Voilà un démenti qui ne sera pas entendu par les ennemis d’Israël, comme «briser le silence», comme, le Hamas, ou les antisémites de tout poil en Europe et ailleurs.

Par nature ces antisémites-là n’ont qu’un objectif : salir l’image d’Israël, et des Juifs, pour mieux justifier leur propre immoralité.

 Alors que le monde a découvert avec effroi le danger des monstres musulmans, Talibans en Afghanistan, Daech en Syrie, Boko Haram en Afrique, le voilà qu’il met au point une nouvelle sémantique. Ainsi, les adeptes d’une même religion sont tantôt appelés musulmans, tantôt appelés islamistes, comme pour faire une étrange distinction.

Aussi par une étrange islamophilie, qui va pour certains de pair avec l’antisémitisme, il s’est créé une alliance contre nature ou le gauchisme qui n’est que le vernis politique regroupe des entités diverses, unies par un galimatias qui se veut humaniste, mais dont la nature profonde est à son antipode, puisqu’elle avant tout antijuive.

C’est donc dans ce contexte que ce rapport sort, avec le risque évident de ne pas connaître la même couverture médiatique, que le déferlement de haine, que l’on a connu en juillet et août 2014

 Un groupe international d’anciens dirigeants politiques et militaires a publié vendredi un rapport sur l’opération Bordure protectrice, indiquant qu’Israël a non seulement respecté le droit international des conflits armés, mais aussi, dans bien des cas, largement dépassé ces normes. Le panel, connu sous le nom de « the High Level International Military Group » (groupe militaire international de haut niveau), a remis ses conclusions à la commission d’enquête du conseil des Droits de l’homme de l’ONU, qui doit publier dans le courant de la semaine à venir son propre rapport sur les éventuels crimes de guerre commis par les deux parties du conflit.

Des hauts gradés enquêtent sur l’opération Bordure protectrice

D’après le document, notamment publié sur le blog de l’ONG UN Watch, onze anciens chefs d’état-major, hauts gradés et dirigeants américains, allemands, britanniques, hollandais, espagnols, italiens, australiens et colombiens se sont rendus en Israël du 18 au 22 mai 2015 pour enquêter sur le conflit qui a opposé Israël au Hamas en été 2014. La délégation dirigée par le général Klaus Nauman, ancien chef d’état-major de la Bundeswehr et président du comité militaire de l’OTAN, comprenait également l’ancien Premier ministre italien Giuli Terzi et l’ambassadeur itinérant des États-Unis, chargé des crimes de guerre, Pierre-Richard Prosper.

Le groupe a rencontré le Premier ministre Binyamin Netanyahou et le ministre de la Défense Moshé Yaalon, ainsi que des commandants de campagne responsables des opérations de Tsahal pendant la guerre de Gaza.

Une guerre qu’Israël a tout fait pour éviter

Les onze hauts gradés ont déclaré être arrivés à des conclusions contraires aux « allégations de certains gouvernements, des Nations unies, de groupes défendant les droits de l’homme et des médias, selon lesquelles Israël a violé le droit des conflits armés. »

Le groupe affirme qu’il ne fait « aucun doute qu’Israël n’a pas voulu de cette guerre. » Et les hauts gradés d’ajouter : « En réalité, Israël a tout fait pour éviter ce conflit et a fait preuve d’une grande retenue pendant une période de plusieurs mois avant la guerre, quand ses citoyens étaient la cible d’attaques à la roquette sporadiques à partir de la bande de Gaza. »

« Lorsque la guerre a débuté, Israël a multiplié les tentatives pour mettre un terme aux combats. La guerre qu’Israël a finalement été contraint de mener contre le Hamas et d’autres extrémistes gazaouis était une guerre légitime et nécessaire pour défendre ses citoyens et son territoire contre une attaque soutenue émanant d’au-delà de ses frontières », ajoute le document de conclusion publié par le panel « the High Level International Military Group ».

Le Hamas coupable de crimes de guerre, alors qu’Israël a tenté d’épargner les civils

Le groupe affirme que le Hamas a délibérément visé des centres urbains et l’aéroport Ben Gourion pour tuer des civils, tranchant que ses attaques à la roquette constituent sans le moindre doute « des crimes de guerre ». Et les hauts gradés de mentionner les autres crimes de guerre du Hamas : les tunnels construits par le Hamas « pour attaquer, tuer et enlever des civils israéliens » et le détournement de matériel censé servir à des fins humanitaires. Les onze hommes ajoutent que « le Hamas a lancé ses attaques contre Israël à partir de ses propres communautés civiles dans la bande de Gaza et positionné ses forces et ses munitions dans des écoles, des hôpitaux et des mosquées. »

« Tsahal a employé une série de mesures de précaution pour éviter de faire des victimes parmi les civils. Chacune de nos armées s’engage bien sûr à protéger la vie des civiles pendant un combat. Mais aucun d’entre nous ne connait d’armée qui adopte des mesures aussi complètes que celles prises par Tsahal l’été dernier pour protéger la vie des civils dans de telles circonstances », affirme le rapport des onze responsables civils et militaires de haut rang.

Le 9 juin, les organisations non gouvernementales NGO Monitor et UN Watch ont également publié un rapport sur l’opération Bordure protectrice, visant à compléter celui que doit remettre la commission d’enquête du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, en reconstituant le contexte du conflit et des dégâts collatéraux qu’il a entraînés.

JForum.fr avec YA-Israpresse

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