L’armée israélienne vise deux groupes terroristes à Gaza en riposte à l’envoi de ballons explosifs

SAID KHATIB (AFP)
Balloons attached to incendiary devices shortly after being launched by Palestinian protesters near the Gaza-Israel border east of Rafah, on September 26, 2018
Balloons attached to incendiary devices shortly after being launched by Palestinian protesters near the Gaza-Israel border east of Rafah, on September 26, 2018

Les négociations à Gaza sont vaines. Le conflit est inévitable

Opinion: Les aiguilles tournent avant que n’éclatent de nouveaux combats à Gaza, alors que les djihadistes exigent de l’argent et des concessions économiques généreuses, mais ne veulent, en aucun cas, offrir à Israël des garanties concrètes en matière de sécurité et qu’ils ne prendront pas en otage des Israéliens dans la bande de Gaza.

Le 10 avril ne sera pas seulement le lendemain des élections israéliennes, mais aussi la date à laquelle la dernière livraison d’argent frais qatari entrera à Gaza. Israël sera occupé à former une coalition gouvernementale, tandis qu’à Gaza, la mafia locale se creusera les méninges pour essayer de trouver un moyen de continuer à traire plus d’argent de la vache à lait, et s’en mettre dans les poches autant que possible.

Et dès que la mafia est concernée, si elle n’obtient pas l’argent de sa protection, elle incendiera sa maison. Par conséquent, le lendemain des élections marquera le coup d’envoi des derniers instants avant un inévitable cycle de combats à Gaza.

Frontière de Gaza

Frontière de Gaza

 

Israël et l’Égypte s’efforcent de prolonger le délai le plus longtemps possible. Des discussions sont toujours en cours avec la mafia de Gaza pour atténuer l’intensité des troubles émanant de la bande, en échange d’argent. Le Premier ministre Netanyahu, en pleine campagne électorale qui se manifeste par des écarts étroits entre les partis dominants, n’admettra jamais, devant le cabinet ou le public, tout ce qui est réellement offert au Hamas pour qu’il reste (à peu près) tranquille.

Les concessions accordées aux Palestiniens nuiront à l’image du Premier ministre et celui-ci n’a pas l’intention de livrer d’information sur une grande partie de ce qui présenté sur la table. En outre, l’offre égyptienne ne contient rien de nouveau. Une grande partie de celle-ci a déjà été discutée ces dernières années et n’a pas encore été mise en œuvre – et on ne doit pas s’attendre à ce que cela change si le gouvernement actuel est réélu.

Mais les Palestiniens, en particulier les dirigeants du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) prenant part aux discussions aux côtés du Hamas, sont ravis de faire connaître les détails de la négociation. De plus, des consultations avec des responsables de la sécurité israéliens confirment que les informations parues dans les médias palestiniens correspondent bien à la liste des questions discutées et toutes celles qui ne sont pas catégoriquement rejetées ; ce qui pourrait expliquer pourquoi un tel effort est réalisé pour dissimuler les concessions faites au Hamas, contrairement aux proclamations enthousiastes sur les succès des renseignements dans le Nord.

 Confriontation à la frontière

Confrontation à la frontière

 

Le document se compose de 10 paragraphes et le premier concerne l’argent (quoi d’autre?). Le Hamas exige au moins six mois de recettes supplémentaires de la part du Qatar. Israël et l’Egypte préféreraient que l’argent vienne des Saoudiens, afin de ne pas permettre aux Qataris d’étendre leur influence dans la région. Mais les Saoudiens ne sont pas intéressés et il semble que le Qatar restera, effectivement, le principal sponsor.

Le Hamas veut 30 millions de dollars : 10 millions de dollars pour les projets d’infrastructure des Nations Unies à Gaza, 10 millions de dollars pour les familles pauvres et 10 millions de dollars pour les salaires des fonctionnaires. Pour cette raison, l’envoyé de l’ONU, Nickolay Mladenov, est à Gaza pour travailler à la construction de conteneurs de stockage de diesel pour la centrale électrique de Gaza.

Le paragraphe traitant des demandes faites à Israël, en matière de pêche, vise à élargir la zone de pêche des habitants de Gaza à une distance de 15 milles. Mais dans le même temps, Israël craint que le Hamas ne tente d’attaquer la plate-forme de gaz, située au large de Gaza. Une autre section demande à Israël de délivrer 5 000 autres permis d’entrée aux marchands de Gaza. En fait, la plupart de ces «marchands» sont en réalité des journaliers des villes des environs de Gaza.

Le document vise également à la création d’une zone industrielle près des points de passage de Karni et d’Erez entre Israël et Gaza, qui emploierait environ 15 000 habitants de Gaza. À long terme, Israël devrait également envisager la construction d’un gazoduc à Gaza et l’augmentation du quota d’électricité.

On demande aux Égyptiens d’achever le passage de Rafah pour les cargaisons, d’ici la fin du mois en plus de financer la construction d’un hôpital consacré au cancer à Gaza. Israël demande le retour à l’époque où il existait un couloir de sécurité de 300 mètres le long de la frontière et la fin de toute action hostile le long de la barrière.Les deux parties reconnaissent que le document est uniquement destiné à gagner du temps. Les djihadistes à Gaza refusent de faire des concessions à Israël et le document ne mentionne pas les Israéliens portés disparus à Gaza et qui seraient détenus par le Hamas. Ainsi, même si des concessions étaient accordées au Hamas, il s’agirait de concessions marginales qui ne satisferaient pas les besoins et les souhaits de l’une ou l’autre partie. Le gouvernement à venir n’a plus qu’à aiguiser ses épées. 

Alex Fishman|Publié le :  03.22.19 , 14:24

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LACHKAR Norbert

APRES LES ELECTIONS, LES DEGENERES DE GAZA VONT COMPRENDRE LEUR DOULEUR.FINALEMENT,APRES AVOIR ETE UN MODERE,JE PENSE QU’ISRAEL DOIT REPRENDRE LA BANDE DE GAZA , L’ANNEXER,DISPERSER SES HABITANTS DANS LES PAYS ARABES ET ENSUITE ANNEXER LA CISJORDANIE.LES CHIENS DE L’ONU ABOIRONT ENCORE PLUS FORT MAIS LA CARAVANE ISRAELIENNE PASSERA TOUJOURS, AVEC L’AIDE DE HACHEM ET DE TSAHAL.

Yossef Amsallem

Frapper, frapper, frapper, la population de Gaza est a dissoudre dans le monde arabe, il faut vider, détruire et se réapproprier cette bande de terre, il ne y a pas d autre solution, car les décideurs gazaouis vivent dans l opulence, et non que faire des restrictions qu Israël impose bien au contraire cela affame la population et la pousse à se révolter contre l’ état hébreu !