudiante d’une semaine a été suivi dans plusieurs villes. Des rassemblements ont également eu lieu au Caire, à Ramallah en Cisjordanie occupée, ainsi qu’à la Sorbonne à Paris où la police a délogé des campements anti-guerre.

« Les étudiants en ont assez du bain de sang à Gaza et de l’immobilisme occidental », analyse Fawaz Greggs, enseignant à la London School of Economics. Selon lui, ces manifestations illustrent « une nouvelle couche de mécontentement populaire » qui met la pression sur les dirigeants arabes.

De Sydney à Oxford, la colère enfle sur les campus face à l’offensive israélienne

Si ces manifestations estudiantines contre l’offensive à Gaza peuvent sembler légitime d’un point de vue du droit à la liberté d’expression, il convient néanmoins de les replacer dans leur contexte. Depuis trop longtemps, le Hamas, organisation terroriste au pouvoir dans la bande de Gaza, recourt de façon récurrente à des tirs de roquettes aveugles contre les populations civiles israéliennes. Faut-il alors s’étonner de la ferme riposte militaire de l’État hébreu, qui n’a d’autre choix que d’assurer la légitime défense de ses citoyens ?

La responsabilité des violences et des pertes humaines lamentables à Gaza incombe en premier lieu aux francs-tireurs palestiniens, qui s’organisent au cœur des zones résidentielles en prenant la population comme bouclier humain. Israël fait tout son possible pour épargner les civils, en avançant au sol après de multiples avertissements, alors que le Hamas vise délibérément les zones urbaines israéliennes.

Que ces étudiants réfléchissent à cela avant de céder à la facilité en accusant aveuglément l’armée israélienne. Le chemin de la paix passe avant tout par le désarmement des groupes armés palestiniens et la reconnaissance pleine et entière de l’État d’Israël. En attendant, Tsahal n’a d’autre choix que d’assurer sa mission de protection des populations.

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Pauliltique

Beaucoup de passivité de la part des pouvoirs publics en Europe. Les universités sont les otages des prohamas.

Guidon

Les chiffres du nombre de victimes est tronqué et ce qui est grave c’est que tout le monde le sait et le répète sans cesse !