Le Mouvement des Étudiants Juifs Français (MEJF) : Un Nouveau Souffle dans le Paysage Associatif
Une nouvelle voix s’élève au sein de la communauté juive française avec la création du Mouvement des Étudiants Juifs Français (MEJF), une association de jeunesse patriote et sioniste. Refusant l’autocensure et critiquant le déni de réalité de certaines organisations juives, le MEJF dénonce vigoureusement l’antisémitisme islamo-gauchiste.
Les membres fondateurs, des jeunes Français juifs, expriment leur consternation face au décalage entre les préoccupations exprimées par de nombreux fidèles et les discours des institutions officielles telles que le Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (CRIF) ou l’Union des Étudiants Juifs de France (UEJF). Ils soulignent le fossé entre les inquiétudes légitimes concernant l’expansion de l’islam radical et les discours publics qui mettent sur un pied d’égalité l’antisémitisme d’extrême droite et l’antisémitisme islamiste.
Le MEJF énonce trois constats majeurs qui ont motivé sa création. Premièrement, il affirme que l’antisémitisme contemporain émane davantage de l’islam radical que de l’extrême droite, avec une alliance entre l’extrême gauche et une gauche en perte de vitesse. Deuxièmement, il critique les institutions juives françaises qui, selon eux, refusent de reconnaître cette réalité et continuent de stigmatiser injustement la droite. Troisièmement, le MEJF estime que ces institutions, par leur autocensure, se détachent de leur base, reproduisant ainsi le déni de réalité observé au niveau gouvernemental face à l’intolérance islamiste.
Les fondateurs du MEJF se désolidarisent de nombreuses institutions juives françaises, affirmant ne plus se sentir représentés par elles. Ils soulignent que la légitimité de ces organisations, qui parlent au nom de la communauté juive, est remise en question par cette déconnexion avec la base.
Malgré ce désaccord, le MEJF souhaite perpétuer la tradition du franco-judaïsme, soulignant son attachement à cette identité qui, selon eux, n’est pas incompatible avec leur engagement en faveur d’Israël et du sionisme. Ils appellent à un changement d’ère, se plaçant dans la lignée des grandes figures du franco-judaïsme, telles que les grands rabbins Zadoc Kahn ou Jacob Kaplan, avec humilité et émotion. Cette nouvelle association aspire à apporter un souffle nouveau et à susciter des discussions sur l’avenir de la communauté juive française.
Il convient de noter que de nombreux mouvements et organisations juives ont clairement condamné les positions de l’extrême gauche, de La France Insoumise (LFI) et du Parti socialiste. Ils l’ont exprimé de manière explicite à plusieurs reprises. Cependant, il est indéniable que l’Union des Étudiants Juifs de France (UEJF), présente depuis de nombreuses décennies, conserve une orientation plutôt à gauche, et malgré l’évolution de la situation, sa position n’a guère changé.
Il est également essentiel de souligner que les représentants des mouvements juifs doivent constamment jongler entre les positions de la politique étrangère française et le bien-être ainsi que la protection de la communauté. Cet exercice n’est pas facile, et il nécessite une grande finesse diplomatique pour réussir.
Le nouveau mouvement qui émerge doit être vigilant pour ne pas entraîner la communauté vers des positions extrémistes qui ne serviraient que ses propres intérêts, mais pourraient également mettre en péril le mode de vie de nos compatriotes de confession juive.
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