La société militaire privée canadienne Top Aces négocie l’achat d’avions F-16 A/B auprès d’Israël

 

Fondée à Montréal en 2000 par d’anciens pilotes de chasse, la société militaire privée [SMP] Top Aces s’est fait un nom en proposant des plastrons à l’Aviation royale canadienne après que cette dernière a retiré du service ses CT-133 Silver Star.

À ses début, Top Aces mettait en oeuvre 16 avions d’entraînement de type Alphajet acquis auprès de la Bundeswehr.

Puis, au gré des contrats obtenus au Canada et en Allemagne, l’entreprise s’est développée et sa flotte s’est étoffée, au point d’envisager d’acquérir 29 F-16 A/B.

Une perspective rendue possible après sa sélection par le Pentagone pour fournir des prestations « Red Air » [force adverse] à l’US Air Force et à l’aéronavale américaine.

Depuis Top Aces a fait part de cette intention, les regards se sont tournés vers Israël, l’un des rares pays à posséder des F-16 A/B d’occasion.

En effet, en 2016 la force aérienne israélienne a officiellement retiré du service les 40 appareils de ce type [désignés F-16 Netz] qu’elle mettait en oeuvre depuis le début des années 1980.

A priori, la SMP canadienne serait sur le point de devenir le premier opérateur privé de F-16…

En effet, la Direction de la coopération internationale en matière de défense du ministère israélien de la Défense [SIBAT] négocie actuellement la vente de 29 avions avec Top Aces.

Et, selon le journal financier israélien Globes, le prix unitaire proposé serait de l’ordre de 3 à 4 millions de dollars.

Ce qui ferait une facture d’un montant compris entre 87 et 116 millions. Il s’agit là d’une fourchette minimale étant donné qu’il faudra certainement prévoir une remise en état de vol des appareils en question et acquérir les équipements pour les mettre en oeuvre.

Pour Top Aces, cette opération, qui devra encore avoir l’approbation de l’administration américaine, est prioritaire.

Le F-16 est « considéré […] comme l’avion de chasse le plus agile de sa génération. Sa vitesse, son accélération et sa manœuvrabilité supérieures, sa petite signature visuelle et radar, ainsi que sa capacité d’intégration de capteurs et de systèmes de détection de menaces évolués en ont fait l’appareil de choix pour les flottes d’avions agresseurs des forces aériennes et navales des États-Unis depuis 1988 », souligne l’entreprise.

L’an passé, Top Aces avait mis la main sur les 25 Alphajet que la composante Air de la Défense belge avait mis en vente.

Si l’achat des 29 F-16 se concrétise, et avec les appareils qu’elle met déjà en oeuvre [A-4 Skyhawk, notamment], l’entreprise comptera à elle seule presque autant d’avions de combat que l’Aviation royale canadienne, qui dispose actuellement de 76 CF-188 Hornet [bientôt renforcés par l’arrivée de 18 F/A-18 d’occasion acquis en Australie].

Photo : © Top Aces

http://www.opex360.com/2020/12/02/la-societe-militaire-privee-canadienne-top-aces-negocie-lachat-davions-f-16-a-b-aupres-disrael/

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires