Jean-Marie Le Pen, dans sa maison de Saint-Cloud en janvier 2016, photo JOEL SAGET / AFP
Tout se passait bien lors de ce Facebook live du Figaro consacré au QG de campagne de Jean-Marie Le Pen pour les législatives de 2017. Et puis la question sur la place des homosexuels au Front National tombe, et c’est le (mini) dérapage.

«Les homosexuels, c’est comme le sel dans la soupe, s’il y en a pas du tout, c’est un peu fade, s’il y en a trop, c’est imbuvable», a-t-il lancé en riant, à un journaliste qui l’interrogeait sur la question de la représentation des homosexuels au sein du Front national (FN). «Ben, voilà… la réponse de Jean-Marie Le Pen», conclut le journaliste un moment interloqué, lors d’un Facebook live du Figaro, consacré à la visite du QG de campagne dans la maison familiale à Saint-Cloud, du toujours président d’honneur du FN. 

Déjà en mai 2015, échaudé par la place stratégique de Florian Philippot au Front, Jean-Marie Le Pen accusait celui-ci de placer ses «mignons». En clair, d’infiltrer le parti et de placer ses hommes, et faisant par là allusion à l’homosexualité, discrète mais assumée et publique, de Florian Philippot. Et, en 1984, Jean-Marie Le Pen avait soulevé un tollé, estimant que l’homosexualité n’était pas un délit mais «une anomalie biologique et sociale».

En avril 2016, Jean-Marie était de nouveau condamné, en vertu de la loi dite Gayssot pour ses propos sur les chambres à gaz, qualifiées de «détail» dans la façon dont les juifs avaient été exterminés lors de la Seconde Guerre mondiale. Ce qui lui avait valu d’être suspendu du Front national.

RT FRANCE

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