Hydroxychloroquine: The Lancet met en garde sur d' »importants doutes » autour de son étude controversée
La revue scientifique britannique The Lancet avait publié une étude concernant le peu d’efficacité, voire la dangerosité d’un traitement à la chloroquine contre le coronavirus. Mais « de sérieux doutes scientifiques ont été portés à notre attention », quant à la réalisation de ce rapport, ont écrit les éditeurs du journal mardi dans une « mise en garde » à leurs lecteurs.
« D’importants doutes scientifiques ont été soulevés ». Dans un communiqué, publié mardi, les éditeurs de la revue scientifique britannique The Lancet, « alertent » leurs lecteurs dans un communiqué. Ils y écrivent que « de sérieux doutes scientifiques ont été portés à (leur) attention » au sujet de l’étude affirmant que le traitement par hydroxychloroquine ou chloroquine n’est pas efficace contre la Covid-19 et qu’il augmente même le risque de décès et d’arythmie cardiaque.
« D’importants doutes scientifiques ont été soulevés au sujet des données rapportées dans l’étude de Mandeep Mehra, publiée dans The Lancet le 22 mai 2020« , écrivent-ils dans une « mise en garde » (« expression of concern »).
We have published an Expression of Concern on the paper by Mehra et al on hydroxychloroquine and chloroquine published on May 22, 2020 https://t.co/yQ9irhRHxx pic.twitter.com/5I1NXTKTjo
— The Lancet (@TheLancet) June 2, 2020
La publication de cette étude remettant en doute l’efficacité du traitement à l’hydroxychloroquine, déjà utilisé dans de nombreux pays contre le coronavirus, avait remué la communauté scientifique. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait rapidement annoncé avoir suspendu « temporairement » les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine, qu’elle mène avec ses partenaires dans plusieurs pays, par mesure de précaution. De nombreux Etats, comme la France, ont également arrêté l’utilisation de cette molécule.
Mais depuis, les doutes et critiques se multiplient au sujet de cet article scientifique. Fin mai, des dizaines de scientifiques avaient publié une lettre ouverte exprimant leurs « inquiétudes » sur les méthodes de la vaste étude. Dans une vidéo, le directeur général de l’IHU de Marseille Didier Raoult, connu pour être un fervent défenseur de l’hydroxychloroquine comme traitement contre le Covid-19, avait qualifié l’étude de « foireuse ».
Un « audit indépendant » en cours
Il est notamment reproché aux scientifiques à l’origine de la publication du Lancet d’avoir rendu des conclusions d’observations, fournies à partir de la compilation de registres de différents patients: « On a l’impression qu’aucun de ces auteurs n’a vu de patients atteints par le Covid-19 », expliquait sur BFMTV le Pr Matthieu Million, de l’IHU de Marseille.
Dans le même temps, une erreur dans le classement des données avait également conduit à une révision des chiffres, sans toutefois changer les conclusions de l’étude.
Le message de préoccupation du Lancet a été publié dans l’attente des résultats d’un « audit indépendant au sujet de la provenance et de la validité des données » de cette étude, explique le communiqué.
Cette revue n’est pas victime, elle paye la contrepartie exigée par ses sponsors.
En un mot, elle est vendue.
Bien dommage qu’une telle revue ait été abusée par des journalistes.
Elle est victime par cette mode de la chasse au scoop, dont elle avait su de préserver, et qui faisait la renommée de son sérieux.
Ce covid a rendu tout le monde fou, avec des symptômes différents, voire pas de symptômes du tout !
Faut atterrir…
L’intantanéité empêche la réflexion. Pourvu qu’on soit le premier !
Quelle formidable leçon !
Tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de, c’est qui déjà?
Le Roi Salomon…
https://mobile.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/hydroxychloroquine-la-revue-medicale-the-lancet-met-en-garde-contre-une-etude-publiee-dans-ses-pages_3993137.amp