https://www.france.tv/france-2/journal-13h00/1899249-edition-du-mercredi-26-aout-2020.html
Voir le reportage consacré dans le journal de 13h (notre découpeur vidéo étant en vacances, il ne nous a pas été possible à cette heure, d’en restituer le passage en l’isolant, un peu de patience!)
Il y a cinq jours, le 21 août, nous étions alertés par nos amis belges que plusieurs chaînes , comme la RTBF, dirigées d’une main de fer par le parti socialiste belge, équivalent du Parti communiste, du temps du Komintern, mais possédant non loin 52% des affaires du pays (une sorte de capitalisme sauvage à la sauce parti communiste chinois, mais s’étendant sur l’Europe, si on peut dire), couvraient une information explosive, survenue il y a deux ans et étouffée depuis, jusqu’à la semaine dernière : la mort donnée sans intention, -ni réelle assistance à personne en grand danger-, sous les quolibets policiers, le bras tendu du Troisième Reich et le « signe du Diable », en plein commissariat. On sait aujourd’hui que le Ministre de l’Intérieur belge, Jan Jambon, avait été mis au courant du risque de scandale et qu’il a longtemps feint de ne pas avoir été mis dans la confidence….
L’ancien Ministre de l’Intérieur, Jan Jambon, démissionnaire au moment du passage du controversé traité sur les Migrations ou processus de Marrakech
En réalité, la veuve slovaque de l’homme mort en garde à vue, au poste de l’aéroport de Charleroi, dans des circonstances qui restent à éclaircir, a dû se plaindre auprès des médias néerlandais pour que l’affaire finisse à nouveau par filtrer à travers les Flandres, avant d’être simplement évoquée en Wallonie, de revenir en France et de repartir vers sa source!
Charleroi : Intervention policière meurtrière et salut nazi refont surface-Vidéos
Il est indéniable que d’autres médias ont aussi évoqué l’affaire en France. Mais, à nous tous, on s’aperçoit néanmoins que la télévision française de ce mercredi 26 août, a fini également par trouver cette censure bien étrange. La Belgique est en plein remue-ménage politique et l’éclatement, après deux ans de silence, de cette affaire plus que scabreuse, assortie de salut Nazi, ne laisse plus le PLAT pays indifférent.
Or, il faut savoir que l’auditoire des médias en Belgique est très friand des principales chaînes françaises, parfois bien plus que des télévisions locales. Paris (et la Macronerie actuellement) a une énorme influence sur ce qui se passe et se dit à Bruxelles.
Il ne faut jamais croire que la censure dans les médias soit devenue une fatalité, à cause des grands groupes financiers qui la maintiennent. Quand une affaire s’ébruite, elle reste susceptible de créer un « raout » parmi ces gens au-dessus de tous soupçons, qui manipulent toutes les affaires de l’Europe, les plus médiatisées comme les moins avouables.
Si l’on gratte la mauvaise conscience belge, elle émane de la connaissance trouble de l’existence de réseaux néo-nazis dans les services, à différents étages, comme de la permanence du Djihadisme, en tant que capitale européenne (Molenbeek, entre autres -tradition qui remonte au FLN, à la fabrique de faux papiers pour agents terroristes, etc.), le poids de l’argent qatari dans l’orientation de l’avenir du continent –avec le récent scandale de l’Ambassadeur en Belgique impliqué dans le financement du Hezbollah terroriste -, ou l’infiltration politique des Frères Musulmans au sein de partis « propres sur eux », comme les Socialistes, les Chrétiens Sociaux, ou les Écologistes… Il est donc clair qu’une partie des désordres que nous connaissons en France puissent être ourdis de ce côté sombre des Affaires Européennes…
Notre ligne éditoriale touche, bien sûr, la communauté juive de France, première d’Europe, mais nous n’oublions pas nos 34.000 coreligionnaires de Belgique, de Suisse ou de Francophonie au sens large!
( à suivre donc… )
Marc Brzustowski
Les suites en cours :
Affaire Chovanec : le Ministre de l’Intérieur charge J. Jambon
Pieter De Crem “Jan Jambon était au courant de l’incident dès juillet 2018”
AFFAIRE CHOVANEC : Le cabinet de l’ancien ministre de l’Intérieur, Jan Jambon, a été mis au courant du décès de Jozef Chovanek en juillet 2018, a indiqué son successeur, Pieter De Crem, mercredi devant les commissions de l’Intérieur et de la Justice de la Chambre.
Le ministre des Affaires étrangères, Philippe Goffin, a informé mardi M. De Crem de la réception le 2 juillet 2018 de l’ambassadeur de Slovaquie par un directeur du SPF Affaires étrangères à propos du décès de M. Chovanek en février, après une intervention à l’aéroport de Charleroi. Un rapport a été remis le 4 juillet au cabinet de M. Jambon.
Intervention de la Sénatrice Els Ampe -parti libéral flamand -, interpellant, le 19 août les Ministres de la Justice et de l’Intérieur pour exiger la démission de la policière coupable du Sieg Heil (et non sa mise à pied dans un service administratif), « à l’abri » du public. (Sous-titres réalisés par nos soins)
La police fédérale au courant du décès, mais pas des vidéos
La police fédérale était bien au courant du décès du ressortissant slovaque mais pas des images vidéo de l’intervention des policiers qui l’ont maîtrisé. Celles-ci avaient été saisies par la justice dans le cadre de l’instruction judiciaire.
L’instruction est toujours en cours, a indiqué le ministre de la Justice, Koen Geens. Les services d’enquête du Comité P, à la demande du juge d’instruction, ont entendu une soixantaine de personnes. La partie civile a eu accès au dossier d’instruction à sept reprises et, à deux fois, a sollicité des devoirs d’enquête complémentaires. Elle a également produit une contre-expertise qui a mené, le 23 août, à la désignation d’un expert psychiatre. Mercredi, la juge d’instruction a décidé de procéder à une reconstitution.
La Chambre entendra Jan Jambon sur sa connaissance de l’affaire
Les commissions de l’Intérieur et de la Justice de la Chambre entendront l’ex-ministre de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA), à propos de sa connaissance des faits qui ont entouré le décès de Jozef Chovanek en février 2018.
Le successeur de M. Jambon, Pieter De Crem (CD&V), a indiqué mercredi devant les députés, sur la foi d’informations reçues de son collègue des Affaires étrangères, que le 2 juillet, un directeur du SPF Affaires étrangères avait reçu l’ambassadeur de Slovaquie à propos de ce décès survenu en février après une intervention policière pour maîtriser le ressortissant slovaque.
Au cours de cet entretien, l’ambassadeur a déclaré qu’il avait déjà eu un contact avec M. Jambon. Le 4 juillet, un rapport de cet entretien a été transmis au chef de cabinet de M. Jambon. M. De Crem a précisé que précédemment, le 2 mars, l’ambassadeur aurait été reçu au cabinet de M. Jambon.
“Nous allons investiguer et le ministre donnera ensuite toutes les informations nécessaires à la commission”, a fait savoir mercredi le cabinet actuel de M. Jambon, devenu depuis lors ministre-président flamand.
La carrière politique de Jan Jambon tient-elle à un fil?
AFFAIRE CHOVANEK : La mort controversée de Jozef Chovanec ébranle désormais le monde politique. Première cible: Jan Jambon, le ministre de l’Intérieur au moment des faits. Lorsque les images sont apparues dans la presse la semaine dernière, l’actuel ministre-président flamand a assuré qu’il n’avait jamais eu vent de cette histoire. Pourtant, son cabinet était bel et bien au courant, a lâché son successeur Pieter De Crem hier en commission de la Chambre. Dans la tourmente, “Sterke Jan” plaide la bonne foi mais il va devoir s’expliquer. S’il n’est pas encore menacé, Jan Jambon sait qu’il risque gros dans cette affaire.
Affaire Chovanek : audition des ministres de l’Intérieur et de la Justice
Face aux caméras de nos collègues de VTM Nieuws, Jan Jambon a affirmé sans sourciller la semaine dernière qu’il n’avait jamais été informé de la mort du Slovaque Jozef Chovanec. Son porte-parole Olivier Van Raemdonck avait mis les points sur les i sur Twitter. “Jan Jambon n’avait jamais entendu parler de l’incident à Charleroi jusqu’à il y a quelques jours.”
