La Solution proposée pour l’axe de Philadelphie : Une barrière contre la contrebande financée par les États-Unis
L’évolution du conflit à Gaza soulève la question épineuse de Rafah, spécifiquement au sein de l’axe de Philadelphie, considéré comme l’un des points les plus complexes à résoudre politiquement. Dans le cadre des discussions entre Israël et les États-Unis, une solution novatrice émerge : la construction d’une barrière anti-contrebande du côté égyptien de la frontière avec la bande de Gaza, sur le modèle de celle déjà érigée du côté israélien.
Selon ce plan, le financement de cette nouvelle barrière serait assuré par les États-Unis, avec un accent particulier sur la lutte contre la « ville de contrebande » qui s’est développée au fil des ans à Rafah. Cette proposition, bien que novatrice, soulève des interrogations quant à son acceptation par l’Égypte, qui pourrait y être fortement opposée.
Cette idée a été présentée lors du conseil des ministres, confirmant qu’il s’agit d’une initiative israélienne qui sera détaillée lors de la visite du secrétaire d’État américain Anthony Blinken en Israël ce vendredi. La réception positive des Américains quant au financement du projet pourrait faciliter les négociations avec l’Égypte.
Cependant, les tensions sont palpables, notamment après la déclaration controversée du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, affirmant que la tranche sud de l’axe de Philadelphie doit être sous contrôle israélien pour garantir la démilitarisation souhaitée. Cette déclaration a suscité une réaction immédiate de la part du député égyptien Mustafa Bakri, qui a averti que toute revendication israélienne sur cette zone serait une violation flagrante de l’accord de paix entre les deux pays.
Les analystes avertissent que la situation à Rafah pourrait être la plus délicate politiquement et pratiquement de toutes les zones d’opérations de l’armée israélienne à Gaza. L’occupation temporaire de Rafah et de l’axe de Philadelphie risquerait de mettre en péril l’accord de paix bilatéral avec l’Égypte et pourrait entraîner des complications diplomatiques et militaires importantes. Des modifications à cet accord ne pourraient être envisagées qu’avec le consentement mutuel des deux parties.
La construction de la barrière anti-contrebande égyptienne, bien que présentant une solution tangible, soulève des questions délicates sur la souveraineté et les accords historiques. La visite imminente de Blinken devrait clarifier la position des États-Unis sur cette initiative et son impact potentiel sur la stabilité régionale.
Jforum.fr
de Rafiah serait un problème de souveraineté égyptien et un obstacle politique ?
Les accords de paix avec l’Égypte ayant été signés avant le désengagement de Gaza, en quoi le contrôle