Les forces américaines quittent la base de Habaniya en Irak et retirent le porte-avions Truman du Moyen-Orient

Les États-Unis ont quitté samedi 4 avril une autre base en Irak, remettant à l’armée irakienne la grande base aérienne de Habbaniyah Al-Taqaddum, à 74 km à l’ouest de Bagdad. Il ne reste plus de troupes américaines dans la région de Bagdad. Elles sont maintenant toutes regroupées sur la grande base aérienne d’Ain al-Asad, dans la province occidentale d’Anbar, près de la frontière syrienne, depuis que les États-Unis ont commencé à fermer toutes leurs petites bases, y compris K-1 près de Kirkouk, pour se protéger contre les attaques à la roquette des milices irakiennes pro-iraniennes. Ces attaques sont presque quotidiennes depuis l’élimination ciblée, par les États-Unis, du chef des Brigades des gardiens de la révolution Al Qods, Qassem Soleimani.

La présence militaire américaine compacte dans l’ouest de l’Irak offre à ces milices la liberté de mouvement dans les régions du centre et de Bagdad.

La présence navale américaine dans les eaux du Moyen-Orient a été simultanément réduite par l’ordre donné au porte- avions USS Harry Truman et à son groupe d’attaque de quitter le Golfe et la Méditerranée. Sa dernière mission consistait à occuper un poste dans les eaux du Golfe face à la côte iranienne. Le Truman a été réaffecté dans le Pacifique pour reprendre la mission du porte- avions USS Theodore Roosevelt après qu’une partie de son équipage a été infectée par un coronavirus.

L’Iran, en revanche, n’est pas remis à plus tard son programme pour l’Irak, à cause de la pandémie de coronavirus qui fait rage – son bilan officiel de décès a dépassé 3000 (les opposants parlent de 15.000 morts et plus) avec près de 30000 cas confirmés – ni par la réduction catastrophique de sa production de pétrole à 200000 barils par jour en raison de la chute des prix. Le successeur de Soleimani en tant que chef d’Al Qods, le général de Brigade Esmail Ghaani a donc effectué une visite tranquille la semaine dernière à Bagdad pour saisir l’opportunité de la situation politique chaotique qui y règne et implanter un Premier ministre qui dansera au rythme de Téhéran.

Ce n’était pas la seule mission du chef d’Al Qods. Selon des renseignements parvenus à Washington, le général iranien a également conféré avec les chefs de milices chiites irakiens pro-iraniens pour vérifier s’ils étaient prêts à lancer un assaut majeur contre les forces américaines en Irak et en Syrie. .

Cette information a fait tilter le twitter du président Donald Trump: « D’après des informations et des croyances, l’Iran ou ses supplétifs prévoient une attaque sournoise contre les troupes et / ou les actifs américains en Irak », a-t-il tweeté. «Si cela se produit, l’Iran paiera en effet un prix très lourd.»

US forces quit Habaniya base in Iraq, pull Truman carrier out of Mid-East

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires