Les médias, un « cadeau » du Hamas dans sa dernière parade grotesque d’otages israéliens

Rachel O’Donoghue

Il y avait un air d’inévitabilité dans la couverture des échanges d’otages israélo-palestiniens de cette semaine, un élément clé de la première phase de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

Dès le début de ce spectacle grotesque – sur fond de scène fraîchement décorée et drapée de banderoles couvertes de slogans en arabe et en hébreu approximatif – il était clair que le Hamas avait chorégraphié ce spectacle pour au moins deux publics, chacun étant censé transmettre des messages très différents.

 

Le premier d’entre eux était bien sûr Israël. Le Hamas voulait envoyer un message au public israélien – à la population qu’il avait si brutalement attaquée le 7 octobre –, lui faisant comprendre qu’il restait inébranlable et invaincu. Qu’il était tout aussi capable de déclencher une nouvelle vague de terreur contre les civils israéliens.

C’est pourquoi les membres du Hamas sont arrivés vêtus d’uniformes de Tsahal volés, brandissant des armes israéliennes pillées lors du massacre du 7 octobre. C’est pourquoi les otages ont été transportés au point de libération dans un véhicule volé le même jour. Il s’agissait d’une guerre psychologique enveloppée dans une mise en scène grotesque.

Et puis il y avait le « cadeau ».

Le Hamas a remis à l’otage Iair Horn un paquet à ramener en Israël, rappelant de manière tordue que son jeune frère, Eitan, est toujours en captivité. Un sablier. Placé entre les mains de Horn, coincé entre des hommes masqués, il a été contraint de le tenir en l’air devant les caméras et la foule. Sur le sablier étaient inscrits les visages de l’otage Matan Zangauker et de sa mère, Einav, une éminente militante pour la libération des captifs, ainsi qu’un message effrayant : « Le temps presse. »

Les médias internationaux sont également les destinataires potentiels des performances du Hamas. Avec des milliards de personnes à leur portée, ces médias informent les masses – et comme nous l’avons vu, beaucoup d’entre eux n’ont pas hésité à blanchir l’image du Hamas en adhérant à sa propagande. C’est pourquoi le Hamas a invité avec empressement des journalistes à filmer ces spectacles grotesques, persuadé que la plupart des médias ne les qualifieront pas de tels.

Pour les Israéliens, ces défilés hebdomadaires de personnes innocentes – détenues depuis près de 500 jours – sont un cauchemar. C’est déchirant de les voir défiler sur scène comme des accessoires de spectacle avant de pouvoir être accueillis chez eux. Et les « souvenirs » malsains qui leur sont remis semaine après semaine ? Ce ne sont pas des cadeaux.

C’est pourquoi il est si décevant de voir ces tactiques terroristes décrites ainsi. Lorsque CNN a qualifié de « souvenir » un sablier destiné à la mère d’un homme toujours détenu, sur lequel était inscrite une menace de meurtre, ce n’était pas seulement inexact. C’était obscène. Il est difficile de croire qu’un journaliste, dans n’importe quel contexte, n’aurait pas pu trouver un mot plus approprié.

Au lieu de cela, que nous arrive-t-il ? Des reportages sérieux sur la terreur qu’a dû ressentir un employé de la Croix-Rouge internationale en parlant avec des terroristes du Hamas lors de l’échange de tirs, mais pas un mot sur les captifs stupéfaits et les yeux creux promenés devant une foule par les hommes mêmes qui les ont kidnappés il y a plus de 15 mois.
Le Hamas souhaite peut-être projeter une image de force, susciter la peur dans la société israélienne – parmi les gens ordinaires qui veulent simplement vivre en paix. Il n’y parviendra pas. Mais sa tentative ignoble est facilitée par des journalistes crédules, désireux de remodeler sa propagande et d’adoucir son image. Qu’ils le fassent sciemment ou non, l’effet reste le même.
JForum.fr avec  HonestReporting
 

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Damran

Ce sont les gauchos-débilo-fachos qui font la promotion de la propagande pour les ordures animalisées du hamas, en faisant croire qu’il ne s’agit pas de mascarades organisées par des pourritures déshumanisées les plus méprisables.
Tout le monde connait le parti-pris anti-Israël de CNN, celui de Sky News, BBC et toutes les chaines françaises du « service public » alimentées par l’Agence France Poubelle, l’agence officielle de la propagande des Roquets d’Orsay.
Il est curieux de voir la similitude qui existe entre ces experts de la propagande/diffamation, et les diffuseurs de saloperies abjectes d’Al Jazeera.
Combien de fois devons-nous répéter que c’est Biden le grabataire qui a imposé la présence du Qatar-Terroriste-Voyou dans les « négociations » entre Israël/Tsahal/Shin Beth et que cet Etat d’ordures, n’était présent que pour sauver la peau du hamas, et de modifier les plans de guerre de l’Etat-Major israélien ?
Maintenant que les choses commencent à se décanter, il est grand temps de mener une enquête au plus haut niveau de l’Etat israélien, pour étudier de près les comportements douteux du Qatar-Voyou et ses implications dans la politique israélienne surtout sur le plan militaire et stratégique de Tsahal.
Peut-être que nous allons voir prochainement les impacts désastreux sur la guerre à Gaza, au Liban/hezbollah, au Yémen/houtis et même contre l’Iran.
Si Biden la marionnette manipulée par Obama est allée jusqu’à décréter un embargo sur les armes à destination d’Israël, cela mérite de sérieuses explications sur ce qui s’est passé au lendemain du 7/10.
Il faudra rapidement crever cet abcès et si des têtes doivent tomber, eh bien, qu’elles tombent, comme sont tombés nos valeureux soldats à Gaza…