Les heures du gouvernement Lapid sont-elles comptées.

Semaine de tous les dangers : Un compromis sera-t-il trouvé pour la loi sur la citoyenneté ?

Cette loi interdit le regroupement familial de palestiniens mariés à l’étranger et voulant faire venir leur famille en Israël. Cette loi est capitale pour la sécurité d’Israël. La coalition est prise au piège de ses propres contradictions, puisqu’elle regroupe des partis dits sionistes et des partis antisionistes. Cette coalition dont l’opposition attend la chute, ne peut que compter sur elle-même. Comme on peut le prévoir il n’y aura pas de majorité. L’échec sur cette loi, signifiera que cette coalition entrainera Israël dans une situation très dangereuse, et ces dirigeants compris le président de l’Etat devront prendre leurs responsabilités.

L’échéance approche : la coalition cherche toujours des solutions qui permettront l’extension de la loi sur la citoyenneté, qui expire ce mardi prochain. Actuellement, Meretz et Ra’am s’opposent, tout comme l’opposition de droite. Pic de tension dans le système politique avant mardi à minuit, date à laquelle la loi sur la citoyenneté, qui empêche la réunification des familles arabes sur le territoire israélien, expirera.

Jusqu’à présent, aucun accord n’a été trouvé au sein de la coalition concernant l’approbation de la loi, sur fond de menace des représentants de la RAAM et de certains députés du Meretz de s’opposer activement au vote. Aussi, l’opposition de droite insiste pour qu’ils viennent voter contre la loi et ainsi interdire la majorité nécessaire, malgré le besoin de sécurité auquel ils croient aussi. Selon eux, Bennett et Lapid ont formé une coalition avec des partis non sionistes, et il n’y a aucune raison pour eux d’aider le gouvernement.

Selon certains rapports, la coalition examine toujours comment résoudre le problème inextricable.

L’un des compromis promus par le ministre Issawi Faraj (Meretz) vise à prolonger la loi de seulement six mois (et non une année complète comme d’habitude) et qu’un comité ministériel spécial soit mis en place pour examiner une solution pour l’avenir. En retour, le gouvernement approuvera que le statut soit accordé à ceux qui sont déjà en Israël afin de trouver une solution « humaine » pour les familles qui sont déjà en Israël.

La semaine dernière, la ministre de l’Intérieur Ayelet Shaked a promis que la loi serait adoptée « telle qu’écrite » et sans aucun changement. Shaked a rencontré et parlé à plusieurs reprises avec le député Mansour Abbas dans l’espoir de parvenir à un compromis qui permettrait d’étendre la loi. Cependant, la faction RAAM maintient son opposition à la loi actuelle et a fixé certaines conditions, qui ne sont pas acceptables pour le ministre Shaked et les partis dits de droite au sein du gouvernement.

Un autre parti de la coalition s’y oppose ?

Vers la fin de la semaine, le parti Meretz a également rejoint l’opposition à la loi. Le site Srouguim a appris que peu de temps avant la déclaration d’opposition du Meretz à la loi sur la citoyenneté, le parti avait envoyé un message à la coalition selon lequel le plan de compromis de l’avant-poste d’Eviatar leur avait causé des dommages importants. Rappelons que le parti Meretz est contre les implantations en Judée Samarie (voire peut-être même en Israël), et que l’accord trouvé pour l’avant-poste d’Eviatar est en contradiction totale avec sa plateforme politique. En claire dans cette coalition la gauche et la droite trahissent conjointement leurs électorats respectifs. Aux yeux des médias israéliens c’est ce qui fait le charme de cette coalition.

Après que seuls quelques membres du parti aient exprimé publiquement leur opposition à la loi sur la citoyenneté, le parti a annoncé jeudi dans un communiqué officiel : « Si la loi sur la citoyenneté parvient à la Knesset, le Meretz s’y opposera. C’est une loi qui discrimine une population sur un base raciste, né dans le péché. Ils ont ajouté : « Le Meretz a déposé une requête contre la loi auprès de la Haute Cour dans le passé et votera contre si elle est soumise à un vote.

Les responsables de la coalition ont déclaré à Srougim : « Le Meretz ne peut pas montrer à son public qu’il perd sur n’importe quelle question, face à la droite du gouvernement, à la suite de quoi ils ont décidé d’annoncer leur opposition à la loi sur la citoyenneté contrairement à la position de la coalition.

JForum -Srouguim