Le président du Comité d’organisation des JO de Pyeongchang (POCOG) a envoyé une lettre d’excuses au responsable du comité olympique iranien pour mettre fin à l’affaire des smartphones, qui a failli tourner à l’incident diplomatique.
« Une lettre a été envoyée aujourd’hui par le président du POCOG M. Lee Hee-beom au chef de mission du comité national olympique iranien afin de présenter des excuses pour le malentendu lié à la distribution de téléphones portables aux athlètes iraniens », a expliqué le comité. « Le Comité international olympique a confirmé que les athlètes iraniens étaient autorisés à recevoir et conserver les téléphones. »
Ce « smartphonegate » avait débuté mercredi quand le CIO avait annoncé offrir des téléphones du sponsor sud-coréen Samsung à tous les athlètes.
Mais 2 délégations étaient mises à l’écart: ces smartphones, coûtant 750 euros, peuvent tomber sous le coup des sanctions internationales relatives aux produits de luxe, qu’il est interdit de fournir à l’Iran et à la Corée du Nord.
Les athlètes iraniens avaient protesté contre cette décision et les autorités de leur pays avaient pris le relais, évoquant « des répercussions fortes sur les relations commerciales entre le groupe Samsung et la République islamique d’Iran » sans excuses de Samsung.
Un responsable de Samsung a contacté l’ambassadeur iranien en Corée du Sud pour s’excuser, mais les athlètes de la République islamique ont refusé hier d’aller chercher les smartphones.
Le POCOG assure que Samsung « n’a pas été impliqué dans le processus de prise de décision lié à la distribution des smartphones ».
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