Le Hezbollah prêt à respecter un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas
D’après des sources proches du Hezbollah, l’organisation terroriste serait disposée à observer un accord de cessez-le-feu temporaire entre Israël et le Hamas. Cette décision survient après des mois de tensions et d’attaques répétées contre le nord d’Israël.
Si le Hamas parvenait à un accord de cessez-le-feu avec Israël, le Hezbollah cesserait ses bombardements dans le nord d’Israël, ont affirmé ces sources à Reuters. Cette position concerne tant un cessez-le-feu temporaire que permanent, selon les informations fournies.
« Une fois que le Hamas donnera son aval à la trêve et que celle-ci sera déclarée, le Hezbollah respectera cette trêve et mettra fin immédiatement à ses opérations dans le sud, comme cela s’est déjà produit par le passé », a déclaré l’une des sources.
Les tensions ont monté entre Israël et le Hezbollah suite à une série d’attaques du Hezbollah dans le nord d’Israël, en réponse aux actions du Hamas. Le 7 octobre, le Hamas a mené une attaque sanglante, tuant plus de 1 200 personnes et prenant 240 otages. Ces événements ont déclenché une escalade de violences avec des milliers de roquettes et missiles lancés depuis Gaza sur les communautés israéliennes du nord.
Le Hamas et le Hezbollah, considérés comme des proxies de l’Iran, ont bénéficié du soutien logistique, militaire et financier de Téhéran. Une proposition de cessez-le-feu est actuellement à l’étude, selon des informations de Reuters, avec notamment la libération des otages civils détenus à Gaza et des terroristes condamnés.
Selon le projet d’accord, les otages civils seraient libérés en échange de terroristes condamnés, avec d’autres mesures telles qu’un arrêt bilatéral des combats, des périodes d’interruption des opérations de renseignement par Israël, et le retrait progressif des forces israéliennes des zones densément peuplées à Gaza.
En réponse à ces développements, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a affirmé que les Gazaouis ne seraient pas autorisés à revenir dans le nord de Gaza tant que tous les otages n’auraient pas été libérés.
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