Le Hezbollah est furieux contre le Président Turc Recep Tayyip Erdogan, et pour cause. Face à sa situation politique intérieure calamiteuse, liée entre autres à l’effondrement de l’économie de son pays et le besoin d’un soutien fort des pays du Golfe, des États-Unis et d’Israël, Erdogan est obligé de ravaler sa salive, s’il veut s’en sortir. Faute de quoi après avoir perdu des élections secondaires, il pourrait être chassé du pouvoir et même obligé par la suite de rendre des comptes sur sa gestion dictatoriale du pays. Ce n’est plus son pays qu’il doit sauver, mais sa propre peau.

Voilà ce qu’écrit Al-Manar la voix du Hezbollah

« Le président turc a retiré ses propos sur ‘Israël’ »… Renoncera-t-il à la cause palestinienne ?

Commentant les dernières positions du président turc, le chef du bureau médiatique du mouvement de résistance palestinien Jihad islamique, Daoud Chéhab, a estimé que Recep Tayyip Erdogan « a retiré ses propos concernant Israël ».

Il a ajouté : « Il est clair que des pressions ont été exercées sur la Turquie pour la pousser vers cette déclaration concernant ‘Israël’ »…

En mai 2021, sur fond des évènements dans la ville sainte d’al-Qods et le quartier cheikh Jarrah. M. Erdogan avait qualifié l’entité sioniste « d’Etat terroriste qui cherche à s’approprier impunément la ville de Jérusalem, qui abrite des lieux sacrés pour les Musulmans, les Chrétiens et les Juifs, et qui a désormais outrepassé toutes les limites ».
« Ceux qui se taisent, qui sont complices ou qui soutiennent les crimes commis par Israël doivent savoir qu’un jour ce sera leur tour », a-t-il mis en garde.

Violant le droit international, l’entité sioniste poursuit en toute impunité la colonisation de la Cisjordanie et maintient la bande de Gaza sous embargo, ce qui illustre parfaitement ses réelles velléités hostiles à un Etat palestinien. Le mois d’octobre dernier, le ministère israélien de la Défense a annoncé que le comité de planification de l’Administration civile a donné son feu vert définitif à 1.800 logements et approuvé encore 1.344 autres constructions en Cisjordanie occupée

La semaine dernière , après la visite du prince héritier d’Abu Dhabi, Mohamad ben Zayed en Turquie, le chef de l’Etat turc a annoncé vouloir visiter les EAU et faire de même avec ‘Israël’ et l’Egypte avec lesquels les relations s’étaient envenimées ces dernières années.

Les relations entre la Turquie et l’entité sioniste sont tendues depuis l’incident du Mavi Marmara en 2010, lorsque des forces d’occupation israéliennes ont lancé un assaut meurtrier sur un navire turc tentant d’acheminer de l’aide à Gaza.
Mi-novembre, Erdogan s’est toutefois entretenu avec le président israélien Isaac Herzog et le premier ministre Naftali Bennett – le premier entretien entre un premier ministre israélien et Erdogan depuis 2013 -, quelques heures après la libération et le retour dans leur pays d’un couple de touristes israéliens accusés d’espionnage et détenus en Turquie.

Alors que la Turquie traverse une période de turbulences économiques, marquée par la dévaluation de sa monnaie locale, la visite du prince héritier émirati a débouché sur l’annonce d’un fonds de 10 milliards de dollars pour des investissements en Turquie, notamment « dans les domaines de l’énergie, des technologies, et des ports », selon un responsable turc, cité par al-Mayadeen. Mais ce dernier n’a pas parlé de la contrepartie que les Turcs vont donner.

La semaine passée, le ministre israélien des Affaires étrangères Yaïr Lapid a demandé à la Turquie de fermer les bureaux du Hamas à Istanbul. Selon des sources du Hamas citées par le journal à capitaux saoudiens al-Charq al-Awsat, le chef du bureau politique de cette organisation, Ismail Haniyeh et son adjoint Salah al-Aarouri sont installés en Turquie ces temps-ci, alors que d’autres responsables ont choisi de vivre au Qatar et au Liban.

Courtier d’Israël et de la normalisation, il faut s’attendre à ce que le prince héritier émirati ait formulé la même demande en échange des fonds qu’il compte octroyer à la Turquie. D’autant qu’il partage avec les Israéliens leur aversion pour ce mouvement et la mouvance des Frères musulmans à laquelle il appartient. Si M. Erdogan ordonne de fermer les bureaux du Hamas, cela voudra dire qu’il aura renoncé à son soutien à la cause palestinienne.

« La déclaration d’Erdogan va surement choquer le peuple turc qui soutient la cause palestinienne dans toutes ses composantes et ses courants », a fait remarquer le responsable du Jihad islamique. Affaire à suivre.

Il est clair qu’il faut suivre l’affaire. La Turquie comme l’Iran sont en état de faillite économique. Ceux qui comprennent que derrière les mésaventures de ces ennemis d’Israël, pensent qu’il y a autre chose que la simple rationalité des évènements. La recherche d’un compromis de l’Iran avec l’Occident est de même nature, la différence tient au fait que l’Iran cherche à vendre au prix le plus fort son programme nucléaire et éviter une guerre qu’elle ne peut pas mener. Son armement est vieillot, et son armée n’a pas les moyens d’aller seule au combat contre une alliance Israélo-Américaine avec le soutien des pays du Golfe et de l’Arabie Saoudite. Quant à la Turquie, elle n’a à vendre que son mea-culpa, pour se rabibocher avec Israël.

C’est en fait ce double échec pour le Hezbollah qui voit la Turquie et l’Iran se rapprocher de l’Occident alors qu’il est vomi par les Libanais. Le Hezbollah craint pour sa survie, et pourrait peut-être s’engager dans une aventure dont les Libanais ne veulent absolument pas.

Turquie : Erdogan envisage un rapprochement «progressif» avec Israël et l’Égypte.

Des ambassadeurs seront nommés «dans un calendrier défini lorsque nous aurons pris cette décision», a déclaré le président turc. La Turquie envisage un rapprochement «progressif» avec Israël et l’Égypte, après avoir ouvert un nouveau chapitre de ses relations avec les Émirats arabes unis, a déclaré le président Recep Tayyip Erdogan, selon des propos rapportés lundi 29 novembre par des médias turcs.

«Nous serons en mesure de nommer des ambassadeurs dans un calendrier défini lorsque nous aurons pris cette décision (…) Nous avancerons progressivement», a affirmé le chef de l’État à des journalistes, en réponse à une question sur les relations difficiles que la Turquie entretient avec Israël et l’Égypte.

Des relations difficiles

Les relations entre Ankara et Israël sont tendues depuis l’incident du Mavi Marmara en 2010, lorsque des forces israéliennes ont lancé un assaut sur un navire turc tentant d’acheminer de l’aide à Gaza. Les deux pays avaient rappelé leurs ambassadeurs en 2018 après la mort de manifestants palestiniens à Gaza. Mi-novembre, le président turc s’est toutefois entretenu avec son homologue israélien Isaac Herzog et le premier ministre Naftali Bennett – le premier entretien entre un premier ministre israélien et Erdogan depuis 2013 -, quelques heures après la libération et le retour dans leur pays d’un couple de touristes israéliens accusés d’espionnage et détenus en Turquie.

Ankara entretient aussi des relations crispées avec Le Caire depuis le renversement en 2013 de l’ex-président égyptien Mohamed Morsi, soutenu par Erdogan, qui avait conduit au rappel des ambassadeurs des deux pays. La Turquie a annoncé en mars dernier établir ses premiers contacts diplomatiques avec Le Caire depuis 2013. Les pourparlers entre les deux pays se sont poursuivis en septembre, sans pour l’instant déboucher sur des progrès significatifs.

«À l’image de la démarche entreprise avec les Émirats arabes unis, nous ferons des pas en avant similaires avec les autres», a affirmé le chef de l’État turc, sans donner de détails sur le calendrier. Le prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed Al-Nahyane dit MBZ, a été accueilli la semaine dernière à Ankara par le président turc, ouvrant un nouveau chapitre des relations entre les rivaux régionaux d’hier. La première visite de haut niveau des Émirats arabes unis en Turquie depuis 2012 a conduit à l’annonce d’un fonds de 10 milliards de dollars pour les investissements en Turquie, alors que l’économie turque traverse une période de turbulences.

Turquie : la livre en danger, la Banque centrale intervient.

La Banque centrale turque a annoncé mercredi intervenir pour stopper la chute de la livre turque, qui a perdu quelque 30% de sa valeur face au dollar en un mois.

« En raison de la formation de prix malsains sur le marché des changes, une intervention directe sous la forme d’une vente a été effectuée », a annoncé la Banque centrale dans un communiqué. La monnaie turque n’a cessé de dégringoler ces dernières semaines, conséquence d’une politique monétaire édictée par le président Recep Tayyip Erdogan et jugée irrationnelle par de nombreux observateurs. La Banque centrale – officiellement indépendante – a ainsi abaissé de nouveau son taux directeur en novembre (de 16 à 15%), pour la troisième fois en moins de deux mois, au risque d’alimenter l’inflation qui frôle les 20% sur un an dans le pays et rend le coût de la vie difficilement supportable pour nombre de familles turques. La livre a atteint plusieurs plus bas historiques face au dollar ces dernières semaines. Peu après 9H30 GMT, un billet vert s’échangeait autour de 12,90 livres turques, en baisse de plus de 4%.

La Turquie est sur un chemin « risqué mais juste » pour l’économie, a affirmé le président turc , défendant sa position controversée d’abaisser les taux directeurs malgré la dégringolade de la livre turque et l’inflation élevée. « Ce que nous faisons est juste. Nous avons suivi et nous suivons un plan politiquement risqué mais juste », a déclaré M. Erdogan devant les députés de son parti au Parlement. La Banque centrale turque avait annoncé peu avant intervenir pour stopper la chute de la livre turque, qui a perdu quelque 30% de sa valeur face au dollar en un mois.

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Bonaparte

Le nouveau mot d’ordre dans les pays du M.O :

L’oseillehou akbar .