Hanoucca: Hannah et ses sept fils (vidéos)

Hanoucca: Hannah et ses sept fils (vidéos)

Ce récit se déroule au temps où eut lieu la conquête de la Judée par les Grecs et lorsque les Juifs habitant en Judée se virent interdire par Antiochus de pratiquer leur Judaïsme, à quelque niveau que ce soit : observer le Shabbat, pratiquer la circoncision sur les nouveaux nés mâles, étudier la Torah …..

C’était en -167… et, les soldats hellènes surveillaient de près la population toujours prêts à attraper les réfractaires et même à les exécuter éventuellement sur le champ…
Hannnah, femme vertueuse et mère de sept garçons qu’elle cachait de manière à ce qu’ils puissent continuer à étudier la Torah fut « découverte » enfreignant les décisions royales. Elle fut faite prisonnière ainsi que ses sept garçons.
Celui qui dirigeait ce mouvement s’adressa à l’aîné des fils de Hannah ainsi : « Si tu tiens à la vie, prosterne-toi devant cette statue devant toi ! »
Le jeune-homme s’écria « Jamais je ne commettrai une telle faute puisque la Torah nous enseigne bien que notre D. est Un et que nous ne devons pas nous prosterner devant une statue quelle qu’elle soit ! et, jamais je ne me prosternerai devant une statue même si tu me privais de la vie ! »
« Très bien, dit le roi, c’est exactement ce que je vais faire «  et il ordonna aux soldats de le tuer.
Il procéda de même avec tous les fils, l’un après l’autre jusqu’à ce qu’il arriva au dernier des fils un jeune et beau garçon avec de si beaux yeux. Il se tenait près de sa mère et était effrayé de voir tout ce qui s’était passé devant lui.
Le roi était pensif… Que se passera-t-il si ce jeune-garçon venait à se conduire comme ses frères et s’il refusait lui aussi de se prosterner, tous se moqueront de mon autorité.
Il s’adressa à l’enfant et lui promit fortune et noblesse, s’il acceptait de se prosterner et de ne pas se conduire comme ses frères et, sinon il le tuerait comme ses frères mais avec davantage de sévices.
L’enfant se redressa et sans crainte s’adressa au roi de la sorte : « Tu es orgueilleux ! Comment oses-tu, toi qui est de chair et de sang me promettre et m’assurer des richesses et des titres alors que tu ne sais pas même ce qu’il adviendra demain !
Le roi, persuadé qu’il perdrait son honneur et son autorité proposa à l’enfant : écoute- moi, je vais lancer en l’air ma bague, tu n’auras plus qu’à te baisser pour la ramasser et tous penseront que tu t’es incliné devant la statue !!!
L’enfant reprit : Ö Roi, quel dommage de voir ceci : tu as recours à des subterfuges pour faire croire que nous t’avons obéi et comment oses-tu penser que moi j’accepterais bafouer mon Créateur ?
La colère du roi s’enflamma et il ordonna d’exécuter ce dernier enfant. Hannah alors demanda que lui soit accordé d’embrasser son fils avant qu’il ne meure.

Quand ils furent ensemble, ‘Hanna embrassa le garçon, puis lui dit : « Mon fils, je t’ai porté dans mon corps pendant neuf mois, je t’ai allaité pendant deux ans et je t’ai nourri jusqu’à aujourd’hui. Je t’ai appris à craindre D.ieu et à respecter Sa Torah. Regarde le ciel et la terre, la mer et la terre, le feu, l’eau, le vent et toute autre création. Sache que tous ont été créés par la parole de D.ieu. Il a créé l’homme pour Le servir et Il récompensera l’homme pour ses actes. Le roi sait qu’il est condamné devant D.ieu. Il pense que s’il te convainc, D.ieu aura pitié de lui. D.ieu contrôle le souffle de ta vie et Il peut prendre ton âme quand Il le désire. Si seulement je pouvais voir la grandeur du lieu glorieux qui sera le tien, où nous serions illuminés de la lumière de D.ieu et nous réjouirions et exulterions ensemble. »

‘Hanna revint vers le roi en disant : « Je n’ai pas pu avoir raison de lui. »

Lorsque Hanna mourut peu après, elle aussi, une voix se fit entendre du ciel et proclama :
« La mère des fils est bienheureuse ! » Le bourreau Antiochus fut frappé d’une terrible punition et mourut dans d’atroces souffrances.
Mais quelle grande récompense Hanna et ses sept fils reçurent dans le Gan Eden, parmi tous les grands Tsadikim, pour avoir sanctifié le Nom Divin !

Signification des bougies (1 et 2)

La première bougie correspond à l’observation et permet ainsi de se tourner vers ce moi intérieur avec ses forces et ses faiblesses, avec les possibilités qui lui sont offertes car, plus ce moi se renforce et regarde vers les autres et vers HaShem, plus il lui est possible d’atteindre les degrés supérieurs.                                                                                                                                                                                La deuxième bougie correspond à l’écoute : il faut consacrer du temps à notre âme et écouter ce qu’elle a à nous dire afin de faire en sorte qu’elle s’épanouisse, qu’elle baigne en pleine lumière, et que nous puissions parvenir à corriger ce qui n’est pas parfait en nous.4

JForum avec Caroline Elishéva REBOUH et www.ashdodcafe.com