Theo Francken évoque une “dissimulation” de l’affaire
Theo Francken, ex-collègue de Jan Jambon au sein du gouvernement Michel, avait lui aussi pris part au débat sur le réseau social. “J’étais secrétaire d’Etat lorsque ce Slovaque est mort à Charleroi, Jan Jambon était ministre de l’Intérieur. Il est inconcevable qu’aucun d’entre nous n’ait été informé de sa mort (ni du salut hitlérien)”, avait-il tweeté. Un peu plus tard, Theo Francken avait même évoqué une “dissimulation” de l’affaire.
Boomerang
Hier, ces déclarations sont revenues comme un boomerang au visage de l’actuel ministre-président flamand. Son successeur à l’Intérieur Pieter De Crem a lâché une sacrée bombe devant les commissions de l’Intérieur et de la Justice: la police fédérale et Jan Jambon (ou du moins son cabinet) avaient bel et bien été informés de ce qu’il s’était passé ce soir-là au BSCA. Ils ont été avertis des faits, mais pas des images, choquantes, que nos collègues du journal Het Laatste Nieuws ont dévoilées la semaine dernière et qui ont fait depuis le tour des médias, même internationaux.
Non seulement Jan Jambon en a été informé à deux reprises, mais il aurait également reçu l’ambassadeur slovaque. “Mon prédécesseur a été en contact avec l’ambassadeur slovaque en 2018 où il a été question de la mort de M. Chovanec”, a encore déclaré Pieter De Crem, qui a pu le déduire de la correspondance entre le cabinet Jambon et la police fédérale. Le 2 mars 2018 – quelques jours après l’incident dans la cellule de l’aéroport carolo – le cabinet de Jambon aurait donc reçu l’ambassadeur slovaque. Le ministre lui-même n’était pas été présent car il était à l’étranger à ce moment-là.
Quatre mois plus tard, le 2 juillet, l’ambassadeur aurait à nouveau discuté de l’incident avec quelqu’un du ministère des Affaires étrangères. Deux jours plus tard, le 4 juillet, le chef de cabinet de Jan Jambon aurait reçu un rapport de cet entretien. À la fin du mois de février 2018, soit quelques jours après les faits, plusieurs médias rapportaient une dépêche de l’agence Belga faisant état de la mort d’un passager turbulent à l’aéroport de Charleroi. La dépêche avait également été envoyée par le parquet à plusieurs ministères. Néanmoins, le comportement des policiers n’avait pas été évoqué.
Le cabinet Jambon dans la tourmente
Ces révélations ébranlent Jan Jambon et son cabinet, qui a fait une déclaration mercredi soir. “Pour autant que nous en sachions aujourd’hui, ni le ministre de l’époque ni son cabinet n’ont commis d’erreur et le dossier a été traité correctement”, affirme le porte-parole de M. Jambon dans un communiqué. Jan Jambon “maintient qu’il ne se souvient de rien du drame qui a attiré l’attention la semaine dernière via des images de caméras de surveillance.”
Quoiqu’il en soit, Jan Jambon, ainsi que Catherine De Bolle, la cheffe de la police fédérale au moment des faits, comparaîtront en commission de la Chambre mardi prochain. Une audition qui risque d’être tendue, alors que les mots “incompétence” et “négligence” ont été prononcés hier.
Jambon démission?
Jan Jambon s’est en quelque sorte tiré une balle dans le pied en affirmant qu’il n’était pas au courant. S’il plaide maintenant la bonne foi, il donne malgré tout l’impression d’avoir menti. La carrière politique de “Sterke Jan”, comme son parti essaie de le vendre, tient-elle désormais à un fil? Cette affaire entache clairement son parcours. Et elle fragilise sa position de chef d’un gouvernement flamand qui navigue déjà en eaux troubles depuis quelque temps.
Pour autant, personne n’a encore réclamé sa démission. Il est vrai qu’on lui aurait déjà sans doute demandé de prendre la porte s’il était encore ministre de l’Intérieur. Mais Jan Jambon lui-même et ses collègues nationalistes l’avaient déjà prise en lâchant la Suédoise en décembre 2018. Maintenant qu’il occupe un autre poste, il est nettement plus difficile d’exiger sa démission. Sauf s’il est prouvé qu’il a menti ou qu’il a été négligent.
Le plat pays a opéré un changement a 180 degrés seulement quelques années après la France .
Impossible de revenir en arrière .Il était une fois la Belgique ,il était une fois la France etc…..