La décision du Premier ministre Binyamin Netanyahou d’ériger des murs de béton temporairement entre le quartier de Jérusalem sud-est de Armon Hanatziv – du quartier adjacent de Jabel Mukaber pour bloquer les terroristes arabes  – a essuyé de vives critiques dimanche soir lors d’une réunion du Cabinet de sécurité.

En réponse au tollé public sur cette construction, qui est considéré par beaucoup comme une division de facto de la capitale entre les quartiers à majorité juive et des quartiers à majorité arabe, Netanyahou lundi matin a ordonné de ne pas construire davantage de murs aux points de friction à Jérusalem.

Le déploiement de murs de béton était en fait l’initiative du maire de Jérusalem, Nir Barkat, dans une décision prise conjointement avec les services de sécurité, et les ministres de la Knesset ont affirmé qu’ils ont été pris au dépourvu.

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Cependant, il semblerait que cette nouvelle  » barrière de sécurité  » soit une vieille décision prise à la Knesset ayant autorisé la construction de ce mur comme programme pilote il y a un mois.

La réunion du Cabinet dans la nuit de dimanche à lundi était censé traiter des moyens de contenir la nouvelle vague de terroriste arabe palestinienne, mais une partie considérable de la réunion a été consacrée à critiquer la construction des barrières en béton, lancée juste avant la réunion.

Le ministre des Transports Yisrael Katz (Likoud) a déclaré: « le mur séparant les maisons du quartiers de Armon Hanatziv de Jérusalem est divise de facto Jérusalem et cela est perçu comme le fruit de la terreur et une victoire. »

« Il n’apportera pas la sécurité, et il doit être retiré immédiatement », a exhorté le ministre.

« Nous devons défendre les maisons de Armon Hanatziv des agressions terroristes et détruire les infrastructures terroristes et l’incitation à la haine propagée par Jabel Mukaber, et non par construire de mur de fortification dans Armon Hanatziv – ce qui est un précédent dangereux. Le Cabinet n’a jamais décidé d’élever des murs en plein cœur de Jérusalem « , a affirmé le ministre.

« Mieux vaut qu’ils souffrent que nous de fuir et nous barricader »

le ministre de l’intégration des immigrants, Ze’ev Elkin (Likoud) et le ministre de l’Éducation Naftali Bennett (Jewish Home) ont soutenu la position de Katz, et le ministre de la Défense Moshe Ya’alon (Likoud) a également exprimé des doutes sur cette construction et la façon dont elle était susceptible d’être perçue.

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Katz a demandé à ce que Netanyahou et le ministre de la Sécurité interieure Gilad Erdan (Likoud) proposent des solutions alternatives pour endiguer la vague de terreur dans Armon Hanatziv, comme de placer des forces de police et des tireurs d’élites embusqués sur les toits des maisons à Jabel Mukaber afin de sévir contre les attaques de pierres et les jets de coktail molotov contre les automobilistes juifs .

«Il vaut mieux qu’ils souffrent que nous fuyons », a déclaré Katz.

Des sources diplomatiques ont précisé que le mur est une option sécuritaire uniquement destinée à faire obstacle aux terroristes et émeutiers à des endroits stratégiques afin d’augmenter la sécurité de la capitale. Un ministre du Likoud a affirmé que le processus n’a pas de sens diplomatique et ne doit pas être interprétée comme en ayant un.

Indépendamment de ces revendications, beaucoup ont averti que la capitale est divisée et témoigne d’une fracture de facto dans la mesure où les Juifs sont empêchés d’entrer dans les quartiers à majorité arabe qui dans une large mesure fonctionnent en l’absence de la souveraineté israélienne .

Armon Hanatziv a été une cible fréquente du terrorisme, avec l’attaque la plus importante mardi dernier quand deux Arabes ont essayé de détourner un bus et ont poignardé et tiré sur les passagers faisant 2 morts et près de 20 blessés.

ynet

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